Israël a libéré 26 prisonniers palestiniens dans la nuit, et cela selon les engagements pris visant à relancer les négociations de paix sous l’égide des États-Unis.

 

 

C’est un responsable palestinien qui a donné l’information en déclarant que " deux fourgons transportant des prisonniers ont quitté la prison d’Ofer et se dirigèrent vers Ramallah," en Cisjordanie.

La source a également déclarée que trois palestiniens de Gaza seront libérés au point de passage d’Erez entre Israël et cette région toujours sous le blocus israélien.

 Le président palestinien Mahmoud Abbas, a commenté la nouvelle de la libération des  26 " héros " palestiniens, a déclaré "qu’aucun accord final ne sera signé avec Israël à moins que tous nos prisonniers soient rentrés chez eux. "

le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu qui a donné le feu vert à la libération de ces personnes, détenues pour vingt à trente ans pour des actes de violence commis avant que les accords de reconnaissance mutuelle entre Israël et l’OLP ne soient entérinés (1993 ), et cela malgré les revendications et les réticences des partisans de son parti nationaliste.

Libérer les détenus n’était certainement pas un geste facile, " mais les engagements – a dit Netanyahu – doivent être respectés ", en référence à l’entente que par ce geste contribuerait à soutenir les négociations de paix avec les Palestiniens, tandis que John Kerry va essayer de relancer les discussions, au point mort depuis un moment.

La question de la vallée du Jourdain est essentielle pour l’avenir des négociations. Abbas a également déclaré que la vallée du Jourdain est une ` ligne rouge» et que, par conséquent les palestiniens rejettent une présence israélienne dans ce domaine une fois construit l’état de Palestine. Les rumeurs selon lesquelles des experts militaires américains suggèrent la construction d’une barrière dans le Jourdain, avec des patrouilles de l’armée israélienne pour une période de transition ont suscité des réactions de colère à Ramallah. Mais pour Israël et Netanyahu, une présence militaire israélienne dans le Jourdain demeure critique pour la sécurité de l’Etat juif.