En sortant de chez moi, un matin, j’ai été surprise par un vélo. J’ai sauté en arrière sous peine d’être accidentée.                                                                                                                    

Il allait si vite!

Depuis des années que j’habite dans la même ville, je fais tout à pied et j’ai constaté une dégradation quant à la circulation en tout genre.                                                                     

Un énorme ras-le-bol à tous ceux qui confondent rues et trottoirs.
C’en est insupportable à tel point que je me demande si je ne vais pas prendre ma voiture et rouler n’importe comment, n’importe où.
C’est vrai, quoi! Pourquoi toujours les mêmes ?
Je ne me pousse plus pour les laisser passer.
J’en avais averti notre super maire socialiste.                                                                              

Il n’a rien fait.                                                                                                            

Résultats, toujours autant de vélos.
Depuis quand les cyclistes s’octroient-ils tous les droits ?
Je vois même des mères, avec leur enfant derrière, arriver du trottoir et prendre les rue en sens interdit.
Ne parlons pas des stops ou des feux-rouge.
Ils ne sont pas pour eux.
Et pour ne pas gâcher le plaisir, la ville amende depuis plusieurs mois les piétons qui ne traversent pas correctement.                  

Qui a dit "là où il y a de la gêne, il n’y a pas de plaisir" ?

Nos maires se fichent de nous!                                                                                                 

Sont-ils aussi inciviques que les cyclistes ?                                                                            

Oui parce qu’en fermant les yeux, ils les cautionnent.                                                                  

Trafic des moins fluides qui entraîne une pollution importante et augment les problèmes respiratoires.
Aucun contrôle de vitesse ou de civisme (demandez à un automobiliste de s’arrêter pour vous laisser traverser à un passage piéton).
Pourtant, ce refus est des plus amendables : 135 euros d’amende et quatre points en moins à la clé.
Ils ne sont pas les seuls. 
Arrivent ensuite les motards, toujours à slalomer sans tenir compte de la ligne blanche.                

eux aussi ne respectent pas la limitation de vitesse.
Et enfin, depuis quelques années, LES VÉLOS!                                                                     

 

   Les cyclistes insouciants deviennent peu à peu des mufles, bravant tous les interdits.            

      Tout comme les automobilistes.
Se sentent-ils plus forts et plus intelligents ?

Cette mentalité de "après moi le déluge" semble leur plaire.
 
Je dis à tous ces messieurs les maires qu’ils devraient bien faire la chasse aux conducteurs, aux motards et aux cyclistes et je leur demande pourquoi n’ont-ils pas le courage de faire appliquer la loi ?
Par peur de passer pour des impopulaires ?
Ils le sont déjà en mettant en avant leur étiquette politique.
La vie citadine n’est plus un plaisir, surtout pour les piétons.
Elle devient le parcours du combattant.