Changer. Choisir. Décider. Faire marche arrière ou évoluer. Se remettre en question. S’ imposer au lieu de subir. Voir au lieu de se cacher les yeux. Prendre les devants, et devenir le principal acteur-décideur de sa vie.
Nous les occidentaux, si fiers de notre confort, de notre bonne santé, de notre instruction, de notre soi-disant pouvoir de décision. Nous les influents de ce monde. Nous les privilégiés de la vie. Nous qui sommes nés du bon coté de la frontière, avons troqués la pureté de l’ existance pour une seule façon d’ exister:
Ainsi, tellement éloignés de tout, nous avançons tous dans la vie avec une seule conviction:

Vivre bien c’ est jouir.

Voilà à quoi se résume finalement nos existences d’ occidentaux.
Notre eau potable, nos supermarchés, notre électricité. Nos vies.

Oui, Vivre bien aujourd’ hui, c’ est jouir.

Avec la satisfaction de faire partie de la petite tranche d’ humain qui, sur cette planète, s’ est octroyée le droit de vivre à crédit en épuisant tout le reste.Notre façon de vivre, la "meilleure", n’ est possible qu’ à la condition d’ épuiser tout ce qui nous entourent:

Les habitants du monde meurent chaque jours pendant que l’ on jouit de leur nourriture, de leurs ressources naturelles, et de leur droit à la vie.
Les forêts et les mers de la planète ne sont plus que les carburants de nos existences capitalistes.
Les animaux ? de la chair, de la fourrure ou des expériences de laboratoire.
C’ est un fait: en prétextant améliorer sa condition, l’ homme blanc a fini par détruire tout ce qu’ il l’ entoure, convaincu de l’ inutilité de tout ce qui n’ est pas le fruit de son incroyable intelligence:

La nature, les ressources, les animaux, les autres.

Certains parmi nous ont franchi le cap, en arrêtant de croire à la fatalité, que la vie était ainsi, qu’ un seul différent ne changerait pas la majorité.
Et à défaut de changer le monde, ils ont décidés de se changer, tout simplement.
Parfois pour alléger leur âme si lourde du passé d’ honteux exterminateur de la vie de l’ homme blanc. Parfois pour suivre des convictions qui ont fini par prendre le pas sur l’ absence de croyances de leurs concitoyens. Parfois pour un dieu, pour une icône pour une façon de vivre. Parfois pour le coeur.

Tous sont devenus bien différents. Libre penseur d’ une vie placée au centre même de l’ existence: là où tout se rencontre:

La nature, les ressources, les animaux, les autres.

Il aura suffi d’ une vidéo pour ma part. Une vidéo qui déchaîna en moi une véritable déferlante. Une vidéo durant laquelle on ressent tant de dégoût, de tristesse, de pitié et de haine que l’ on en sort changé à jamais. Une vidéo difficile mais inévitable, pour en finir avec tous ceux qui ne veulent pas voir.

Il faut voir pour savoir. Il faut pleurer pour ressentir. Il faut comprendre pour agir. Ainsi s’ achève ici le chemin de l’ horreur. Ainsi commence celui de la rédemption, de la réflexion et de la prise de conscience. Ainsi commence une vie meilleure.
Je demande à tous ceux qui, à ma plus grande satisfaction, ont témoigné des commentaires les pus emplis d’ humanité durant cette saga de l’ horreur humaine, un dernier effort. L’ ultime effort. Celui qui les changera pour de bon.
Et soyez sûr d’ une chose: votre vie va s’ améliorer, car on gagne toujours à vouloir être…humain.
A tous ceux-là d’ avance je dis bienvenue. Bienvenue sur la terre-mère. Bienvenue parmi les humains. Bienvenue dans la vie, la seule, la vraie.

 

Bienvenue sur Terre.

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Earthling, Terriens , un mal nécessaire.