Après la mise en place de la grève des « timbres-amende », du mouvement de grève du début du mois de janvier, l’USSPPM (L’union Syndicale Professionnelle des Policiers Municipaux) appelle les policiers municipaux à continuer et intensifier le mouvement de grève « Devant la surdité pathologique du gouvernement à l’égard de la majorité des policiers municipaux ».
L’appel de l’USPPM est clair « Chaque policier municipal doit être solidaire du mouvement. Bien au-delà de la grève des « timbres-amendes il doit admirer les étoiles et ses chaussures quelle que soient ses missions…. ». Le policier municipal est un maillon indispensable entre la municipalité, la population dans de nombreux domaines comme l’urbanisme, la voirie, les chiens errants mais aussi pour la médiation et les problèmes juridiques. Il est également un maillon indispensable entre la population et la gendarmerie nationale ou la police. Les policiers municipaux sont souvent mal perçus voir mal aimés et pourtant ils sont essentiels et l’on a tendance à l’oublier y compris l’état. C’est pour cette raison qu’aujourd’hui les policiers municipaux manifestent leur mécontentement.
L’USPPM appelle à une grève, de 55 minutes le 4 février 2010, tous les policiers municipaux qui devront « laisser l’encre des stylos se figer, les dossiers s’empiler, les yeux se détourner…. Seules les missions urgentes relatives à l’assistance aux personnes sont prioritaires. Le reste (stationnement gênant, chiens en divagation, verbalisation, urbanisme, etc…) doit passer au second plan, comme notre volet social l’est depuis éternam. ». Pourquoi un tel mouvement de grève ? L’USPPM demande « la revalorisation générale des grilles indiciaires de la profession pour tendre à une équité avec nos collègues de l’état, bonification de 1 an tous les 5 ans jusqu’à 5 annuités, départ à la retraite à 55 ans, ISF obligatoire au taux maximum et intégration de l’ISF dans le calcul de la retraite ».
Les policiers municipaux manifestent donc pour des revendications sociales légitimes puisqu’elles sont appliquées depuis longtemps dans toutes les forces de sécurité de l’état. Il faut espérer qu’ils seront écouté.
Je pense que c’est un peu léger comme mode d’expression de son mécontentement : « L’USPPM appelle à une grève, de 55 minutes le 4 février 2010, tous les policiers municipaux qui devront « laisser l’encre des stylos se figer, les dossiers s’empiler, les yeux se détourner…[…] »
Pour le gouvernement, ce n’est pas ce qu’on appel de la pression!
A+
Bobby
bonjour,
c’est à cause de mouvement comme cela que nous arrivons à rien obtenir ; car le gouvernement a pas peur d’1 jour de grève alors de 55 minutes tout cela pour n’avoir aucune déduction sur la paye ; avec des mouvements comme celui-ci on est pas pres d’arriver au bout.
>:( >:(