Nicolas Sarkozy se dit satisfait d'avoir "tenu" devant la grève des cheminots. Mouvement de grère qui semble s'éteindre au vu de la tournure des négociations. "Cette réforme je l'ai promise, je l'ai tenue" a t'il déclaré. Il a justifié du bien fondé de la réforme orchestrée par Xavier Bertrand, le ministre des transports.
Pour Nicolas Sarkozy "cette réforme se fait parce qu'elle est équitable et parce que les efforts doivent être partagés, cette réforme se fait parce qu'elle est necessaire pour que le pouvoir d'achat des retraites, des cheminots, des gaziers, des électriciens, de la RATP, puisent être préservé". Il a également rendu hommage "au sens des responsabilités" des syndicats.
Cependant nous sommes en droit de nous demander si il n'aurait mieux pas fallu que l'Etat accepte plus rapidement des négociations tripartites cela aurait sans doute raccourcit le temps de grève. De plus cette réforme est-elle économiquement réellement égalitaire et avantageuse pour le pays?
Quand on sait que les cheminots cotisent plus que les autres fonctions (12% en plus) même si c'est pour moins d'années, que leurs salaires augmentent moins vite que dans le privé en échange de l'assurance d'un service public qui n'augmente pas abusivement le prix des billets. Combien sont prêts à promettre la SNCF et l'Etat à ces cheminots, qui continuent à être très méfiant et, dont la colère et le sentiment d'avoir été trahis par leurs syndicats ne parait pas estompé ?
Quel sera le prix de la facture pour les contribuables en plus du temps et de l'argent perdu dans cette grève.