Je me suis décidé cette année, j’ai opté pour la clé 3G au grand dam de mon épouse qui pensait que je pourrais me passer d’Internet pendant 3 semaines.

J’ai dû déployer des tas d’arguments pour la persuader que c’était INDISPENSABLE. L’an dernier, je me rendais dans un cybercafé pas trop cher mais il était fermé le dimanche et le lundi et puis les PC des cybercafés n’ont pas les logiciels que j’utilise régulièrement.

Donc, allons-y pour la 3G. J’ai fait une petite étude pour ne pas avoir trop de surprises. Première chose à vérifier : l’endroit où vous vous rendez est-il couvert, car c’est comme le téléphone portable, il faut qu’il y ait du réseau. Le logiciel d’Orange s’appelle « Internet Everywhere », mais on ne sait jamais. Pour cela, j’ai utilisé le site http://couverture-reseau.orange.fr/france/netenmap.php

Ouf, c’est bon, l’endroit où je vais est couvert. Maintenant, il faut acheter la clé : 60 euros dont une partie est remboursée sur demande : débile, pourquoi ne pas faire payer le prix tout de suite ? C’est quand même assez cher et comme je ne suis pas sûr de m’en servir régulièrement, j’ai emprunté la clé d’un copain. Ne pas oublier de lui demander le numéro de la clé et le code PIN s’il l’a changé (par défaut, c’est 0000).

Ensuite, je dois reconnaître que ça c’est passé sans douleur : l’installation du logiciel est très simple. Il faut choisir un forfait, j’opte pour le forfait 6 heures pour 25 euros. Un rapide calcul me fait remarquer que c’est plus du double du tarif du cybercafé à 2 euros de l’heure. Tant pis, je prends la carte bleue et je m’abonne. Connecté quelques secondes après. Je reçois mes identifiant et mot de passe dans ma boîte mail.

Ce n’est pas très rapide mais c’est correct, on est à peu près à un méga. C’est amusant car ça fait revenir plusieurs années en arrière quand on travaillait hors ligne pour économiser le temps de connexion.

Un petit grief : je me suis aperçu qu’il s’écoulait plus d’une minute entre le moment où le compteur se met en marche et le moment où je suis réellement connecté. Autre constatation : une heure de connexion, ce n’est rien. Je crois que mon forfait sera vite mangé. L’habitude de l’illimité !

Ca reste donc un luxe et à utiliser avec modération (certains utilisateurs imprudents ont eu une surprise très désagréable l’an dernier). On peut se passer d’Internet en vacances, mais ça c’est entre nous.