Il y a 50 ans … mort d’Albert Camus

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Le 4 janvier 1960, Albert Camus se tuait sur une route de l’Yonne. Cet immense écrivain, prix Nobel de littérature 1957, laisse une œuvre qui, encore aujourd’hui, continue d’influencer de nombreux auteurs par sa force et son humanisme.

Une enfance au soleil

Albert Camus est né à Mondovi, en Algérie, le 9 novembre 1913. Il n’a pas connu son père, mort à la guerre en 1914.

De son enfance, il gardera toute sa vie le souvenir de la pauvreté mais aussi du soleil méditerranéen. Il attrape la tuberculose à 17 ans. A la même époque, il découvre la philosophie grâce à son maître Jean Grenier et l’envie d’être écrivain. « Il me faut témoigner » note-t-il dans ses Carnets.

Le militant

En même temps, cet humaniste milite activement contre le fascisme, pour la paix et pour l’avènement d’une culture populaire. Son bref passage au parti communiste lui apprend à se méfier de l’endoctrinement et que la morale ne doit jamais céder à la doctrine politique.

Son engagement se manifeste dans des activités théâtrales : directeur de troupe, acteur, metteur en scène, adaptateur, Camus est un homme de théâtre complet.

Il prend la direction du journal Combat en 1943. En 1944, il rencontre Jean-Paul Sartre avec qui il se lie d’amitié jusqu’à leur brouille en 1952. La guerre d’Algérie fut pour lui un déchirement car il se refusait à légitimer tout terrorisme et ne pouvait ni approuver la révolution algérienne ni  les excès des « Ultras ».

Son œuvre

Camus incarne ce que Sartre salue comme « l’admirable conjonction d’une personne, d’une action et d’une œuvre. » Romancier, essayiste, dramaturge, journaliste, Camus s’essaya à tous les genres littéraires. Retenons parmi les œuvres majeures : les pièces « Caligula » et  « le malentendu » ; les romans « l’étranger » en 1942 (qu’il résume ainsi : « Dans notre société tout homme qui ne pleure pas à l’enterrement de sa mère risque d’être condamné à mort. » et « la Peste », prix des critiques 1947. « Le premier homme » est un roman inachevé sauvé de l’épave de la voiture accidentée.

Camus reçut le prix Nobel de littérature en 1957.

Pour en savoir plus : on trouve sur Internet de nombreux documents sur la vie et l’œuvre de ce grand écrivain qu’il faut lire et relire.

Vous pouvez trouver un résumé de son roman le plus lu, « l’étranger » http://www.alalettre.com/camus-oeuvres-etranger.php

Je vous conseille aussi de regarder l’émission de télévision « Bibliothèque Médicis » du 11/12/2009 sur la chaîne LCP dans laquelle la vie et l’œuvre de Camus sont évoquées avec notamment sa fille Catherine.  http://www.publicsenat.fr/vod/bibliotheque-medicis/albert-camus/jacques-ferrandez,catherine-camus,virgil-tanase,agnes-spiquel/63388

3 réflexions sur « Il y a 50 ans … mort d’Albert Camus »

  1. La semaine prochaine, mercredi, un film sur Camus sera diffusé sur France 2 avec Stéphane Freiss dans le rôle de l’écrivain.

  2. [b]Merci vieilleforge, je ne le manquerai pas, mais d’ici peu (l’an prochain pour maintenant), j’aurai l’occasion de revenir sur cet immenses écrivain.
    Ne craignez rien, votre article et le mien ne feront pas doublon,
    Je ne peux rien dire de plus, sauf que : mais même mort, le pauvre Albert Camus, divise encore bon nombre d’éctivains et de journalistes
    A bientôt
    SOPHY[/b]

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