Depuis quelques jours l’exil en Belgique de Gérard DEPARDIEU secoue le milieu politico-médiatique, surtout depuis que le premier ministre a déclaré que ce départ était minable, et que le comédien lui a répondu qu’il se sentait injurié, qu’il allait rendre son passeport français et voulait devenir belge….

Et alors, qu’il le fasse, s’il en a envie !

 

Le pays, comme ses homologues européens d’ailleurs, est en difficultés et cherche à rétablir une situation économique mise à mal par des années de gabegie. Se serrer la ceinture est obligatoirement un des moyens à mettre en œuvre pour y arriver.

Certaines personnes ne souhaitent pas faire preuve de solidarité, elles en ont le droit, tout comme les autres ont le droit de critiquer cette attitude, surtout si ces exilés sont arrivés à la place qu’ils occupent aujourd’hui grâce à des soutiens de l’Etat, divers et variés, grâce à l’adhésion de ceux qui acceptent aujourd’hui de faire des efforts, contrairement à eux.

 

Mais que ceux qui aujourd’hui font le choix de partir ne prétendent pas à revenir profiter de notre système lorsqu’ils estimeront en avoir besoin. Il est trop facile de vivre dans des pays fiscalement favorables mais de revenir en France se faire soigner le moindre bobo ou quémander des aides à des institutions culturelles.

 

Sur le plan sportif, il serait de la même façon, et même si le prestige français devait en pâtir pendant quelque temps, que les équipes nationales n’intègrent plus les joueurs partis à l’étranger uniquement pour raisons fiscales.

 

La meilleure solution pour régler la majorité de ces problèmes est évidente : que les dirigeants européens s’accordent enfin pour mettre en place une harmonisation fiscale. Ainsi, la plupart des exils fiscaux n’auront plus aucun intérêt.