Après sa victoire dans l'Iowa, Barack Obama, longtemps ignoré par les Républicains, est devenu le candidat à abattre, sauf pour Huckabee…

Le 3 Janvier était une consécration pour Barack Obama. Vainqueur du caucus de l'Iowa, le candidat devenait officiellement un candidat dangereux, un candidat sérieux avec qui il faudrait compter. Les Républicains ne s'y sont pas trompés et ont délaissé leur cible habituelle, Hillary Clinton, pour s'en prendre au jeune politicien…

Rien de nouveau, c'est toujours l'inexpérience d'Obama qui est mise en avant par Giuliani. L'ancien maire de New York souligne également ce qu'il décrit comme des dangers du programme Obama. Celui-ci souhaite en effet retirer les troupes américaines d'Irak au plus vite et ses mesures amèneraient, toujours selon Giuliani, une augmentation des impôts…


Les candidats Républicains s'en sont donnés à cœur joie pour descendre en flammes le Démocrate. Une exception est quand même à citer, Huckabee, le Pasteur baptiste de l'élection, qui a décrit Obama comme un candidat «sympathique» qui était capable de «toucher du doigt la volonté des américains», propos rapportés par l'Express.

Déclaration sincère ? Coup médiatique ? Huckabee tente t-il de sortir de ces sempiternels coups bas qui font la joie de la Presse et le désespoir des électeurs ? Est-ce là une façon de rogner des votes en montrant qu'il n'est pas opposé au Démocrate, même si son programme est fondamentalement différent ?

Une chose est sûre, la course vers le «Super Tuesday» du 5 février continue…