Les craintes augmentent de plus en plus concernant d’éventuelles pénuries alimentaires en Haïti, après quelques vents violents et les pluies torrentielles de la tempête de sable ont causé des dégâts aux cultures.

Les travailleurs humanitaires et les fonctionnaires ont également averti que les inondations pourraient conduire à une forte augmentation des cas de choléra.

L’ouragan Sandy est blâmé pour les quelques 70 morts qu’il a causé dans les Caraïbes.

L’ouragan a aussi ravagé la Jamaïque et le Cuba le nettoyage est en train de se poursuivre.

Sandy, qui est un des ouragans les plus forts de l’histoire, a coupé le courant électrique à Haïti la semaine dernière à cause des pluies torrentielles et des inondations. Au moins 54 personnes sont mortes dans ce que le Premier ministre Laurent Lamothe a appelé de « désastre de grande ampleur ».

Il est à craindre que les inondations et les mauvaises conditions d’hygiène pourraient mener à une augmentation des cas de choléra qui a tué plus de 7.500 personnes dans l’épidémie qui a commencé depuis la fin de l’année 2010. Des centaines de nouveaux cas continuent d’être enregistrés chaque semaine.

Un autre gros souci est le dommage à l’agriculture. Plus de 70% des cultures, y compris les bananes et le maïs, ont été détruites dans le sud du pays, ont indiqué des responsables.

L’insécurité alimentaire, en particulier dans cette partie d’Haïti, a été depuis toujours une préoccupation majeure.La hausse des prix des denrées alimentaires dans le passé a parfois provoqué des manifestations violentes en Haïti.

En Jamaïque aussi, Sandy a causé des dommages importants aux cultures, y compris le café et les bananes.

Onze personnes sont mortes à Cuba, la tempête de sable est ainsi l’une des plus meurtrières de ces dernières années.

La province orientale de Santiago a été la plus durement touchée, avec des inondations et des glissements de terrain qui ont détruit les récoltes, ont privé les citoyens d’électricité et ont endommagé les bâtiments.

Le président Raul Castro, qui a visité la région ce dimanche, a prévenu que la reprise et la reconstruction vont prendre un certain temps.

« Ça a été dur, mais Santiago a longtemps résisté aux vents violents et aux guerres de toutes sortes. Elle surmontera l’incident dans un certain temps », a-t-il dit.