Le « commerce téléphonique » n’a pas de limite !

 

Que ce soit le samedi matin, quand on essaie de dormir, ou les après-midi de repos, il faut, invariablement, se coltiner au téléphone des personnes payées pour vous faire payer.

 

Et l’on a droit à tout : des tirages au sort généreux qui nous rapportent des cadeaux non désirés à condition de souscrire à un contrat quelconque, des humanistes qui souhaitent vous faire économiser de l’argent via des déductions fiscales, des partis politiques (eh oui !) qui vous font part de leurs projets par l’intermédiaire d’un message enregistré, des sondeurs…

 

Le plus amusant reste l’insistance des interlocuteurs : le type qui ne sait pas répondre se voit immédiatement proposer un rendez-vous pour l’éclairer dans ses démarches (les démarches de qui ?) ; le locataire qui affirme ne pas entrer dans la catégorie de salariés que vise la défiscalisation se voit harcelé de questions ; celui qui se dit « pas intéressé du tout » prend le risque de se faire enguirlander par le commercial ; l’inconscient qui raccroche au nez se voit rappelé dans les plus brefs délais pour expliquer sa conduite !

 

Bref : pas facile de faire ce que l’on veut quand on est chez soi !

 

Qui aime mieux dormir que d’écouter ces bavardages incessants doit prévoir de débrancher le téléphone. Pas de triomphalisme : il reste encore les téléphones portables, les boîtes mail et les boîtes à lettres.

 

Quand on sait combien de personnes contactées ne donnent pas leurs coordonnées à n’importe qui, on se demande comment ces personnes travaillent pour se procurer des informations censées rester plus ou moins confidentielles.

 

A ce rythme, on trouvera un jour dans son salon un commercial rentré par la cheminée, comme le père Noel, et qui proposera à l’habitant des crédits, voitures ou je ne sais quelle autre ineptie dont il n’a pas besoin !