Ce samedi, ce ne sont pas moins de sept cents prisonniers et quelques milliers de membres de leurs familles qui ont entamé une grève de la faim en Italie en vue de l'abolition de la peine de prison à perpétuité.

"Il ne faut jamais dire jamais", tel est l'intitulé de la campagne lancée par l'assocation italienne Pantagruel pour l'abolition de la peine de prison à perpétuité. Oui, vous avez bien lu, alors que vendredi était la journée internationale contre la peine de mort, certains désirent abolir la peine de prison à perpétuité. Cette association a déjà recueilli sur son site de très nombreuses lettres d'adhésion, entre autres de prisonniers et de membres de leurs familles, et pour cause !

C'est ainsi que ce samedi, 755 des 1.294 personnes condamnées à perpétuité en Italie ont entamé la grève de faim, se sont joints à eux plus de dix milles personnes : membres de leurs familles, hommes politiques et simples détenus, nous révèle le quotidien La Repubblica. Selon la même source, sur ces 755 prisonniers, 40 d'entre eux sont décidés à observer cette grève à outrance, ajoutant qu'ils n'avaient de toute manière pas grand chose à perdre.

 

Pas encore de réactions des familles des victimes de ces prisonniers, même s'il serait illusoire d'imaginer qu'ils resteront tranquillement chez eux à voir le pays trembler face à ces revendications.

D'un avis personnel, je pense que si ces prisonniers estiment avoir suffisamment purgé leur peine (qui dit perpétuité dit crime grave), c'est qu'ils n'ont pas conscience de la gravité de leurs actes et ne méritent donc en rien de voir leur peine raccourcie. Cette revendication n'a, pour moi, pour synonyme que foutaise !