"Il avait le front haut, la joue impériale, le sourcil chauve, l’oeil profond et diligent, le cou pareil au col d’une amphore d’argent, l’air d’un Noé qui sait le secret du déluge. Si des hommes venaient le consulter, ce juge laissait l’un affirmer, l’autre rire et nier, écoutait en silence et parlait en dernier. Sa bouche était toujours en train d’une prière. Il mangeait peu, serrait dans son ventre une pierre. Il s’occupait lui-même à traire ses brebis, il s’asseyait à terre et cousait ses habits. Il jeûnait plus longtemps qu’autrui les jours de jeûne quoiqu’il perdît sa force et qu’il ne fût plus jeune. Je suis la force, Jésus fut la douceur. Le soleil a toujours l’aube pour précurseur. Jésus m’a précédé mais il n’est pas la cause. Il est né d’une vierge aspirant une rose." Le prophète Mahomet chanté par Victor Hugo.
Né à la Mecque, dans un environnement hostile d’idolâtrie, de razzias, de misogynie où, vives étaient enterrées les filles à leur naissance, Mahomet, en l’an 610, par une nuit de samedi reçut pour la première fois, dans une grotte à Hira, lieu où il aimait à se recueillir, la visite de l’ange Gabriel. Brandissant une pièce de brocard, l’ange l’exhortait à lire alors qu’il ne savait ni lire ni écrire. Frappé d’effroi par cette vision naissante, il s’ en remet à Khadija, sa première épouse : en apprenant que, seul au moment de leur union charnelle, se dissipait la vision, la femme comprit, le rassurant que l’ange et non le démon possédait une telle délicatesse. Alors, brefs furent les temps de doutes et d’incompréhension tant l’appel étourdissant de l’absolu, décrit tel un puissant bruit de cloche, s’imposait à lui tout en se gravant en son âme d’une manière indélébile pour éclore les versets du Coran.
Islam, soumission ou "abandonnement" à Dieu, message à prêcher dans la désolation d’un désert qui se languit dans l’adoration de ses idoles et où, pour subsister l’on s’entretue où, se font et se défont de perpétuelles alliances tribales. Juste un message de hauteur d’une fulgurance inouïe qui, avant de bouleverser la planète, contraignit le prophète à embrasser quelque peu la guerre, le temps d’anéantir l’obstacle brandi par certains adversaires soucieux de perdre leur prestige à la Mecque. Aprés l’Hégire de Mahomet à Yathrib en l’an 622, avec 10.000 hommes s’en revient, 8 ans plus tard, à la Mecque délivrant un somptueux message dans lequel il demande à Dieu de pardonner aux mecquois. Nulle guerre, nul carnage, une adhésion miraculeuse au Coran.
Ainsi par la voie du Coran regroupant les paroles de Dieu sous formes de règles de vie, de comportements, naquit l’islam rompant avec les croyances polythéïstes antérieures conférant à la femme, déjà à travers Khadija, un statut spirituel sinon supérieur à celui de l’homme du moins égal. Aussi, le prophète s’efforçait-t-il, du mieux qu’il put de la hisser de son statut de valeur marchande inférieure au chameau, dans une société pré-islamique ancrée dans des traditions tribales, patriarcales, profondément misogynes. Les exemples de Aïcha la théologienne, seconde épouse du prophète, guerrière juchée sur son chameau, et de la nomination par le prophète d’une femme, imam suffisent à eux seuls pour témoigner de la fabuleuse révolution féministe ayant cours sous l’égide de Mahomet. De plus contre son gré, le prophète hautement spirituel, s’emploie à s’occuper d’organisation de la communauté des croyants en s’efforçant de composer avec certaines traditions tout en abolissant d’autres sans faire mention de code vestimentaire particulier si ce n’est que pudeur, décence devant être de mise.
Quand Mahomet vint à mourir, les candidats à la succession, avides de pouvoir, se déchaînèrent piteusement, aussi y’aurait-il eu par les immédiats successeurs du prophète, falsifications des textes destinées notamment à renvoyer la femme à son statut antérieur relatif aux civilisations pré-islamiques d’où le mythe de l’islam mysogine. On attribue aussi au calife Omar une part du détournement du message de l’islam dans la direction à laquelle l’ont cantonné ses détracteurs, dont certaines restrictions emblématiques à l’encontre des femmes telle l’interdiction de fréquenter la mosquée le vendredi, de faire le pèlerinage à la Mecque. Ainsi fut battu en brèche une partie de l’apport Mahometain fondé sur l’égalitarisme social.
Aujourd’hui, l’islam se trouve réduit à des notions issues du salafisme limitant la charia, vaste ensemble de codes juridiques élaborés par des juristes, sur fond religieux, à ses aspects les plus désuets tels le port du hijab, la main tranchée du voleur…Le jihad, la guerre sainte qui pourtant, remonte d’après les orientalistes à la période de décolonisation, une forme de motivation pour se défaire de l’emprise du colonisation puis culminant avec les attentats du 11 septembre. Paradoxalement dès le 8ième siècle sous la dynastie des Abassides, des règles empreintes du droit humanitaire moderne s’exerçaient déjà : "quiconque tue un civil au nom de l’islam, trahit l’islam." Une religion comme les deux autres, somptueuse qui fait se prosterner devant Dieu, tout simplement…
existe t’il des prieres en araméen ?!? 😮
[b]les prières sont entendues de Jésus en toutes langues ![/b]
(notamment celles qu’IL donne lors du baptème dans le Saint Esprit,
à ceux qui LUI obeissent):
« ILS PARLERONT DE NOUVELLES LANGUES »
Marc 16:17
« Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru:
en mon nom, ils chasseront les démons; ils parleront de nouvelles langues; »
…
Actes des Apôtres :ch 2
« 4
Et ils furent tous remplis du Saint Esprit, et se mirent à parler
en d`autres langues, selon que l`Esprit leur donnait de s`exprimer. «
LE FRUIT DES BENEDICTIONS DE L’ISLAM : 30 MORTS PIETINES !!!!!
MALI
« Depuis 2003, le prêcheur Ousmane Chérif Haïdara, dans le cadre
des activités de son association « Ançar Dine » commémore chaque
année, la naissance du prophète Paix sur Lui (Maouloud), en
organisant des soirées de prières et de bénédictions.
Une trentaine de personnes, majoritairement des femmes, a trouvé
la mort lundi soir dans le stade Modibo Keita de Bamako rapporte
Ouest France. Un large public était rassemblé pour écouter la prêche
de Ousmane Madani Haïdara, un célèbre imam malien.
[b]La bousculade qui a dégénéré a eut lieu en fin de prêche
« lorsque la foule a voulu aller toucher l’imam » précise le journal[/b] ».