Google, le n°1 des navigateurs Internet, n’est jusqu’alors jamais parvenu à lier son activité à celle florissante des réseaux sociaux. Et pourtant, ce n’est pas faute d’avoir essayé.
Après avoir tenté de lancer en février 2010 son propre réseau socialGoogle Buzz, la firme de Larry Page récidive et a mis à disposition aux USA, il y a maintenant une semaine (mercredi 1 juin), une nouvelle application : le bouton +1.
Le dispositif +1 permet aux utilisateurs, lors de leur navigation sur le moteur de recherche, de signaler les pages qu’ils jugent intéressantes et d’ensuite les recommander à leurs amis (contacts). Même si Google nie la ressemblance de son bouton avec le célèbre « J’aime » du réseau social de Mark Zuckerberg, il faut cependant admettre que la dissemblance est loin d’être évidente.
Ainsi, comment Google espère-t-il faire accepter cette nouvelle application, manifestement superflue et redondante avec celle proposée par Facebook ?
Malgré le récent et retentissant échec de son propre réseau social :Google Buzz, qui coûta 8,5 millions de dollars de frais judiciaires au géant américain, la firme de Mountain View n’a pour autant pas rendu les armes sur le champ de bataille des réseaux sociaux.
Pour l’instant uniquement disponible pour nos amis anglophones, le bouton +1 se présente comme la nouvelle tentative de Google pour se rapprocher des sites communautaires comme Twitter et Facebook. Néanmoins, Google semble réitérer, avec le lancement de son +1, la même erreur commise l’an dernier avec son Google Buzz : un passage en force !
Pour parvenir à ses fins, le géant américain va utiliser la dépendance des sites Internet, à son moteur de recherche, pour les forcer à accepter cette nouvelle application. Cette obligation sera certes sous-entendue mais pourtant bien réelle.
Bien que Google ait annoncé que ce dispositif ne changera rien à l’algorithme d’ordonnancement des résultats des recherches, l’emploi de ce bouton prédit, lui, un avenir bien différent. En effet, il parait évident que les pages qui seront les plus consultées, celles vers lesquelles les internautes se dirigeront spontanément, seront celles qui afficheront, par le +1, le plus grand nombre d’appréciations.
Ainsi, les sites ne souhaitant pas perdre de leur visibilité sur Google devront nécessairement implanter ce bouton sur leur site.
Cette manœuvre est donc, bel et bien, un passage en force. Toutefois, à l’image du revers qu’a subit son Google Buzz, l’entreprise se heurte avec son +1 à un nouveau mur. En effet, le lancement en « bêta », il y a un mois, du bouton +1 a donné des idées à un concurrent inattendu :Crossrider.
Cette société, spécialisée dans le développement d’extensions multiplateformes, est en train couper l’herbe sous le pied à Google, après avoir lancée, il y a deux semaines, le Google +Like.
Ce bouton permet, à l’utilisateur, de signaler ses pages Internet favorites auprès de tous ses amis Facebook, au lieu de ses contacts Google. Et, autant dire que cette petite différence risque de faire mouche, au regard du nombre de profils Google par rapport à celui du plus grand réseau social au monde.
Le +Like part avec un sérieux avantage.
Se retrouvant une nouvelle fois le bec dans l’eau, Google, qui persiste à refuser tout accord avec la firme de Zuckerberg et à vouloir imposer sa vision de l’Internet, se retrouve de nouveau dans une sérieuse situation d’échec. Espérons cette fois-ci que la firme de Larry Page apprendra de ses deux erreurs passées.
Mais ne dit-on pas : « Jamais deux sans trois » ?
Je me suis arrêté à « Google, le n°1 des navigateurs Internet »… Désolé mais commencé un article avec une telle aberration…
Google est innovant, mais j’aimerais avoir un facebook français… histoire de concurrencer ces géants américains Facebook et Twitter… Pourquoi n’a t’on pas de bons informaticiens capables de nous créer ça ? Très bon article.
Bon article.
Backlinder a raison sur le fond, mais Google est tellement présent dans notre propre navigation que par extension on peut le considérer comme navigateur.
Pour ce qui est de son réseau social, il l’aura un jour, c’est sûr! Mais la force de Facebook est bien présente et dur dur de lui prendre des parts de marché!
Mais en même temps je suis d’accord avec Nauthomm, ça manque d’innovations bien françaises qu’on pourrait aussi exporter. Quand je vois qu’on laisse nos matières grises les plus affutées partir à l’étranger, quelle gâchi!
Je ne vois pas vraiment ce que ça changerait si un français aurait inventé un facebook-like…
Ca changerait que déjà cela procurerait du travail en France, que cela créerait une activité économique toujours bonne pour le PIB, etc…etc…
Sinon par l’absurde, pourquoi avoir des entreprises dans un pays?
En soit, le but de la plupart des sites c’est de bien se faire référencer si le +1 permet cela c’est bien plus intéressant que tous les autres j’aime tweet et cie.
Google n’est pas un navigateur!!!!!
[quote]Google n’est pas un navigateur!!!!! [/quote]
et oui c’est un moteur de recherche !!!
C’est vrai Google n’est pas un navigateur, mais bien un moteur de recherche.
Toutefois, pour prendre la défense de cet article, il faut bien reconnaitre que : qu’on utilise Explorer, Firefox ou Google Chrome (qui est là, bien un navigateur, même si celui-ci n’a environ que 10% de part de marché et n’est donc pas le n°1), pour une grande partie d’entre-nous, on utilise [b]Google comme page d’accueil[/b] !
Je ne sais pas si c’est le cas pour vous, mais ça l’est pour moi et la quasi-totalité des gens que je connais. Google est devenu si important dans le monde de l’Internet qu’il est devenu [b]un « véritable » navigateur de l’Internet[/b] (même si le terme navigateur est couramment utilisé pour désigner le simple accès à Internet et pas sa navigation)… Étrange, non ?
De plus, la page d’accueil par défaut de Mozilla Firefox (30% de part de marché) est : « http://www.google.fr/firefox »(c’est dire l’importance du moteur de recherche !)
Donc, dire que Google est le n°1 des navigateurs est un abus de langage assez compréhensible et pardonnable, à mon sens. En tout cas, c’est mon opinion…
Qu’en dites-vous ? ;D
Le navigateur google monte en puissance, il faut dire que ses concurrents…
Explorer, n’en parlons pas.
Firefox est appelé à rester minoritaire.
Les autres, je ne les connais même pas.
Par contre, pour les réseaux sociaux, l’erreur a été de se mettre sur le même créneau que la concurrence. Twitter est différent de Facebook, et c’est pour ça que ça marche à peu près. Le machin de Google n’avait rien de plus que ses concurrents. Si vous êtes déjà sur Facebook et Twitter, aller sur socialGoogle n’apporte rien de plus.
D’autant qu’un réseau social ne présente d’intérêt que si il y a déjà beaucoup de monde dessus, d’où l’échec.
que les loups se dévorent entre eux ! c’est très bon !
« le géant américain va utiliser la dépendance des sites Internet, à son moteur de recherche, pour les forcer à accepter cette nouvelle application. »
–> Et oui, c’est sur que Google passe en force, mais là il risque bien de passer: les gros sites vont devoir non seulement mettre à dispo ce bouton, mais aussi influencer les personnes à cliquer et donc à ouvrir un compte gmail, si ce n’est pas déjà fait. Et ces gros sites sont souvent des grosses entreprises, avec un gros potentiel communicatif!
Là où Google s’est trompé, c’est de s’etre basé directement sur gmail pour developper son social-network. Je pense que maintenant, en se basant sur son moteur de recherche, la firme américaine risque bel et bien de faire levier pour developper l’utilisation de ces services. Il manquait en effet un maillon de la chaine: developper le nombre d’inscription gmail avant de developper un vrai réseau social tel que facebook! C’est sur que Google Buzz ne pouvait etre qu’un flop.
Google cherche à centraliser le tout à partir d’un unique identifiant gmail.
Le fait d’avoir tout sous la main, en centralisant le tout, le web et l’utilisation informatique en général seront plus pratiques, plus rapides et plus séduisants au final pour l’utilisateur de base: il ne faut pas oublier que le net est de plus en plus utilisé depuis les téléphones et donc Android. De plus Chrome se developpe bien sur les pc, sans parler du futur OS basé sur le clouding. Au final, l’utilisateur connecté en permanence sur le net, n’aura qu’à avoir son seul identifiant gmail pour accéder à tous ces fichiers et ces services; et ce, depuis n’importe quel pc ou telephone connecté.