On compte actuellement en France 45 000 personnes atteintes d’insuffisance rénale,et chaque année, il y en aurait 7 000 de plus. Elles doivent avoir avoir recours à la dialyse, à raison de 3 hospitalisations par semaine. C’est une situation très contraignante pour le patient, et sa vie est rythmée par les hospitalisations, les consultations.
La transplantation rénale permet au patient de retrouver une vie normale, avec malgré tout un traitement immunosuppresseur (anti-rejet) qu’il devra prendre à vie. Il y aurait actuellement plus de 6 000 personnes en attente de greffon.
Face à cette pénurie d’organes, un trafic illégal s’est développé. En effet, en Ukraine, et en Moldavie, région d’Europe très pauvre, certains individus n’hésitent pas à vendre leur rein, pour gagner quelques "dollards". Ce marché juteux se fait en collaboration avec certains médecins, qui profitent de l’état de pauvreté de ces populations pour s’enrichir davantage.
Mais ce "business" existe également en France, où la pauvreté touche un nombre croissant de personnes. Un ancien jockey, percevant une pension de 450 €uros par mois, déclarait dans une émission de télé qu’il était prêt à vendre un de ses reins pour 5000 €uros (somme qui lui servirait à remplir son congélateur et faire des réparations dans sa salle de bain). Sur internet, les offres ne manquent pas, et le marché est ouvert à tous.
Aujourd’hui, c’est le rein et demain…