Il faut tuer les vieux (4… et sans doute pas dernier)
Et voilà ! Je dois reprendre la plume à l’occasion de la sortie malheureuse décidée par une maison de retraite à Chaville. Beausoleil mais pas pour tous !
A entendre les infos, c’est un tollé contre cet établissement, une honte pour avoir ainsi traité une nonagénaire. Un scandale qui mérite que l’Etat mène une enquête. Haro sur la direction. Les medias adorent le compassionnel immédiat. Et pour la réflexion on attendra.
A lire ou écouter davantage à propos de cette triste affaire, la tonalité change. Si c’est avéré, cette dame, en bon état physique, n’avait pour tare que son âge. De plus, elle avait des enfants. 4 si j’ai bien entendu.
On ne peut pas dire qu’elle était nécessiteuse avec une pension de 2700 euros. Ce qui aurait dû permettre de payer, au moins une grande partie des frais de son accueil dans cette maison. Lui avaient piqué le chéquier, ses chérubins ?
On apprend aussi que ses deux fils ont des situations les écartant loin du monde des smicards. Un gynécologue n’est pas un travailleur pauvre. A l’ombre des jeunes femmes enceintes…
On nous dit que la dette s’élevait à 40 000 euros. La direction avait une générosité coupable. Ce qui sous-entend que cette brave dame était sous tutelle. Mais pas une tutelle de proximité puisque le directeur de Beausoleil n’a constaté que 2 visites en 18 mois. Devait pas être sympa, la maman !
M’est avis qu’un air de famille sentant le roussi présidait à sa fin de vie. Sordide!
Peut-être que la mémé dérangeait sa charmante progéniture. Et qu’il fallait la caser gratis dans un coin en attendant que le muguet lui pousse sur le ventre !
L’âge n’est pas une maladie. Mais qu’est-ce que c’est casse-pied un aïeul qui n’arrête pas de vivre ! Qui résiste même !
Ici ou là, c’est le dévouement d’enfants dont un parent souffre d’Alzheimer qui est loué par la société. Quand la bonne société n’arrive pas à éteindre ses ancêtres, on accuse l’asile où on l’a « placée » d’irrespect. Facile le truc !
Pitié pour cette dame ! Ouh ! pour le directeur chargé gratuitement de loger, nourrir, veiller le colis qu’on lui a livré comme si sa maison de retraite s’appelait Shurgard.
PS les références des précédents articles sur le même sujet :
www.come4news.com/il-fau-tuer-les-vieux-942499
www.come4news.com/il–faut–tuer-les-vieux-2-45952
www.come4news.com/il-urge-de-tuer-les-vieux-353967
Ah Jacques çà ne date pas de maintenant, mais on y arrivera, le 9 Mai 2010, je disais déjà ceci :
[url]http://www.come4news.com/probleme-de-retraites-tuons-nos-vieux-721758[/url]
[b]Au choix: soleil vert ou soleil rouge?
Bonne année Jacques[/b]
Bonne Année Zectron. Un soleil pour tous.
c’est vrai que les médias blâment la maison de retraite alors que personnellement, ce qui me choque c’est l’attitude des enfants, non contents de se débarrasser de leur génitrice, ils « oublient » de payer pour, c’est vraiment minable
et à son arrivée, personne pour l’accueillir en plus !
D’accord avec [b] nou [/b], c’est surtout l’attitude de ces enfants qui ne veulent pas s’occuper de leurs « vieux parents » qui est blâmable ! Pourquoi ? Parce qu’il FAUT absolument s’occuper d’abord de soi, de son plaisir, de son ambition… Bref, pas d’empathie avec les vieux ronchons !
Tristesse…
[b]La « rentabilité » des maisons de retraite est au delà de toute raison: entre les salaires pharamineux, dépenses somptuaires et avantages inouïs des directeurs ainsi que leurs familles et les maigres émoluments versés au personnel en sous-nombre il y a de la marge! sans oublier les organismes financiers qui récupèrent leurs prêts à des taux usuraires … j’oubliais les bureaux d’études (tenus par des beaux-frères, oncles ou cousins …)[/b]
Au prix des maisons de retraite prenez une personne agée chez vous elle paiera un emploi et une partie du logement. Un retraité hors de ces maisons = un emploi de créé. Va falloir y passer ou bientôt les gens garderont les parents chez eux pour cumuler les revenus ensemble pour tenir.
PS: Si vous avez une résidence secondaire transformez-la en hébergement…
Les solutions humaines arrivent quand la force s’impose…
PH
Bonsoir les gens.
Bonne année a celles et ceux a qui je ne l’ai pas dis !
Les maisons de retraites,ces hospices de toujours,sont aux mains de gens sans aucun scrupule.
Je suis en accord parfait avec Zelectron suite a son commentaire. »La rentabilité »des maisons de retraite,faudrait qu’un gouvernement mette les pieds dans le plat,revoir la législation pour ces nouveaux mouroir,j’y es bossé fut un temps,c’est immonde pour restez correct,surtout de nos jours…
Néanmoins,le raisonnement de Phillipus tient lui aussi la route,la solidarité et lien de parenté devrait revoir le jour,mais pour changer les mentalités c’est autre chose !!!
Bye les gens et bonne soirée.
Dans ce monde capitaliste, la prise en charge des personnes âgées est un marché. Un marché comme un autre.
Les structures qui prennent en charge les vieux sont des entreprises -ou quasiment. Le but est le profit. Vous verrez que dans quelques années, il y aura des maisons de retraite cotées en bourse.
Quand on sait cela, on ne s’étonne plus de ce genre de situations. A la limite on s’en révolte, mais on ne s’en étonne pas.
Que se passe-t-il quand une personne ne paie plus ? La question de savoir si c’est parce que les enfants veulent faire des économies ou parce que la personne n’a plus de ressources ne se pose pas : quand un client ne paie pas son téléphone, on coupe la ligne, quand un vieux ne paie plus le loyer, on le fout dehors.
Le directeur n’est qu’un pion dans l’histoire : il a une hiérarchie au sommet de laquelle des actionnaires qui demandent du chiffre. Pas du confort pour les résidents, du pognon. Comment voulez-vous que le dirlo remonte des bénéfices si il garde des pensionnaires qui ne rapportent rien ?
Ne tombons pas dans ce travers qui consiste à trop plaindre les vieux : n’oublions pas que ce sont eux qui ont voté massivement pour le libéralisme et ses privatisations à outrance.
Ils ont voulu virer ces fonctionnaires communistes et mettre des entreprises à la place.
Ils ont voulu de la privatisation.
Eh bien, maintenant, ils vont en bouffer à dose létale.
Bonsoir Poisson rouge.
Vous écrivez dans votre dernier paragraphe:
« Ne tombons pas dans ce travers qui consiste à trop plaindre les vieux : n’oublions pas que ce sont eux qui ont voté massivement pour le libéralisme et ses privatisations à outrance.
Ils ont voulu virer ces fonctionnaires communistes et mettre des entreprises à la place.
Ils ont voulu de la privatisation.
Eh bien, maintenant, ils vont en bouffer à dose létale ».
Quelque part y a du vrai,mais que demander aux chèvres d’hier comme aujourd’hui de penser par eux mêmes si ce n’est que de vivre pour eux mêmes ???
Faudrait que ça claque au sein de ce monde afin que les gens puissent comprendre et se souvenir des valeurs comme tolérance,entraide,solidarité et j’en passe.Voter est un leurre,c’est ce que l’on devrait apprendre aux futurs générations !!!
Puis tout cela est un peu hors course,que ces enflures de législateurs se penche sur les hospices tirelires et autres fonctions ou l’humain devient un objet,un certain capital !!!
Bye et bonne soirée.
Humaniste,
Si même vous, vous reconnaissez qu’il y a du vrai dans un paragraphe pareil…
Humaniste est dans le vrai sur le point de l’analyse en exprimant…
« Quelque part y a du vrai,mais que demander aux chèvres d’hier comme aujourd’hui de penser par eux mêmes si ce n’est que de vivre pour eux mêmes ??? … »
L’homme reste au moment présent dans la peur du lendemain est ne recherche bien souvent que des réponses immédiates et quand il aborde la notion de changement, la il panique par peur encore de perdre une partie de ses acquis égoïstes. Les hommes s’enferment ainsi dans le système des choses au lieu de so’ivrir au principes de l’être au sein du collectif. Tout le monde parle de paix d’amour mais sorti du verbe chacun retourne à « ses » comptes personnels et non aux comptes du bien être de la société. La majorité des gens comptent sur la société, sur l’état, bref, sur les autres, seul au dernier souffle l’homme reste devant lui-même…
PH