‘’L’incertitude face aux mutations du monde, la rapidité des changements suscitent en réaction une réaffirmation des identités locales, une réactivation des communautés d’appartenance : recherche de socles identitaires, montée des communautarismes, la mondialisation fragmente paradoxalement le monde. Jamais les combats mémoriels et l’intolérance religieuse n’ont été aussi aigus’’- (Sylvie Brunel Sciences Humaines.com)
Si la mission d’un pays puissamment armé, civilisé, démocratiquement élevé, économiquement puissant, fondant sa morale sur des principes religieux équitables, est de bombarder impunément un pays sous le seul prétexte qu’il dispose d’armes de destruction massive faussement imputées, la perspective se présentait bien sombre de voir ce pays puissant continuer d’inventer des prétextes pour envahir d’autres petits pays incapables de leur faire face militairement.
Des dommages gravissimes irréversibles, dont le gouvernement américain s’est rendu responsable à part entière, attendu qu’aucune menace ne pouvait provenir d’un pays si lointain (l’Irak) et si peu préoccupé de l’Etat américain, empêtré dans des préoccupations locales, loin de se douter qu’une agression sauvage allait chambouler radicalement son équilibre et son propre devenir.
Les conséquences d’un tel désastre sont aujourd’hui connues ; des pertes humaines innombrables, des handicapés à vie, des séquelles psychologiques intraitables, des attentats quasi quotidiens, des destructions de biens et matériels, la fragmentation des territoires, la liste est très longue des actes de ‘’bienfaisance religieuse’’ de l’ex-administration américaine.
Peut-elle se targuer aujourd’hui d’avoir accompli une mission ‘’civilisatrice’’ sans avoir quelque part des préjugés ?
Nous discutons souvent de cette fragilité des Etats du Sud à subir de telles agressions, et cherchons à en définir les causes ; elles se trouvent dans la déliquescence du pouvoir, et à un mode de gouvernance rétrograde ; souvent aussi, à une mentalité arriérée, qui n’a pas pris conscience de la notion de progrès ; ces défaillances n’ont pas permis à ces états de faire face aux périls de toute sorte, comme elles ont retardé l’assimilation et l’application des valeurs démocratiques, qui certainement auraient permis à toute nation inquiétée de se prémunir des obscurantismes et des dangers de toute espèce. Des ingérences externes ont également aggravé la situation. L’Histoire à elle seule ne peut combler tous les vides, si un coup de pouce salvateur n’est prodigué par l’ensemble des partenaires en présence.
Heureusement, des forces utiles – chercheurs, médecins, volontaires, militaires, civils, ont permis, tout au long d’événements dévastateurs, de résister, souvent au risque de leur vie, aux tempêtes et à leurs ravages. A ceux-là, nous disons merci.
Bonjour kouti,
Vous avez entièrement raison![quote]Heureusement, des forces utiles – chercheurs, médecins, volontaires, militaires, civils, ont permis, tout au long d’événements dévastateurs, de résister, souvent au risque de leur vie, aux tempêtes et à leurs ravages. A ceux-là, nous disons merci. [/quote]
MERCI
Bonsoir,
est-ce nouveau ? l’Histoire n’est faite que de conflits, malgré quelques périodes de paix.
L’Europe a connu de tristes périodes, aujourd’hui elle est relativement en paix, alors que par le monde d’autres se battent. Les motifs changent, les bélligérants aussi, mais finalement le peuple souffre et l’humain y perd son humanité.
Oui, on peut dire MERCI à tous ceux qui oeuvrent pour la paix, pour soigner et aider les victimes.