Vendredi après midi, un vigile du supermarché Maxicoop échappe de peu au pire, il ne doit la vie sauve qu’a l’incompétence du tireur. Pascal Hameau, gérant de la supérette témoigne, «suite à une tentative de vol de la part de deux jeunes femmes, le vigile est intervenu pour les appréhender»
« La première, interpellé par le vigile, se débat et parvient à sortir du magasin accompagnée par son acolyte qui s’est débarrassé des marchandises dans les rayons.

« La première, interpellé par le vigile, se débat et parvient à sortir du magasin accompagnée par son acolyte qui s’est débarrassé des marchandises dans les rayons.
Elles sont revenus, accompagné de plusieurs jeunes, qui sont tristement connus dans la ville pour leurs méfaits et bagarre en tout genre » la suite se passe comme dans un film américain, un membre de la bande, Thomas Goossens, pénètre dans le magasin, se place derrière les caisses, sort une arme, met le vigile en joue et fait feu, ratant le vigile. Fuyant le magasins après leur tentative ratée, ils seront interpellés par la gendarmerie peu après. Les caissières choquées par ce geste d’une violence inouïe ont été entendues par la gendarmerie à titre de témoin, nul doute que la peur d’un acte aussi violent restera ancrée dans leur mémoires pour longtemps. Le vigile s’en tire sans une égratignure, mais avec une belle frayeur, « il continue de travailler, mais, pour des raisons de sécurité, il n’est plus présent dans notre établissement pour le moment » rajoute Pascal Hameau. « Je pense qu’il faudrait les affecter à des travaux d’intérêt généraux, non seulement, ils gênent les clients, sont agressifs envers certains, mais en plus ils squattent sur le coté du magasins et jettent leurs déchets à terre, je suis obligé de payer un employé pour ramasser leurs ordures, cela serait utile de les voir les ramasser». Le service de sécurité à été renforcé pour ces prochains temps, « On les repère assez vite, il faut dire qu’ils sont toujours coiffés d’une casquette, mais on ne peut malheureusement pas leur interdire l’accès au magasin, surtout que parfois, ils sont alcoolisées et, pour éviter la bagarre, on préfère les surveiller de loin ». Exaspéré par les nombreuses exactions de la bande le gérant souhaite que l’auteur des faits soit puni. Présenté en comparution immédiate, le juge adécidé de son sort cet après midi au tribunal d’Amiens.