Le président de la commission statuant sur l’avenir de l’Hôtel de la Marine Valéry Giscard d’Estaing, ne souhaite pas que les contribuables soient mis à contribution pour la réhabilitation de ce bâtiment historique. Il privilégie un système d’auto-financement qui ouvre la porte à un partenariat public-privé.
L’ancien président de la République reste inflexible sur un point : il est hors de question que l’Etat vende (ou privatise) l’Hôtel de la Marine, siège historique de l’état-major de la marine nationale situé place de la Concorde à Paris.
VGE se montre en revanche ouvert à l’idée d’un partenariat public-privé (PPP) qui permettrait à l’Etat de louer les bâtiments à un groupe privé chargé de le réhabiliter selon un cahier des charges défini par le gouvernement et qui pourrait ensuite l’exploiter.
Une opération qui aurait le double avantage de ne pas coûter un centime aux contribuables (qui financent déjà pas moins de 56 musées publics à Paris !) et de garder un oeil sur la gestion des entrepreneurs privés, qui seront contraints de respecter leurs engagements en matière de préservation du patrimoine.
La situation de l’Hôtel de la Marine, que la Marine nationale doit quitter en 2014 pour s’installer dans le nouveau "Pentagone à la française" voulu par Nicolas Sarkozy, est bloqué depuis qu’un groupe d’intellectuels a lancé une pétition pour empêcher une vente de ce bâtiment d’exception.
La prise de position claire et équilibrée de l’ancien président de la République pourrait permettre de ramener un peu de sérénité dans les débats et sortir d’une impasse qui dure depuis plusieurs mois.