"On ne reviendra jamais !" affirment ce mercredi dans le Parisien des candidats marseillais et lillois du jeu Intervilles, diffusé chaque semaine cet été sur France 3. Pourquoi donc ? "C’est scandaleux et lamentable", "on était de la viande à boucherie", déclarent-ils.

En fait, cette colère s’explique par les nouvelles conditions de tournage que la crise impose à Intervilles. En raison d’un budget réduit de près de 50%, l’émission est en effet désormais enregistrée, et non plus diffusée en direct. Les tournages sont réalisés à la chaîne, sur une dizaine de jours. Par conséquent, les candidats débarquent en car la veille de l’enregistrement et enchaînent les répétitions dans des conditions parfois difficiles.

Une polémique de plus pour le jeu inventé par Guy Lux en 1962. Reconduit à la dernière minute par FranceTélévisions cet été, Intervilles souffre d’un déficit d’audience récurrent. Les prestations des animateurs (cette année : Nelson Monfort, Philippe Candeloro et Nathalie Simon) sont notamment mises en cause. La fin prochaine d’un monument de la télévision française ?