Au début du moi de juin 2009, l’Institue des Statistiques Européen, l’Eurostat, indiquait qu’en mai les prix ont stagné et que depuis 1 an environ (en moyenne), les prix n’augmentent pas. En d’autre termes, on est proche de l’inflation zéro.
Et revoilà le spectre de la déflation annoncé à tort par des économistes en mal de sensations. On entend ici et là que la déflation menace, c'est-à-dire une baisse généralisée en Europe des Prix et des salaires.
Cette menace n’est pas sérieuse. Et cela apporte une grande confusion !
La réalité est qu’il y a un an, les prix du baril du pétrole est arrivé à 150 dollars environ et à baissé en 1 an de 20% : sur l’indice des prix, le prix de l’énergie joue fortement.
De plus on voit maintenant que le prix du baril est passé en quelques semaines de 40 à 70 dollars environ.
La confusion vient du fait qu’il existe des forces déflationnistes comme les entreprises qui veulent écouler les produits en baissant les prix et en faisant pression sur les salaires. Les ménages sont tentés d’attendre avant de consommer comme dans l’immobilier par exemple. Il faut préciser qu’il existe des revenus sociaux comme pour le chômage par exemple, qui joue ! Et donc la menace de la déflation aujourd’hui est très peu probable. Il est d’ailleurs amusant d’observer que les analystes voient et ajoutent des problèmes en plus de ceux existants ! Ce qui est sur, c’est qu’on est en récession économique et pas en déflation.
Tu m’étonnes! Et avec l’augmentation du chômage actuel ca va être beaux!
Cette infos est stupéfiante: http://www.forexpros.fr/news/actualités-forex/la-dette-publique-de-la-france-à-1.413,6-mds-euros-fin-mars,-soit-72,9-du-pib-1596
Ce qui revient à dire :
que les prix ne baissent pas réellement ?
Quid de l’immobilier : voir les notaires qui annoncent une baisse de 25 % des actes de ventes ?
Quid de l’automobile : chômage et obligation pour relancer les ventes de baisser les prix de manière sensible par le biais d’une prime à la casse ?
Ne pas oublier l’exemple du Japon, en récession, lui depuis les années 1990…
En ce qui concerne l’immobilier, le phénomène était cependant assez attendu : en effet, le coût d’un achat (remboursement des emprunts) dépassaient la limite d’endettement possible des ménages.
Se greffe les perspectives économiques très moroses : accroissement des licenciements, baisse des salaires. Ce ne sont pas des facteurs qui permettent d’envisager un avenir serein pour effectuer des remboursements d’emprunts…
Les revenus sociaux sont très modestes : le RMI, auquel est substitué le RSA, ne permet pas l’accession à l’immobilier : 400 euros mensuels, n’est ce pas un peu léger ?
La crise est une aubaine pour certains : revenus assurés, capacité d’endettement et baisse des prix de l’immobilier en particulier.
Pour d’autres, c’est un cauchemar en marche : perte d’emploi, impossibilité de faire face aux échéances d’emprunts, saisie, expulsions (voir les chiffres)
Et puis, relire ou lire « Les raisins de la colère » de Steinbeck.
Attention Dealmantis, il existe un indicateur plus objectif pour mesurer l’inflation appelé « sous-jacent ». Si on le prend en compte, on gomme l’effet pétrôle dont vous parlez comme tous les autres cours ératiques. Ce dernier fait apparaitre en fait une donnée contraire à l’inflation officielle et est souvant davantage considéré que le taux « officiel ».