La mi septembre se profile, l’été est bel est bien terminé. Durant celui-ci, des dizaines de milliers d’enfants ont eu la chance de partir en vacances grâce à divers organisations : associations, comité d’entreprise, collectivité territoriales…L’épanouissement de chacun de ses bambins n’aurai pu avoir lieu sans le dévouement et la passion de ces volontaires de l’ombre plus connu sous le nom d’animateurs socio-culturels.
Cet été, ils étaient encore nombreux à endosser ce statut éphémère lors de la période estivale. Un métier polyvalent, exigeant, à responsabilité mais aussi passionnant, militant et humainement enrichissant. Hélas, la considération portait à ces hommes et ces femmes ne cesse de s’estomper : la méconnaissance du milieu par l’opinion public ainsi que les faits divers ayant lieu en accueil collectif de mineur (tel ce regrettable accident d’hydrospeed durant l’été) y sont surement pour beaucoup.
Néanmoins, n’oublions pas que ces animateurs,font preuve d’un dévouement hors paire et sont dotés des compétences diverses pour le bien être de nos jeunes générations : ils veillent à la sécurité morales, physique et affective des enfants qui leurs sont confiés, ils animent les veillés et autres activités, ils sont des référents et des modèle dans la vie quotidienne des jeunes..le tout pour un salaire journalier bien inférieur au SMIC et un temps de travail, le plus souvent, supérieur à 15h/jour.
De ce fait, réfléchissons, méditons et reconnaissons ensemble, le rôle fondamental de ces animateurs, qui permettent à l’enfant de s’épanouir en tant que futur citoyen, dans d’autre structure que la famille ou l’école. C’est ça l’éducation populaire, la formation et l’accès au savoir tout au long de la vie, étape impératif vers la cohésion sociale.
Merci à tous, à vous, animateurs et animatrices…
Bonjour et merci pour votre article et merci à ces animateurs !
c’est vrai qu’il faut patience et devouement pour encadrer et amuser ces chers petits anges; sans compensation pour des journées bien chargees.
bienvenue sur C4N
De tous temps et en tous lieux, ceux que vous appelez désormais animateurs socio-culturels ( çà fait plus chic que les moniteurs ou monos de mon temps) ont été des jeunes gens exploités, peu considérés et mal payés… Je ne suis pas certaine qu’ils sont (étaient ) si bien formés que cela mais beaucoup avaient grand besoin de ce travail pour poursuivre par ailleurs leurs études. Certains se dévouent ( se dévouaient) pour nos chères têtes blondes, d’autres n’étaient pas si responsables que cela et j’ai connu des nuits agitées entre les dortoirs des filles et ceux des garçons ainsi que des lendemains déchantants !!! Tout dépendait bien souvent de la personnalité du chef de centre …
Mais la faute à qui ??? POSONS NOUS LA QUESTION ….EDUCATION AU RABAIS, LOISIRS AU RABAIS,FORMATIONS AU RABAIS !!! Regardez ce que l’on fait en ce moment avec la formation des maîtres : démantèlement des IUFM !!! il s’agit là de l’avenir de nos enfants et petits-enfants et personne ne dit rien …alors les loisirs, vous pensez !!!
Super cachcleme et merci aux animateurs pour nos enfants, c’est vrai qu’ils sont chouettes ces monos et personne n’est à l’abri d’un accident! Il faut en effet être passionné et responsable pour faire ce travail injustement rémunéré, ce n’est pas le seul hélas… Il me semble que le bafa est le minimum requis pour être embauché en tant qu’animateur, les autres qualités s’acquièrent, à mon avis, davantage par l’expérience que par la formation et on ne peut pas non plus barrer la route aux débutants, il faut bien q’ils commencent un jour… Cependant je suis d’accord avec Mum pour déplorer le rabais dans le domaine de l’enseignement et de la formaton en général. A quand la taxe sur le rabais?:P