Après sa victoire dans l'Iowa, Barack Obama, longtemps ignoré par les Républicains, est devenu le candidat à abattre, sauf pour Huckabee…
Le 3 Janvier était une consécration pour Barack Obama. Vainqueur du caucus de l'Iowa, le candidat devenait officiellement un candidat dangereux, un candidat sérieux avec qui il faudrait compter. Les Républicains ne s'y sont pas trompés et ont délaissé leur cible habituelle, Hillary Clinton, pour s'en prendre au jeune politicien…
Rien de nouveau, c'est toujours l'inexpérience d'Obama qui est mise en avant par Giuliani. L'ancien maire de New York souligne également ce qu'il décrit comme des dangers du programme Obama. Celui-ci souhaite en effet retirer les troupes américaines d'Irak au plus vite et ses mesures amèneraient, toujours selon Giuliani, une augmentation des impôts…
Les candidats Républicains s'en sont donnés à cœur joie pour descendre en flammes le Démocrate. Une exception est quand même à citer, Huckabee, le Pasteur baptiste de l'élection, qui a décrit Obama comme un candidat «sympathique» qui était capable de «toucher du doigt la volonté des américains», propos rapportés par l'Express.
Déclaration sincère ? Coup médiatique ? Huckabee tente t-il de sortir de ces sempiternels coups bas qui font la joie de la Presse et le désespoir des électeurs ? Est-ce là une façon de rogner des votes en montrant qu'il n'est pas opposé au Démocrate, même si son programme est fondamentalement différent ?
Une chose est sûre, la course vers le «Super Tuesday» du 5 février continue…
Huckabee : Obama, un candidat «sympathique»
AU FOND DE L’INCONNU
IL Y A LES CONQUÊTES NÉCESSAIRES
Un vulgarisateur scientifique américain bien connu et savant de la NASA, le professeur Carl Sagan est l’auteur entr’autres, avec sa femme Linda, du fameux « message spatial » gravé sur « Pioneer 10 » à l’intention d’éventuelles civilisations extra-terrestres, rencontrées un jour – qui sait – à travers notre Galaxie. Le professeur Sagan manie très bien l’humour et adore l’allégorie. C’est donc par une parabole, que le 10 avril 1978, Lucien Bonnet lui adresse ce message :
Montréal, le 10 avril 1978.
Cher M. Sagan,
Il arrive parfois qu’un rêve devienne réalité. C’est le cas aujourd’hui. Par l’entremise de M. Emil P. Ericksen, fonctionnaire au Consulat Général des États-Unis d’Amérique à Montréal, je communique avec l’homme de Science Américain dont j’admire le plus les travaux et les recherches.
Au professeur Carl Sagan et à son épouse qui, aux approches de l’an 2000, pensent que les temps sont venus de signaler, par des messages tangibles, à d’autres êtres intelligents possibles de l’univers la présence de notre humanité terrestre, qu’il me soit également permis d’adresser un message simple, issu de patientes recherches. Ce message, je le formule comme suit :
« À l’échelle cosmique comme à l’échelle terrestre, l’obscurité ou la noirceur fait partie intégrante du processus de la lumière et de la couleur ».
Mon but est de vous entretenir de ce sujet particulier et des raisons qui m’ont amené à effectuer ces recherches dans le contexte des problèmes d’un petit pays, tourmenté comme son relief, où je suis né et qui m’a vu grandir, dont le nom « Haïti » signifie « Terre de montagnes ». Ce pays connaît depuis assez longtemps certaines difficultés inhérentes à toute collectivité confrontée à un problème d’identité. Au Canada où je vis et me suis bien acclimaté, ce sujet, cependant, motive toujours mes recherches, suscite mes démarches, explique l’audace de mes propos. Dans ce contexte particulier de conflits séculaires où s’affrontent l’intérêt et l’origine raciale, il importe d’aller au fond des choses. Parallèlement, il convient de signaler l’Optique, cette branche de la Physique énergétique où fleurissent encore, tenaces, à grand renfort de brevets d’invention et de secrets de fabrication, des tabous scientifiques aberrants sur la couleur, l’obscurité, la lumière. Toute recherche rationnelle de solutions originales, même avant-gardistes, au niveau de la Science comme des mentalités, semblerait ici nécessaire et préalable à l’établissement d’une situation d’équilibre.
N’étant pas un « savant », ( car dans ce domaine de l’Optique, les dits savants, comme l’autruche, se cachent la tête sous le sabble pour ne pas voir et reconnaître cette vérité), mais peut-être le plus obscur parmi les plus obscurs des chercheurs obscurs de tous les temps obscurs, je demande au professeur Sagan de m’accorder un insigne privilège : celui d’accepter que je lui confie, à toutes fins qu’il jugera utiles au succès de cette démarche, mes modestes résultats et la démonstration ou illustration que propose mon schéma. Sur une même pellicule photographique j’ai voulu réunir, à ma façon, des éléments et conditions que je crois indispensables à l’analyse et à la synthèse des couleurs. Voici donc quatre films dits « séparations de couleurs » et les épreuves couleurs à l’appui de cette donnée.
Les phrases que je vais citer sont de vous. Elles sont tirées d’une entrevue que vous accordiez au correspondant d’un magazine français et je cite : » … après Apollo, les savants ont été découragés. Vous savez pourquoi ils ont été découragés ? Parce que le ciel sur la Lune est noir. Ça les a déprimés. Vous croyez qu’il s’agit d’une blague ? Pas du tout. Les savants sont plus fragiles qu’il n’y paraît. Or le ciel de Mars est rose. Les voilà qui reprennent espoir ».4
4 Catherine Delaprée, « L’homme clef de Viking ; Et maintenant il faut tout revoir… »,
Le Point no 204 – 16 août 1976, pp. 48-49.
Je vois d’ici votre sourire et celui de madame Sagan qui semblent dire : « les roses ne vivent que ce que vivent les roses, l’espace d’un matin ».
L’énigme de l’espace n’en est pas à un matin près. Ses ténèbres, avec leur profondeur inouïe, toujours si secrètes et tellement intrigantes, à la limite du désespoir et de la déraison, de la peur et du dégoût, de la haine et de la damnation, par suite de l’ignorance ou de l’indifférence, cachent jalousement d’incroyables ressources bénéfiques à la Science qu’entrevoit seulement la perspicacité ou la sagesse de chercheurs avant-gardistes de la trempe et de la personnalité du professeur Sagan.
N’en déplaise à la « Genèse » biblique qui, de génération en génération, apprend à qui veut l’entendre de cette oreille que « Dieu sépara la lumière des ténèbres » (Ge 1,4), ni à Sir Isaac Newton avec son prisme qui nous en fait voir de toutes les couleurs laissant dans l’ombre la plus grande inconnue de tous les temps, l’obscurité elle-même, je tiens à souligner que « la rose noire de l’espace », arbitrairement niée comme valeur positive, toujours perçue négativement, discrète, si peu envieuse de la lumière qu’elle l’absorbe pour bien la conserver, l’obscurité, dis-je, a pu passer pour la négation même de la lumière alors qu’elle en est le prolongement.
Depuis que le monde est monde l’harmonie et la complémentarité existent entre la lumière et les ténèbres dont les effets, équivalents ou adéquats, judicieusement équilibrés à l’échelle cosmique, font penser, comme les Sages de toujours, que dans ce tout cohérent constitué par l’univers « rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme ».
La question que l’on se pose le plus souvent est celle-ci : « que serait notre vie sans lumière » ? Toutes choses égales d’ailleurs et selon, entre autres, la loi universelle de la conservation de la matière et de l’énergie, « que serait notre vie sans ténèbres » ? Dès lors, que l’on dise à volonté : « l’obscurité est une absence de lumière » ou « la lumière est une absence d’obscurité », n’est-ce pas là une simple question desémantique ? Réconcilier la lumière avec les ténèbres est un message simple que tout voyageur éventuel de l’espace, de type humanoïde terrestre ou extra-terrestre devrait pouvoir saisir sans trop de difficulté. Dans l’intérêt de toute civilisation avancée, obtenir une heureuse conjugaison des formes visibles et invisibles de la matière ou de l’énergie, c’est l’occasion de se dépasser soi-même en déplaçant ses propres limites.
La partie dite lumineuse de l’univers, si brillante soit-elle et si représentative qu’elle semble éclipser tout le reste laissé dans l’ombre par l’éclat de son propre rayonnement, ne saurait à elle seule constituer le tout qui se livre d’emblée à la perceptionet à la prospection des chercheurs. Encore faut-il qu’on veuille aller au fond des choses !
Le fond des choses est souvent voilé par les mentalités. Les mentalités sont fonction du cerveau humain. Il est intéressant de noter que ce qui fait le plus notre fierté, ce merveilleux cerveau humain, physiquement, à notre insu, fonctionne depuis toujours dans la plus complète obscurité. La boîte crânienne de l’homme, sans contredit, constitue le plus beau modèle de chambre noire qui ait été réalisé. Sur le plan strictement Optique comme sur le plan psychologique on devine aisément les blocages possibles. Quand on veut faire appel aux capacités supérieures de l’homme, on parle alors volontiers de « matière grise ». De la matière grise dans une chambre noire avec ou sans prisme quelle situation délicate ! Serait-ce là toute la subtilité ?
Du sol gris de la Lune, dans l’harmonie concertée des formes constructives visibles et invisibles de l’énergie lumineuse maîtrisée, la rose blanche et la rose noire du cosmos et la possibilité de roses de toutes les couleurs — de quoi faire rougir le ciel de Mars — posent le véritable défi de l’espace et du vaisseau spatial de l’ère moderne. Inertie, vitesse spectrale, vitesse égale ou supérieure à la vitesse de la lumière et réversibilité du phénomène savamment contrôlé, quelle synthèse nouvelle, mais aussi quelle libération ! Comparaison n’est pas raison mais la face cachée de la Lune, si mystérieuse soit-elle, n’est pas un chemin de non-retour.
À la limite de la lumière il y a l’obscurité. À la limite de l’obscurité on peut trouver la lumière. Réconcilier les « Fils de la lumière » (1 Th 5.5) — ceux du Zénith, du Soleil Levant ou du Soleil Couchant — avec les « Fils des ténèbres » (1 Th 5.6), pourrait peut-être devenir un jour une question de mentalité scientifique.
« Il y eut un soir et il y eut un matin… » (Ge 1,5).
Serait-ce là, Professeur, l’un des aspects harmonieux du cycle vital de l’espace ?
Je vous remercie de la bonne attention portée à la présente et vous prie d’agréer, monsieur Sagan, l’expression de mes sentiments distingués.
Lucien Bonnet
http://www.contact-canadahaiti.ca
VOIR: « Bill a ri et voici la lumière! »
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ILLE-ET-VILAINE – CONFÉRENCE
Le destin de l’univers : trous noirs et énergie sombre Le mardi 27 février 2007
Description
Dans le cadre des mardis de l’Espace des sciences, son équipe vous donne rendez-vous le mardi 27 février 2007 à 20H30, pour une conférence ayant pour thème : Le destin de l’univers : trous noirs et énergie sombre, par Jean-Pierre LUMINET, Astrophysicien, écrivain, Directeur de recherche au CNRS.
A l’occasion de la parution de son dernier ouvrage, Jean-Pierre Luminet fait le point sur les propriétés extravagantes des trous noirs : machines à produire de l’énergie, ordinateurs suprêmes, portes de passage vers d’autres univers, maelströms emportant dans leur ronde matière, espace et temps. Des microscopiques aux géants en passant par les stellaires, les trous noirs se révèlent aux astronomes selon une panoplie de phénomènes allant des hypernovae aux quasars, en passant par les sources X binaires et les lentilles gravitationnelles. Enfin, aux côtés de la mystérieuse énergie sombre, les trous noirs semblent devoir jouer un rôle prépondérant dans le destin à très long terme de l’Univers.
Entrée libre dans la limite des places disponibles. Séance de dédicaces prévue après la conférence.
Lieu
Espace des sciences Salle de conférences Hubert Curien Les Champs Libres 10 cours des Alliés