Hausse baisse attrape-nigaud !        

Les gazés comptons-nous.       

Petit rappel du mouvement des dupes. Le prix du gaz est indexé sur le prix du baril. Cherchez une justification autre que financière réclame des reptations scientifiques qui nous échappent.       

Il arrive que le baril monte. Même qu’il double ou triple. Aussitôt le mètre cube de gaz lui emboîté la hausse. Que vous le vouliez ou non, le service rendu au bout du tuyau chauffe aussi.        

Il arrive que le baril baisse. Il a déjà baissé tandis que le gaz soudain amnésique ou désolidarisé l’ignore. Arrive un moment où les pigeons-râleurs roucoulent méchant, façon Hitchcock.        

Arrive l’explication. La prévention, la peur d’une rechute barilienne, la provision écureuil interdisent une baisse fut-elle temporaire. Vous auriez la douleur prochaine de voir votre énergie, dont on vous a vanté la souplesse d’utilisation – mais pas d coût-, remonter jusqu’à des hauteurs rebutantes.       

Admirable prévention façon vaccin et masques de GrippA.       

Cet exemple donne à penser qu’il en sera de même pour le reversement de la CCE ex Taxe Carbone. Jamais l’on en reverra une miette pour pigeon. Autant être prévenu. Il y a peu de chances que les bonus baissent, ou que les parachutes dorés se ferment. Tandis que les impôts, les taxes, les contributions diverses ont cette tendance haussière qui fait la joie de la bourse de notre argentier.

Que les gazés se rassurent, les électrifiés suivront.