Pour une bonne nouvelle, c’ en est vraiment une. Les deux journalistes français retenus depuis 547 jours en otages en Afghanistan sont libres et seront sur le sol français demain matin. On ne saurait imaginer la joie de leur proche pour cette libération  longtemps attendue. La nouvelle de la libération des deux journalistes est tombée vers 15 heures via un tweet de Reporters Sans Frontières : "Hervé et Stéphane sont libres!". C’est sûrement l’information du jour et même de la semaine. Passant en boucle sur toutes les télévisions tant françaises qu’internationales. Outre Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier, les trois interprètes qui les accompagnaient ont été également libérés.

 Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier sont des journalistes chevronnés. Ghesquière spécialisée dans les rapports de guerre, avait déjà couvert  le conflit des Balkans et a à son actif  des reportages d’investigations dans le monde  entier, du Cambodge au territoire contesté du Sahara occidental. Taponier lui, avait filmé par  le passé l’Afghanistan,  et notamment en 2000, le Nord du pays commandé par le général  Massoud, qui a été tué plus tard.

« Ils sont en bonne santé et ils seront dans quelques heures sur le sol français », a  commenté le Premier ministre François Fillon, à l’Assemblée nationale. C’est tout l’hémicycle qui a grondé à l’annonce de cette heureuse issue.

France 3, la chaine pour laquelle les deux journalistes réalisaient un reportage avant d’être enlevés le 30 Décembre 2009 a  immédiatement mis en place une vignette dans le coin supérieur gauche de l’écran montrant les visages des deux journalistes, avec le mot "libre" en grandes lettres blanches.

Le président Nicolas Sarkozy a remercié "tous ceux qui ont participé à la libération des otages" et salué le président afghan Hamid Karzaï pour la gestion de cette crise.

"La libération d’Hervé Ghesquière, Stéphane Taponier et de leur interprète Reza Din est une très grande joie et un immense soulagement", a  quant à lui réagi le ministre des Affaires étrangères Alain Juppé dans un communiqué. "Mes premières pensées vont vers nos deux compatriotes qui viennent de traverser une très longue épreuve".

S’il faut se réjouir de cette nouvelle, nous ne devrons pas oublier les autres otages français et d’autres nationalités retenus un peu partout dans le monde par des groupuscules extrémistes. LA question de comment et combien d’argent l’Elysée a payé pour libérer ces otages est sans importance. Celles leur vies comptent et vivement qu’ils puissent aujourd’hui  rentrer chez eux !!!!