D'après l'agence de presse colombienne Colprensa, les services de renseignements colombiens disposent depuis près d'une semaine d'informations, fournies par des paysans du département du Guaviare, selon lesquelles Ingrid Betancourt, L'ancienne candidate présidentielle, se trouverait dans un état de santé critique à cause de l'hépatite dont elle souffre.

Pour qu'elle ne pas meurt entre leurs mains, ce qui serait une catastrophe pour le groupe terroriste des FARC, les combattants rebelles seraient disposés à la libérer très rapidement. Plusieurs habitants des villages de la région ont raconté aux autorités qu'ils avaient vu passer les hommes des FARC transportant une personne qui semblait gravement malade, mais dont ils n'ont pu déterminer l'identité. Selon les militaires colombiens, il s'agirait bien de l'otage franco-colombien.

D'après ces informations, Ingrid Betancourt serait libérée dans cette région du Guaviare où furent libérés en janvier de cette année Clara Rojas, la directrice de la campagne présidentielle de Ingrid Betancourt, et l'ex-députée Consuelo González de Perdomo, ainsi que, plus récemment, Luis Eladio Pérez, Orlando Beltrán, Gloria Polanco et Luis Eduardo Géchem.

Pourtant, le général Mario Montoya, commandant de l'armée nationale, veut rester prudent quant à cette hypothétique libération et rappelle que ces dernières années plusieurs rumeurs similaires ont été lancées, certaines même annonçant la mort d'Ingrid Betancourt.

Le général assure que la seule chose certaine, c'est que les autorités colombiennes ont augmenté leur vigilance dans cette région du pays et qu'avec l'aide des populations locales elles essayent de recueillir un maximum d'informations concernant ce groupe de terroristes transportant un malade. Tous les hôpitaux de la région ont été placés sous étroite surveillance, si jamais Ingrid Betancourt était conduite dans l'un de ceux-ci, elle serait immédiatement repérée et placée sous la protection de l'armée.

DERNIÈRE MINUTE : Selon une radio locale, Ingrid Betancourt aurait été soignée par une infirmière dans un des hôpitaux de la région, mais les terroristes et leur otage ont échappé aux forces de l'ordre. Les autorités ont affirmé qu'elles allaient vérifier cette information. Une chose est sûre, les événements ont l'air de se précipiter pour l'instant, espérons que cela présage d'une prochaine libération.