Le printemps approche et avec lui les prochaines vacances estivales. Cet été, crise oblige, 51 % des français prévoit de ne pas partir en vacances. Espérons que cela permettra d'endiguer un phénomène récurant à cette période de l'année: Les abandons d'animaux domestiques à l'approche des vacances d'été. Certains maîtres emmènent leur plus fidèle amis dans un refuge et l'y abandonnent. D'autres ne se donnent même pas cette peine, ils l'emmènent à quelques dizaines de kilomètres de leur domicile le font descendre de voiture et quittent les lieux.Il en est même qui abandonnent lâchement leur ex-meilleur ami accroché à un arbre.

 

 

Ce phénomène n'est pas nouveau. En moyenne, tous les ans, environ 60 000 chiens et chants sont lâchement abandonnés par leurs maîtres se retrouvent dans des refuges.Cette estimation de 60 000 animaux est élevée et pourtant elle aurait été divisée par 6 depuis les années 1980, vraisemblablement grâce aux actions de sensibilisation menées par la Société Protectrice des Animaux, par la Fondation Trente millions d'amis et par une prise de conscience collective.

 

 

Jusqu'il y a quelques temps, les principaux justificatifs utilisés par les maîtres qui abandonnent leurs animaux domestiques étaient par ordre: Le divorce. Le déménagement Une subite allergie.

 

« Tout est bon pour se donner bonne conscience » déplore Mme Françoise Dodane, la Présidente de la SPA de Besançon tout en précisant que : « C'est fou ce que les gens peuvent devenir allergiques à l'approche des vacances!»

 

Mais en cette période tourmentée, un nouvel argument est utilisé par certaines personnes qui abandonnent leurs animaux domestiques:

 

LA CRISE .

 

C'est vrai notamment pour le chien. Plus il est gros, plus il mange et plus il coûte cher. Heureusement, bons nombres d'animaux sont adoptés dans les refuges. Une prise de conscience collective ou alors le prix élevé des animaux font que bons nombres d'adoptants décidant de faire une bonne action se rendent dans des refuges où ils choisissent leur futur compagnon. Mais avec la crise, survient une nouvelle menace:

 

Bien des associations d'aide aux animaux ne subsistent que grâce aux dons des collectivités locales et des particuliers. Cette crise risque de voir baisser le montant des subventions ou des dons augmentant de ce fait les difficultés financières des bénévoles qui animent ces refuges.

 

Alors que faire? N'oublions toutefois pas que l'article L 211-12 du code rural prévoit que chaque commune doit disposer d'une fourrière apte à l'accueil et à la garde des chiens et chats trouvés ou en état de divagation sont pris en charge soit de disposer du service d'une fourrière établie sur le territoire d'une autre commune, avec l'accord de cette commune. (article L.211-24 du Code rural). Pourquoi ne pas aller plus loin pour faire progresser le bien être animal ? Une solution consisterait sans doute prendre encore plus en compte le problème animal et à obliger les départements à financer des refuges. Les maires des communes de France sont déjà responsables ne l'oublions pas en matière de divagation d'animaux.