Hugues Le Bret jamais entendu parlé jusqu’à ce jour ! … Il existe bien un Brett Hughes sur Wikipédia mais c’est un joueur de football australien ! Un pro de la communication paraît-il ? Par rapport à Jacques Séguéla et Thierry Saussez, c’est un illustre inconnu qui essaie de se faire une place au soleil avec l’affaire Kerviel, encore quelqu’un qui crache dans la soupe !

J’ai bien trouvé dans un petit coin sur le Net son CV (http://groupe.boursorama.fr/FR/pdf/CV-HLB.pdf) : Hugues Le Bret ; Président Directeur général de Boursorama ; Né en 1963 ; Formation : diplômé de l’ISG (1988) ; Parcours professionnel : Président Directeur général de Boursorama (2010), directeur de la communication du Groupe Société Générale (1999-2009), directeur Général du groupe Euro RSCG Finances après sa fusion avec ABW (1996), président Fondateur de la société de communication ABW SA (1994-1996), directeur du Développement de Média-Finance du Groupe Publicis (1991-1994), journaliste au Journal des Finances (1985-1990), analyste financier à la société de Bourse Courcoux Bouvet (1984). Pas de quoi faire soulever les foules…

Monsieur Le Bret a juste trouvé un moyen de se faire mousser en écrivant ce livre sur l’affaire Kerviel. De la vraie com’, car il se sentait certainement en perte de vitesse et voulait rebondir. C’est un opportuniste de première qui a profité de ses relations avec Daniel bouton (PDG de la Générale) pour gravir les échelons.

A part quelques indiscrétions, et en lisant quelques extraits (dans Le Figaro entre autres) et en écoutant ceux qui l’ont lu et ses interviews sur les médias, rien de neuf sur le plus grand scandale politico-financiaro-judiciaire de ces dernières décennies.

Et quelle prétention et ignorance dans son titre : « La semaine où Jérôme Kerviel a failli faire sauter le système financier mondial. ». Encore une fois c’est du gallo-centrisme et de la mégalomanie pure chez ce Monsieur soi-disant spécialiste de la Finance. Jamais, au grand jamais, même dans les pires crises boursières, la Bourse n’a chuté sans passer par des rebonds techniques, et les mécanismes de fonctionnement des bourses sont si sophistiqués actuellement avec des tas de stops et des suspensions de cours (lorsque la baisse dépasse les 5 ou 10 %), qu’il aurait été quasiment impossible que la SG puisse perdre 50 milliards d’euros. Surtout lorsqu’on sait que l’on a assisté à un rebond technique quelques jours après le débouclage des positions. Rien qu’un titre ronflant très publicitaire avec peu de révélations derrière !!!

Les centaines de milliards perdus depuis trois ou quatre ans par les banques, surtout américaines, en faillites et celle retentissante de Lehman Brothers, c’est autre chose, on évolue sur une autre planète. Le système financier international n’a pas sauté, mais ça viendra peut-être un jour…