Ça ne va pas être agréable à lire mais il faut se faire à l’idée : vous, moi, nous sommes accros à Internet.
Oui, accros comme les gens qui fument, les gens qui boivent (trop), les gens qui achètent compulsivement, les gens qui font trop de sport ou travaillent trop. Trop, trop, trop !
Faites un effort : la première étape vers la guérison, c’est de le reconnaître. Inspirez à fond, ouvrez grand les yeux et dites : "Oui, je suis malade." Et ensuite, débranchez l’ordinateur.
Parce qu’il faut bien se l’avouer, quitte à sortir des grandes phrases, clichés séculaires (pas tant que ça) mais le fait est là : si vous allumer l’ordinateur en rentrant chez vous, compulser vos messages électroniques, cliquez fébrilement sur les liens pour lire vos réponses, les derniers articles, les commentaires sous vos photos, etc. Alors c’est que oui, vous êtes atteints.
Oh rassurez-vous, ça peut se soigner. Par contre, dites-vous que c’est comme pour les drogués (de toute façon, c’est ce que nous sommes), il va falloir faire de grands efforts, tout n’est qu’une question de VOLONTE.
Exit d’abord ce qui consomme (nous sommes dans une société de consommation, don’t forget) le plus de temps, ce qui nous bouffe de l’énergie : les réseaux sociaux. Facebook, Twiter, etc. A la poubelle ! Il va falloir se désinscrire, mais dites-vous que le plus dur, c’est de commencer, ensuite ça passe tout seul.
Ensuite, tous ces jeux addictifs, les Farmville et consorts… Et fermez la fenêtre de tchat, aussi. Sinon, les gens viennent tout le temps vous parler, et souvent pour ne rien dire.
Attention cependant : le danger réside aussi dans la récidive. Il va falloir éloigner de vous les objets néfastes. A commencer par votre smartphone (téléphone qui fait plein de trucs, pour ceux qui savent pas). Depuis que le téléphone portable permet d’aller sur internet, consulter les mails, etc., on ne fait plus que ça ! Un vrai bourbier, un cloaque sans fond !
Malheureusement, nous sommes pas comme les anciens alcooliques. Et la tentation sera grande de revenir un jour sur ce qu’on avait quitté. Hé oui ! Il faut dialoguer un peu avec grand-maman, regarder les photos de ses neveux et nièces qui sont de l’autre côté de l’Atlantique, etc. Il faudra apprendre à utiliser Internet sans retomber dans la dépendance.
Difficile combat.
[i]Qui ne dit mot consent[/i]
Tout internaute intégrant une communauté virtuelle se prend au je(u) de son moi dans ce partage! dis:simulé ou virtuel.
Combinant aisément affect: ce moi dont le ça peut s’exprimer enfin librement, et ou en libérant son Surmoi. Communauté de reconnaissance pour un moi cherchant à s’affirmer ou nouvel opium pour un soi – oubliant ou ignorant sa vacuité originelle – en manque de reconnaissance dans ce désir de partager virtuellement: qui sa solitude par son expression reconnue, qui sa suffisance par le jeu qu’il s’invente et l’englobe, qui de son temps retenu, par delà l’instant vécu, comme informationnel, et qu’il livre à bride rabattue pour exister , exister en sa pathos: toujours dans l’attente de l’intérêt partagé de l’autre sous le masque de son avatar devenu [i]moi[/i].
Des beaux jours malgré [i]soi[/i] à sa fuite du réel en ce pseudo épanouissement virtuel.
Palliatif à toute solitude extériorisé à grandes eaux, ou ruissellement curatif dans la prise de conscience de ce jeu entre ce [i]soi[/i] sans soif, et ce [i]moi[/i] en quête de valorisation à travers le prisme de toute reconnaissance implicite de ses maux mêmes en ses mots devenus expression libératoire sous absence présente.
[u]NB[/u]:
Nous pouvons exclure de ce jeu, sur ce site, tous ceux qui vivraient avec moins de 1 € par jour. et s’il en est, je leur laisse volontiers la parole.
sourions…
vous avez dit Pathos ! – logique
[u]PS[/u]:
Sans avoir à vous familiariser avec l’intégralité du concept psychanalityque élaboré par un certain Sigmund dans « Le Moi et le Ça », vous trouverez ici un petit complément d’information quant aux concepts employés.
[url]http://www.aidepsy.be/en_savoir_plus_ça_moi_surmoi[/url]
ô plaisir
un ti poulpe en superficielle profondeur
sourire
lire: Combinant aisément affect: [i]Moi[/i] dont le [i]Ça[/i] peut s’exprimer enfin librement, et (ou en) libérant son [i]Surmoi[/i]
lire: son pathos
Pour conclure:
Dénigration du [i]principe de réalité[/i]
et sur ce site sous privilège exclusif de se sentir [i]reporter citoyen[/i] , au fait transparaissant du dit vécu, admettant l’existence d’une réalité, aussi imparfaite et insatisfactionnelle soit-elle, pour la relater – principe de réalité.
bien à toi
…
Je ne comprends pas.
sans moi! je passe ! Stephen_Dedalus je te l’avoue je suis faible!! 🙂 pire que ça je suis mauvaise je commente sachant que tu ira voir tes commentaires allez a quoi bon résister! rejoins le cote obscure….