Grippe H1N1 : Le vaccin, fait des victimes.

L’Etat a acheté il y a peu, quatre vingt seize millions de doses de vaccin, contre la grippe H1N1.  

Une quantité vraiment très importante, alors que la pandémie n’était même pas avérée.

Et maintenant, que faire de toutes ces doses de vaccin, alors que 80% des Français, ne veulent pas se faire vacciner ?

Auraient-ils raison ? Peut-être n’ont-ils pas tort.

Le Gouvernement, fait alors passer un spot à la télévision, pour inciter les Français, très récalcitrants, à se faire vacciner.

De nombreux médecins, sont même contre la vaccination.

Et pourquoi, comme je l’ai entendu au journal télévisé, fait-on signer aux personnes se faisant vacciner, un papier ?

C’est étrange, serait-ce une décharge ?

 

Mais aujourd’hui, on comprend un peu mieux.

Car l’Afssaps, vient de signaler quatre vingt onze cas d’effets indésirables sur 100 000 vaccinations contre la grippe H1N1 et dont quatre cas, seraient graves et auraient nécessité une hospitalisation.

Deux personnes, souffriraient d’affection neurologique et plus précisément du syndrome Guillain-Barré.

C’est une maladie du système nerveux, survenant très souvent à la suite d’un épisode infectieux, viral ou bactérien, comme la grippe.

C’est une atteinte de nerfs périphériques, qui commence par des fourmillements dans les membres inférieurs et peut conduire à une paralysie rapide, débutant au niveau des jambes et remontant vers le haut du corps.

C’est une affection grave, qui peut être mortelle.

Suite à cette maladie, environ 5% des patients décèdent et 10% gardent des séquelles.

Le risque est nettement diminué, si la prise en charge du malade est précoce.

Voilà une nouvelle, qui n’est pas pour rassurer les Français déjà très frileux envers cette vaccination, contre la grippe H1N1.

Mais madame Roselyne Bachelot, tient à dédramatiser l’affaire, et ironise :

         « Si on fait la Une des journaux, à chaque rougeur sur l’endroit d’injection ou pour un mal de tête, on est mal barrés dans nos techniques de communication ».

Peut-être ne faut-il pas dramatiser, c’est vrai madame Bachelot.

Mais lorsque l’on ne connaît pas à long terme, les effets secondaires des produits utilisés pour cette vaccination contre, la grippe H1N1.

Que quatre vingt onze personnes, ont eu des effets indésirables, dont quatre cas se sont avérés relativement graves et alors, que nous n’avons aucun recul, concernant ces vaccins.

 

On est en droit, madame Bachelot, de se poser certaines questions.