Comme chaque année à cette période de l’année, les élèves de terminale doivent réfléchir à leur avenir et s’inscrire à partir du 20 janvier prochain sur le portail Admission Post-Bac, pour formuler leurs vœux d’affectation pour les études supérieures.
Si en théorie, cela paraît simple, la plupart du temps en pratique c’est un véritable parcours du combattant pour de nombreux lycéens et une grande angoisse pour les parents.
Ce dispositif d’inscription Post-Bac, qui propose plus de 10 000 formations, a été mis en place en 2008, soit disant pour mieux réguler les flux de demandes de vœux. Avant ce système, les élèves devaient déposer des dossiers d’inscription ou de candidature, dans les différents établissements où ils voulaient postuler pour l’après-bac, en tenant compte des différentes dates de clôture d’inscription.
C’est vrai que le fait de regrouper l’ensemble des vœux sur un même portail d’inscription, simplifie la procédure, mais ce n’est pas pour autant plus facile pour les élèves de terminale qui très souvent ne savent pas vraiment ce qu’ils veulent faire après le Bac.
Il est donc essentiel de faire un travail de préparation en amont dès la classe de seconde pour sensibiliser les futurs bacheliers, aux multiples filières générales ou professionnelles qui s’offrent à eux et aux possibilités d’y accéder en fonction de leurs capacités et de leur motivation.
Ne pas hésiter à mettre en place des rencontres avec les étudiants et les enseignants d’Université et à organiser des visites de salon et surtout d’entreprises pour leur montrer la réalité de l’après bac.
Sur une promotion de terminale, différents cas de figure se présentent.
Vous avez les élèves qui ont déjà une idée bien précise de leur avenir professionnel et se cantonne à faire des vœux très restreints en se disant qu’ils ne veulent rien faire d’autre.
Ceux qui n’ont à l’inverse aucune idée précise, ni aucune motivation, et savent surtout ce qu’ils ne veulent pas faire et se laissent la plupart influencer par leur entourage et cela sans grande conviction.
Et puis vous avez les indécis, qui font le maximum de vœux (36 sont possibles sur le portail d’inscription), en se disant qu’ils verront bien les choix qui seront acceptés.
Il faut avant tout les aider, les conseiller et leur donner le maximum d’informations nécessaires pour qu’ils puissent faire un choix éclairé, en mettant l’accent aussi sur les filières qui à un moment donné offrent peu de débouchés, par rapport à celles qui proposent des métiers d’avenir.
C’est un travail de longue haleine qui doit avant toute être réalisé par l’ensemble des équipes pédagogiques, pour à la fois rassurer les futurs bacheliers et aussi leurs parents.