His Airness : L’homme qui savait voler (Part III)

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His Airness : L’homme qui savait voler.

Jordan a dépassé les attentes qu’il avait lorsqu’il était gamin, il a réalisé ses rêves les plus fous et les plus beaux, et ce avec sa motivation, sa force d’esprit, son envie de se battre jusqu’au bout et ne pas rester sur un échec. Quel gamin jouant au basket ne rêve pas de devenir Michael Jordan en tirant un lancer-franc ? Aucun probablement, mais combien arrive réellement à se battre et se démarquer des autres ? C’était également son objectif, sauf qu’il n’a pas laissé tomber. Et a force d’acharnement il a prouvé que le travail portait ses fruits et que ça payait toujours un jour ou l’autre.    

 

 L’homme devenu Légende (dernière partie).  

 

 

Comment peut-on s’enlever du basketball à deux reprises et revenir à chaque fois plus fort ? Jordan c’est un peu comme un extra-terrestre, ou peut-être qu’il sort tout simplement du film « Space Jam ».
Avant tout je voudrais revenir sur sa deuxième retraite et sur son retour chez les Wizards.

 

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En 1999, une nouvelle saison va débuter, or Phil Jackson le coach ne sera plus de la partie, on apprend également que le départ de certains piliers de l’équipe des Bulls comme Pippen ou Rodman est imminent. C’est sans doute pour ces raisons que le 13 janvier 1999 Michael annonce sa (deuxième) retraite. On apprend également qu’il négociera avec George Shinn, le propriétaire de Charlotte Hornets. Jordan veut s’investir dans cette équipe mais le fait qu’on ne lui accorde pas assez de liberté à ses projets lui enlève cette idée de la tête. 6 jours après sa retraite, Jordan s’affiche comme copropriétaire et responsable de Washington Wizards, il s’occupe alors de tout ce qui est management, l’aspect de l’équipe, et doit prendre des décisions sur le personnel de l’équipe elle-même. Les discussions à son propos divergent, pourtant il arrivera à attirer de nouveau joueur comme Howard Juwan, Brown Kwame ou encore Strickland Rod. Michael est sûr à 99.9% qu’il se touchera plus un ballon sur les parquets de la NBA, mais pour tout le monde c’est évident c’est comme « jamais deux sans trois ». En 2001, il embauche son ancien entraineur des Bulls pour son équipe à Washington pour la prochaine saison, les rumeurs courent, c’est sûr Jordan est sur le point de revenir.

 

1.jpgEn septembre 2001, tout le monde l’attendais, et c’est sans surprise qu’il annonce un come-back avec son équipe des Wizards, il n’oublie pas non plus de précisé qu’il fera don de son salaire aux familles victimes des incidents du 11 septembre et du Pentagone. Il retrouve alors de bonnes statistiques, malgré les blessures qu’il enchaine, avec ses 22.9 points en moyenne par match, 5.2 passes décisives et 1.42 interceptions. Après soixante matchs, sa saison est coupée net à cause d’une déchirure du genou droit.  La saison suivante, Jordan jouera à tout les matchs, et imposera une moyenne de 20 points par match, 6.1 rebonds, 3.8 passes décisives et 1.5 interceptions.

 

Il est également le premier joueur de basketball de 40 ans a marquer 43 point dans un match, dans tout l’histoire de la NBA. A cet âge là, tout le monde est déjà à la retraite, tout le monde sauf lui. On peut dire qu’il attira du monde dans les tribunes, puisqu’en moyenne la salle comptait 20 172 fans par match à domicile, et 19 311 à l’extérieur, environ 20 000 personnes présentes juste ou presque pour voir Michael Jordan, la légende qui a fait trembler Chicago. Jordan aura marqué plus de 31 000 points dans sa carrière et pourtant l’épisode Wizards n’est pas vu d’un bon œil. Tout d’abord parce que celui ne lui aurait pas servit à grand-chose du point de vu collectif et Jordan aurait été trop imposant. Un jugement de certains fans, mais pas celui de tous. L’équipe ira jusqu’en playoff, mais a plusieurs reprises il montra son mécontentement par rapport à ses coéquipiers, leur manque de concentration et à leur jeu peu concluant qu’il n’hésitera pas à rappeler dans les médias. Pour Jordan, son équipe se doit d’être parfaite pour se hisser jusqu’en haut. Durant cette saison, il croulera sous les hommages. Alors qu’il n’a jamais joué à Miami, le 11 avril 2003, les Heats enlèveront le numéro 23 des maillots.  

Son dernier match sera donc contre Philadelphie, à l’extérieur, le 16 avril 2003. Il marque seulement 13 points, très peu par rapport à ce qu’il avait l’habitude de donner, ce qui fait quelque peu ralentir l’équipe en général. C’est ce jour où 21 257 personnes, ses adversaires et ses coéquipiers lui feront ovation et ce pendant 3 minutes. Un geste qui prouve qu’il a réussi, malgré son âge, il est toujours là à se battre, on ne regarde plus le nombre de point qu’il affiche, il a impressionne tout le monde, c’est plus que le King, c’est une légende.

 

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Jordan annonce sa troisième retraite, et celle-ci semble bien définitive. Cependant il retourne à son poste de responsable chez les Wizards. En mai 2003, il est licencié suite aux résultats peu concluants de la saison précédente.
Il en profite alors pour revenir aux sources, il passe désormais plus de temps avec sa famille et peu jouer au golf. Tous les ans, il organise son propre tournoi de golf Michael celebrity Invitational golf tournament, où tout les fonds récoltés seront des dons pour la fondation qu’il a créé M & J Endowment Fund. De plus il peu enfin se consacrer à la promo de sa marque à part entière, porté aujourd’hui part tout les basketteurs qui se respectent Air Jordan. Une marque qu’il a concrétisée au début de sa carrière en NBA.
Michael Jordan ne quitte pas le basketball pour autant, il ne va pas laissé autant d’années de basketball s’effondrer derrière lui puisqu’il est actuellement le propriétaire due la team Bobcats Charlotte.  

 

 

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Qui ne connait pas la marque Air Jordan ? Qui n’a jamais vu le Jumpman, logo représentant la détente de Michael, il est également servit pour son écurie Michael Jordan Motorsports.

 

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N’oublions pas non plus que Mike a eu un impact énorme sur la culture internationale. Tout le monde a déjà entendu son nom, certains ne savent peut-être pas qui il est, mais tout le monde en a déjà entendu parler.

De plus en 1993, il est allié au Looner Toons lors d’une publicité pour la marque Nike. Jordan se voit jouer un match de basketball en compagnie de Bugs Bunny contre un extra-terrestre. Amusant comme concept, si bien que cela donnera un film Space Jam, un film sorti début 1997 en France et tourné pendant sa retraite. Michael Jordan touche alors un public plus large, il touche alors les grands mais aussi les plus petits.

 

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En 1992, il fait apparition dans le clip de Michael Jackson, Jam. Un clip très drôle où Michael Jackson apprend à Michael Jordan à danser, et en retour Michael Jordan apprend à Michael Jackson à jouer au basketball. Pour les fans, ces images son considérés comme les plus belles de Mike, ce sont aussi des images qui réunissent deux personnes d’exceptions, deux légendes.

 

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De nombreux documentaires lui sont consacrés, comme Come Fly with me en 1989, un des plus connus His Airness toujours la même année, NBA : Ultimate Jordan en 2001, ou encore Air Time en 2003. A plusieurs reprises, il prête son image à des jeux vidéo. En 1988, il donne son nom à un jeu : Jordan vs Bird : One-on-One ou en 1994 au jeu Michael Jordan : Chaos in the Windy city. C’est avec grand enthousiasme qu’on le retrouve dans un des meilleurs jeux vidéo de basketball d’aujourd’hui: NBA 2K11 : le meilleur de tout les temps. Ce qui montre bien l’impact culturel qu’à eu Michael sur les nombreuses générations. On le retrouve également en 2003, mais cette fois-ci indirectement, dans le film Magic baskets. Un gamin rêve de devenir star de NBA, et concrétisera son rêve grâce à une paire de basket ayant appartenu à Michael Jordan.    

 

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Michael Jackson n’est pas un homme ordinaire, c’est un homme aux records d’exceptions. Il domine la NBA sur dix saisons, il est élu sept fois meilleur marqueur de la saison. Jordan c’est une moyenne de 30.1 points par match pendant sa carrière et 33.4 points en moyenne par match pendant les phases de finales. Il totalise 5 987 points en finales, le nombre me plus élevé jusqu’aujourd’hui en NBA. Sa carrière se termine avec un total de 32 292 points. Jordan c’est cinq fois le meilleur joueur de la saison régulière, six titres de meilleur joueur des finales, trois titres de meilleur joueur des All Star Game. Avec tous ces titres il est nommé comme étant le plus grand joueur de tout les temps. Un homme qui a fait rêver, qui fait rêver et qui continuera de faire rêver tant qu’il sera présent et que sa mémoire vivra. Michael Jordan, est une légende !

 

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"Il faut se fixer des buts avant de pouvoir les atteindre." Michael Jordan
 

"C’est juste Dieu déguisé en Michael Jordan. "Larry Bird

 "Tu n’as aucune chance quand tu joues contre lui; Il domine les gens avec sa volonté. Il ne joue pas avec ses skills et son talent divin, il joue avec sa volonté." Stephon Marbury

"Tu n’arrêtes pas Michael Jordan. C’est impossilbe. Tout ce que tu essayes de faire c’est contenir Michael Jordan" John Starks

 

Si vous êtes passionné de basketball international, si vous aimez jouer sur les playgrounds ou si  vous appréciez d’une manière ou d’une autre ce sport, rejoingez nous sur BASKETPASSION.

6 réflexions sur « His Airness : L’homme qui savait voler (Part III) »

  1. [b]Mandy,

    Les images de cet « homme volant » sont extraordinaires.
    Un champion hors norme qui laissera une trace indélébile dans l’histoire du baskett américain.

    bisous
    Sophy[/b]

  2. « Il faut se fixer des buts avant de pouvoir les atteindre. » Michael Jordan

    Magnifique, un homme qui a su faire de sa vie une réussite, et non pas se contenter de vivre facilement sur son succès.

    Bravo
    Bisou
    Gosseyn

  3. Sophy,

    Merci beaucoup ! C’est vraiment un grand homme, un modèle pour « Namour » (lol), qui se place bien avant Lebron james alors c’est pour dire ! J’ai vu de nombreux documentaire sur cet homme dont « His Airness » et c’est tout simplement fascinant, il peut tout faire, et il a fait du basketball bien plus qu’un jeu.

    Bisous à vous également
    Mandy

  4. Coucou Gosseyn

    C’est exactement ça !!!
    Merci en tout cas 🙂

    Par contre je n’arrive pas à bien aligner tout mon texte, ça fait pas très beau, et j’ai vu qu’à la publication de cet article il me manque un paragraphe, sur le fait que Michael Jordan est actuellement propriétaire de Charlotte Bobcats. Un problème avec mon traitement de texte word sans doute. Enfin bref.

    Merci !!!
    Bisous

    Mandy

  5. Quel sportif !
    Peu sont nombreux à avoir pris une retraire, à être revenu et a encore survolé sa discipline, même largement plus vieux que les autres !
    C’est à l’image du bonhomme, un homme travailleur, infatiguable et sur de lui, c’est pas de sitôt que l’on reverra un athléte pareil … le roi de son sport et pour longtemps !
    Supers articles, un succés aurait été largement merité ! Dommage que ce site n’aime que la politique ou les choses sans importances, continuez ainsi avec votre belle plume 😀

  6. Si il est revenu c’est surement pour montrer qu’il n’avait pas finit ce qu’il avait à faire, il avait bien des choses à montrer, le show n’était pas finit , oh ça non !
    C’est clair que c’est de loin de plus grand de ce siècle, il en aura marqué des esprit, nous sommes déjà deux ici 😉
    Sinon j’ai envie de dire, on ne peut pas plaire à tout le monde, dommage.
    Et tu peux me tutoyer 😉

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