La lente progression de l'IP V6 montre bien une difficulté à abandonner les anciennes structures pour d'autres plus récentes. Mais au-delà du problème technique de l'adressage se trouve le problème des usages de l'internet.

Ipv4 ou Ipv6 ? La bataille continue aujourd'hui de faire rage entre ceux qui tentent désespérément de convaincre du bien fondé d'IPv6 et ceux qui en restent à la V4.

 

La v4 est le protocole traditionnel que l'on apprend à l'école. C'est un peu le vieux machin dont on prédit la mort depuis bien longtemps. Aujourd'hui plus encore qu'hier, le déclin paraît inéluctable. Ipv4 ne permettrait que la production de 4 milliards d'adresses dont seulement un peu plus de 10% seraient encore disponibles. La saturation de l'Internet est donc un risque réel qui appelle selon certains un changement de protocole. La pénurie serait atteinte en 2010 selon certains, en 2013 selon d'autres.

 

Les capacités d'IPv6 seraient comparativement bien plus développées.

 

Mais tout n'est pas non plus rose. D'une part Ipv4 tient le coup face à la mort que l'on lui prédit depuis longtemps. A l'inverse, Ipv6 n'a pas encore fait ses preuves et révèle au contraire bien des problèmes de fonctionnement et de sécurité. Tout ceci n'encourage pas les éditeurs de sites à franchir le cap. Reste que quelques groupes ont quand même franchi le cap et ont changé de version.

 

Aujourd'hui la migration vers Ipv6 est lente mais se fait, même si de manière inégale d'un pays à l'autre.

 

Les prospectives sur l'avenir de l'Internet nous enseignent que l'Internet n'a pas encore dévoilé tous ses usages possibles. L'internet des objets est annoncé comme la grande mutation de l'internet qui conduira à une mutation. Mais pas une mutation profonde des usages de l'Internet, déjà remaniés par le web 2.0.

 

En somme, on discute pour l'instant concernant un changement de protocope IP mais la vraie question concerne, de par les problèmes de capacités de stockage, de bande passante celui de cerner les besoins et les usages de l'Internet, demain, par les utilisateurs de tous âges.