Un fait exceptionnel se déroule en Côte d’Ivoire, deux hommes se proclament présidents de leur pays ! Entre soupçons de corruption et débordements, la diplomatie internationale tente de réagir, sans succès pour le moment…

Les ivoiriens ont choisi

          Le verdict des urnes est il une assurance politique ? A priori oui. Pourtant la Côte d’Ivoire vient de nous prouver le contraire ! Depuis quelques jours, une scène incroyable se déroule à Abidjan. Les deux prétendants à la présidence du pays africain se livrent un bras de fer, alors même que les élections sont passées.

Les urnes ont donné le candidat Alassane Ouattara vainqueur de cette élection présidentielle. C’est logiquement lui qui devrait prendre la présidence de la république ivoirienne. Le conseil constitutionnel en a decidé autrement !
Proches du président sortant Gbagbo, les membres du conseil ont invalidé les résultats des élections qui donnaient le rival vainqueur avec 54% des voix. Mieux que ça, ils ont proclamé la victoire de Laurent Gbagbo avec 51% des voix ! De quel droit ? Personne ne le sait !

Ainsi, le peuple ivoirien a eu le droit,le 4 décembre dernier, à une mascarade politique qui a vu les deux rivaux s’introniser président !
Depuis, la situation est gelée, Gbagbo refusant de reconnaître la victoire de son adversaire.

La diplomatie internationale intervient…timidement !

          Les troubles politiques en Côte d’Ivoire sont au centre des préoccupations diplomatiques de l’ONU. La France et les Etats-Unis ont rapidement reconnu la victoire d’Alassanne Ouattara, sans pour autant exercer une pression énorme sur le président sortant.

A coup sûr, les intêrets économiques freinent les grandes nations à s’exprimer librement, de peur que le président qui sortira vainqueur de ce conflit ne se souvienne des positions adoptées.
Nombreux sont les pays à approuver le vote des ivoiriens mais nombreux aussi sont ceux qui conseillent à leur ressortissants de quitter le pays.

          Que Gbagbo ou Ouattara soit finalement déclaré président n’est finalement pas d’une importance majeure, en comparaison aux torts infligés par ce conflit à la Côte d’Ivoire en premier lieu, mais également à la crédibilité de l’Afrique toute entière. Le chaos s’installe petit à petit dans le pays, la Côte d’Ivoire n’a pas besoin de celà, vraiment pas…