J’ai fait ce rêve, d’une économie qui aurait pour fondement, le développement humain et la sauvegarde de la planète.

Cette économie répartirait la richesse produite de façon plus équitable. Elle permettrait aux hommes et aux femmes de mieux vivre ensemble et de s’émanciper.

(*)

Et si elle existait déjà ?

On l’appelle l’économie sociale et solidaire !

Cinq grands principes régissent ces entreprises :

–         La mixité des ressources (privées et publiques),

–         La liberté d’adhésion,

–         La non-lucrativité individuelle,

–         La gestion démocratique, (une personne=une voix),

–         L’utilité collective ou/et l’utilité sociale du projet et non au service d’une seule personne.  

Ce sont les mutuelles, les coopératives, les associations et les fondations.

Les domaines de l’agriculture, des assurances, des banques, des services à la personne, l’agriculture, le bâtiment, la santé, l’éducation sont concernés par cette forme d’économie.

Elles représentent en France près de 10% des emplois et  augmentent en moyenne de 1,3% par an depuis 2006.

Cette économie n’est pas virtuelle, elle est réelle. Elle produit des richesses qui sont bien concrètes.

Extraordinaire… ces emplois, plus de deux millions, ne sont pas délocalisables.

 

Nous ne pouvons pas utiliser exclusivement des services et des biens, produits par l’économie sociale et solidaire. Son rayonnement est encore minoritaire. Elle n’a pas pour ambition de bouleverser l’ordre économique mondial, du jour au lendemain.

Elle est ce que j’appelle « la posture du colibri ».

Il y eu un incendie dans une forêt, tous les animaux prirent la fuite. Seul le colibri décida d’aller récolter, avec son bec, des gouttes d’eau pour éteindre l’incendie.

Cette posture considère que le plus petit acte a du sens. Il s’agit d’avoir une emprise sur des lois économiques, si globales soient-elles. Chacun à son niveau, à son échelle peut jouer un rôle déterminant dans le système social et économique.

Pour mieux visualiser cette économie, voici l’exemple d’un de ces « colibris », le Chenelet dans le pas de Calais.

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En cette période, où l’économie capitalistique produit plus de dégâts que jamais, il nous reste encore quelques petits leviers pour tenter d’inverser la tendance, ou du moins de l’atténuer !

 

(*) Logo du comité de développement de l’économie solidaire du Cambresis