La Biélorussie et la Suède ne sont plus en bons termes c’est clair. Ce désaccord a été causé par des nounours. Oui vous avez bien lu des nounours ! Cependant ce ne sont pas des gentils nounours pour la Biélorussie. Ces nounours véhiculaient des messages qui ont sérieusement mis mal à l’aise l’Etat biélorusse. Les nounours "militants ont été largués depuis un avion d’une compagnie suédoise sur le territoire biélorusse. Ces nounours "militants" véhiculaient des messages invitant les autorités biélorusses à respecter les droits de l’homme. La Biélorussie n’a pas du tout apprécié la manière dont les faits se sont passés et même deux journalistes biélorusses, Irina Kozlik et Igor Ratchkovski, viennent d’être condamnées à payer une amende de trois millions de roubles Biélorusses pour avoir été vu sur des photos avec ces nounours.
Les sanctions pour les personnes impliquées dans ce fait ne se sont pas arrêtées là. Le président Biélorusse Loukachenko a estimé que l’espace biélorusse a été violé, il a tout de suite limogé le chef de la défense aérienne Dmitri Pakmelkine. Le président biélorusse a continué sur sa lancée et a aussi renvoyé le responsable des gardes de frontière. En effet, ces 800 nounours ont été largués depuis un avion d’une compagnie suédoise. Pour les autorités de Minsk, cela est inadmissible. Les sanctions contre la Suède sont déjà tombées. Alexandre Loukchenko n’entend pas se laisser distraire par ces nounours.
L’ambassadeur suédois renvoyé en Suède
L’ambassadeur suédois a été ramené dans son pays par les autorités biélorusses. Les autorités de Minsk sont allées plus loin, elles ont demandées à la Suède de rappeler tous les diplomates chez elle. Le dénouement de cette histoire est loin d’être terminé, il faudrait que la Suède réussisse à prouver son innocence dans le raid. Elle pourrait prendre des sanctions contre la compagnie qui fournit son appareil afin de démontrer sa bonne foi vis à vis des autorités biélorusses. Il existe de nombreux moyens pour faire part de son avis quant aux agissements d’un président. Mais une telle action n’est vraiment pas à encourager. Cela peut être perçu comme de l’ingérence dans les affaires internes de la Biélorussie.