Après avoir interdit l’utilisation du cellulaire au volant d’un véhicule automobile, Monsieur Jean-Marie De Koninck s’attaque maintenant à la fonction mains libres, appelé aussi « Bluetooth ». La Table québécoise de la Sécurité Routière étudie présentement la possibilité de recommander au ministère des Transports afin d’abolir tout les dispositifs mains libres.
Il est démontré dans les études que ce n’est pas l’utilisation de l’appareil mais la conversation qui dérange les conducteurs et qui causent les accidents. Selon certains, les mains libres seraient aussi dangereux qu’un cellulaire car le conducteur aurait un faux sentiment de sécurité. Cette dernière phrase ne s’applique pas pour tout le monde. Certains conducteurs qui parle au téléphone d’une main, change de vitesse avec l’autre et dirige le volant avec leurs genoux sont moins dangereux qu’un conducteur avec les deux mains sur le volant qui ne « sait pas » conduire…
Par contre, je crois que l’abolition de cette technologie est un pas en arrière dans la société. Il peut être vrai que le téléphone cellulaire cause des accidents, mais il faudrait s’attarder sur des problèmes beaucoup plus graves que ça afin de réduire considérablement le nombre d’accident de la route. Par exemple, la vitesse au volant ainsi que la conduite avec les capacités affaiblies par l’alcool ou par la drogue causent beaucoup plus d’accident qu’une simple conversation téléphonique.
Également, depuis l’interdiction de manœuvrer l’appareil lorsqu’on conduit, les conducteurs se sont munis d’appareils Bluetooth que ce soit l’oreillette, le miroir ou le radio avec la fonction mains libres. Ces appareils permettent aux gens qui travaillent sur la route et qui ont besoin de communiquer avec leurs collègues ou leurs clients de sauver du temps.
Tant qu’à interdire l’utilisation du Bluetooth, les dirigeants de cette belle province devrait également interdire la cigarette, la nourriture et le maquillage au volant qui sont autant sinon plus dangereux qu’une simple discussion où le conducteur à ces deux mains libres. Et à ce stade, pourquoi ne pas interdire aux passagers de parler et de bannir les radios dans les véhicules ?
« niaiserie »… c’est bien un mot québécois, ça ;D ;D
Je vous charrie, mais j’adore votre accent et votre langue !
sinon, je suis tout à fait ok avec vous ! C’est bien la conversation qui gêne le conducteur, son attention étant reportée ailleurs que sur la route !
Bravo pour votre article.
Gosseyn