Même si j’aime lire les romans d’horreur, il m’arrive de me plonger dans des histoires vécues, celles qui nous font venir les larmes aux yeux. C’est en recherchant ce genre de témoignage que je suis tombée sur un livre bouleversant et éprouvant à lire. Richard Pelzer nous raconte son enfance, une enfance non pas fait de rires et de joies mais de cris et de larmes. Son livre est terrible et mérite d’être connu pour sa formidable volonté de vivre.
Le récit commence paisiblement… et on découvre petit à petit le terrible calvaire que doit endurer, au quotidien, le petit garçon. Il aurait tant voulu avoir une vie normale d’enfant avec ses joies et ses peines. Au lieu de cela, il doit subir constamment les mauvais traitements d’une mère imbibée d’alcool et violente. Face à ce drame qui se joue sous ses yeux, son père ne réagit pas et préfère s’absenter. Richard se retrouve donc seul avec cette mère qui sombre de plus en plus et devient littéralement incontrôlable au fil des pages.
Les années passent mais le quotidien semble figé par le temps. De plus en plus seul, Richard a su s’adapter et revêtir une espèce d’armure qui l’empêche de basculer définitivement dans la folie. Face à ce terrible témoignage, nous restons sans voix en se demandant pourquoi est-ce que les services sociaux ne sont pas intervenus… Pourquoi avoir laissé ce pauvre petit-être seul face à sa peur, aux maltraitances et à la douleur.
Et pourtant, Richard arrive à trouver tout au fond de son coeur une petite étincelle qui l’aide au fil des jours. Je reconnais qu’après avoir lu les 368 pages du témoignage, j’en suis ressortie toute bouleversée, les larmes aux yeux. Il est affreux de penser qu’en ce moment même, partout dans le monde, de pauvres petits enfants souffrent, souvent en silence face à la cruauté des adultes.
Apprenons donc à voir les signes de maltraitance chez les touts petits… Ces petits bouts de choux qui ne savent pas encore bien s’exprimer correctement, qui ne comprennent pas pourquoi leur père ou leur mère les déteste tant…
Ce qu’ils recherchent, c’est simplement un petit peu d’amour…