Alors que partout on essaye d'encourager les populations à ne pas succomber à la panique, les autorités de Hong Kong ont tout simplement mis en quarantaine l'ensemble des clients et des membres du personnel d'un hôtel parce qu'un Mexicain atteint du nouveau virus de la grippe y aurait séjourné quelques heures.
Parmi les clients de l'hôtel, il y avait cinquante autres Mexicains… ce qui a provoqué la colère du président Felipe Calderón qui a qualifié la mesure « d'injustifiée » et recommande à ses concitoyens d'éviter de voyager à Hong Kong.
Les autorités de Hong Kong vivraient-elles toujours dans la hantise de l'épidémie de SARS qui avait principalement frappé l'Asie en 2003, tuant 800 personnes ?
Pourtant, si le virus actuel est à craindre, l'OMS rappelle que jusqu'à présent il ne s'est pas montré très létal, " seulement " 22 morts ont en effet officiellement été attribuées au virus A/H1N1 sur 900 malades recensés (vingt et un décès au Mexique et un au Texas), ce qui donne à cette nouvelle grippe un taux de mortalité d'environ 3 %…taux équivalant à celui de la grippe classique qui tue tous les ans de 250.000 à 500.000 personnes sans que les médias n'en fassent leur une.
Loin de moi l'idée d'amoindrir le risque de pandémie, mais nous sommes quand même loin des épidémies de peste ou de choléra, et il faut raison gardée.
Notons que parmi les personnes retenues dans cet hôtel se trouvent également onze de nos compatriotes qui furent bien surpris d'être piégés en Asie par un virus mexicain. À ma connaissance, notre gouvernement, bien que toujours prompt à voler au secours des otages, n'aurait pas encore réagi.
Plusieurs scientifiques s’inquiètent d’une possible combinaison des deux infections:
– La grippe aviaire H5N1, qui a tué plus de 60% de ses victimes, ne se transmet pas aisément d’une personne à l’autre.
– La grippe A(H1N1) peut quant à elle être véhiculée par un simple éternuement ou une poignée de main mais ne cause la mort que d’une petite fraction de personnes contaminées.
Que se passerait-il si les virus se rencontraient – peut-être en Asie, où la grippe aviaire est endémique – et se transformaient en une nouvelle infection hautement contagieuse, mortelle et capable de se propager dans le monde entier?
Les scientifiques ne connaissent pas le degré de probabilité d’un tel scénario, mais observent que la souche virale de la « grippe mexicaine » -un mélange jamais vu de virus porcin, humain et aviaire- s’est montrée particulièrement à même de saisir le matériel génétique d’autres virus grippaux.
Le virus H1N1 « semble avoir cette capacité unique de capter d’autres gènes », souligne le Dr Robert Webster, éminent virologue dont l’équipe a découvert un ancêtre de l’actuel virus grippal dans un élevage porcin de Caroline du Nord en 1998. toujours chez la même multinationale américaine QUE CELLE INCRIMINEE DU Mexique ???
du saucisson …mais du Vivarais !