Georges Frêche des mots qui dérangent,

mais un grand socialiste.

 

Georges Frêche le 17 septembre 2010, Wikipédia.

Nous n’entendrons plus ce trublion de la politique, ce socialiste qui dit quelques vérités pas toujours bonnes à dire, mais que beaucoup pensent, mais aussi des triviales comme celle adressée à Louis Nicolin qui avait perdu du poids, «regardez comme il est maigre quand il bande il voit sa quéquette, vingt ans que cela ne lui était pas arrivé». Il ne s’est pas fait que des amis. Il a souvent dérangé le bien pensant socialiste, celui qui ne veut entendre que notre équipe nationale est composée de trop de joueurs de couleur, ce qui est exact aux yeux de beaucoup, si l’on compare avec les autres équipes nationales. Mais faut-il y voir autre chose que le fait que les Français «blancs» ne s’investissent pas assez dans le foot ? Certes, les joueurs de couleur sont les meilleurs, mais les blancs pourraient l’être. Serait-il raciste, il n’en a jamais montré le moindre penchant, et il a été exclu du parti socialiste. Sur Laurent Fabius l’accusant de «tronche pas catholique» en janvier 2010 ce qui provoqua la colère de Martine Aubry, il devait avoir un compte à régler avec lui, mais c’est vrai qu’il n’a pas toujours été clair. Dans ce registre, il n’y a pas que lui, Frêche aussi n’a pas toujours été clair quand il clame au soulèvement des banlieues en novembre 2005, «je me demande si ce ne sont pas les flics qui, comme en Mai 68, mettent le feu aux bagnoles». Et puis il y a les Harkis,

«Vous êtes vraiment d’une incurie incroyable. Vous ne connaissez pas l’histoire. Ah, vous êtes allés avec les gaullistes… Vous faites partie des harkis qui ont vocation à être cocus toute leur vie… Faut-il vous rappeler que 80 000 harkis se sont fait égorger comme des porcs parce que l’armée Française les a laissés ? Moi qui vous ai donné votre boulot de pompier, gardez-le et fermez votre gueule ! Je vous ai trouvé un toit et je suis bien remercié. Arrêtez-vous ! Arrêtez-vous ! Allez avec les gaullistes ! Allez avec les gaullistes à Palavas. Vous y serez très bien ! Ils ont massacré les vôtres en Algérie et vous allez leur lécher les bottes ! Mais vous n’avez rien du tout ! Vous êtes des sous-hommes ! Rien du tout ! Il faut que quelqu’un vous le dise ! Vous êtes sans honneur. Vous n’êtes pas capables de défendre les vôtres ! Voilà, voilà… Allez, dégagez»,

lance-t-il à un membre d’une association harkie, le 12 février 2006. Quelques jours, plus tard, le Parti socialiste décide de le suspendre de ses instances nationales. Il sera également condamné à 15.000 euros d’amende par le tribunal correctionnel de Montpellier pour ces propos, avant d’être relaxé en appel.

Il y a bien d’autres provocations, sur l’immigration, la police, la religion, avec lui on ne s’ennuyait pas. Des gens intelligents il y en a 5 à 6 % «moi, je fais campagne pour les cons», le cynisme et la mégalomanie ne l’étouffaient pas. Et celle là, «Que va-t-on pouvoir faire si on ne peut même pas changer le nom de cette région? On n’a pas de couilles», s’insurge-t-il, après avoir tenté de débaptiser la région Languedoc-Roussillon en Septimanie. Avec lui, on ne savait ce qu’il pouvait faire et dire, imprévisible, mais toujours sûr de lui. Une forme de propagande qui le mettait en lumière et qui, par certains cotés, plaisait.

Maire de Montpellier de 1973 à 2004, il a transformé sa ville, tous le reconnaissent. Reconnu comme un bâtisseur par l’ensemble de la classe politique, gauche et droite confondues. Elle lui a rendu hommage, dimanche soir, pour son action d’ancien président du conseil régional de Languedoc-Roussillon, en faveur de sa ville et de sa région. Même Martine aubry, dans ces moments là, on efface tout, pour ne voir en ce socialiste paradoxal que son coté militant et cultivé, déclarant «un grand élu visionnaire et bâtisseur dont le nom restera à jamais lié à Montpellier et sa région». «Au-delà des désaccords que nous avons pu avoir, je souhaite me souvenir d’un homme courageux et engagé». Quand à François Hollande, il a rendu hommage à l’homme doué d’une conviction telle qu’il pouvait déplacer les montagnes. Pour François Bayrou, c’était quelqu’un de très cultivé en même temps provocateur qui n’hésitait pas à transgresser, à choquer. Pour Benoit Hamon porte parole du PS,

«c’est une très triste nouvelle. Nous avons eu des désaccords, nous nous sommes fâchés. Mais Georges Frêche laisse une empreinte considérable. Il avait totalement transformé la ville de Montpellier, la «belle endormie», pas seulement son image mais les conditions de vie de ses habitants et notamment des classes populaires. C’est la mémoire d’un homme politique passionné par le peuple Français que je veux saluer».

Tout est oublié pour un instant, la mort efface les désaccords, l’hypocrisie est toujours présente dans ces moments là.  

En fait, à Montpellier, il était indéboulonnable, bien qu’ils, les socialistes ont essayés. C’est donc qu’il était apprécié. Aux dernières élections régionales tous étaient contre lui. Sous l’étiquette divers gauche puisque exclu du parti socialiste il gagne avec 54 % devant l’UMP 27 % et le FN 19 % ayant écarté au premier tour, la candidate du PS Madame Hélène Mandroux, maire de Montpellier depuis 2004, ne recueillant que 7,74 % contre 34,28 % à Georges Frêche.

Il avait réussit à hisser sa ville au 8ème rang des villes de France faisant construire de nouveaux quartiers dont le plus symbolique, le néoclassique Antigone réalisé par l’architecte Ricardo Bofil.

600px-montpellier-esplanade-europe-panoramique.1288018224.jpg 

Esplanade de l’Europe, panoramique Wikipédia

Inspiré de la Grèce Antique, l’aménagement du quartier s’est achevé au début des années 2000 avec trois grands équipements, la piscine olympique, la médiathèque centrale Émile Zola et le passage de la ligne 1 du tramway. Le percement d’un immeuble de la place du Nombre d’Or à la même époque a permis de créer une perspective complète du Polygone au Conseil régional et de faciliter la circulation des piétons qui peuvent au hasard de leur promenade contempler de nombreuses copies de célèbres sculptures gréco-romaines, telles la Victoire de Samothrace, la Vénus d’Arles, la Diane à la biche ou Zeus, il était devenu l’empereur de Septimanie .

Une Montpelliéraine n’en revenait pas, j’ai de suite téléphoné à tout le monde, ça m’a fait quelque chose,…. lire la suite sur L’Indépendant.com.

Maintenant se pose la question qui prendra sa place ? Tant critiqué, mais toujours présent pour que cette région reste à gauche. La succession est lourde c’était un tribun qui par sa verve et son savoir en imposait !

Hélène Mandroux dans un livre «Maire Courage» à paraître le jour des obsèques de Georges Frêche et préfacé par Martine Aubry règle ses comptes avec l’empereur de Septimanie devenu son pire ennemi lors des régionales. Au cabinet du maire on assure qu’aucune décision n’est prise, on attend le retour d’Hélène Mandroux du Japon. Pour l’éditeur on ne peut rien arrêter. Dans ce livre à la sortie malencontreuse, mais pouvait-on prévoir la mort de Georges Frêche ? Hélène Mandroux dresse le portrait d’un homme intelligent qui a régné sur la peur, de ses réactions, de ses insultes, et de ses humiliations. 

Malgré cela, c’était à la fois un Mitterrand pour la grandeur de ses réalisations, un Gaulliste pour son réalisme, un socialiste pour son amour des autres, mais un pédant.

 

36 réflexions sur « Georges Frêche des mots qui dérangent, »

  1. Bonjour,

    Une foule dense aux obsèques de Georges Frêche, du Figaro.fr.

    [b]Les Montpelliérains sont venus très nombreux en la cathédrale Saint-Pierre pour les obsèques du président de la région Languedoc-Roussillon, décédé dimanche à 72 ans.[/b]

    [img]http://www.lefigaro.fr/medias/2010/10/27/6f371342-e1c3-11df-9ef2-a97876a65005.jpg[/img]

    Plusieurs de ses amis se sont ensuite exprimés, notamment son chauffeur à ses côtés tout au long de son mandat de maire (1977-2004): «J’ai passé 27 ans auprès de lui et je ne pouvais pas le laisser partir sans lui dire combien j’ai apprécié le patron qu’il était, l’homme courageux, déterminé, travailleur, mais aussi l’homme sensible et de coeur», a témoigné Yvan Séverac, visiblement ému. Raymond Dugrand, ancien adjoint à l’urbanisme, a lui aussi rendu un hommage appuyé, applaudi par le public: «il n’a fait que travailler pour les autres, bien des injustices ont été faites sur son compte. Il parlait parfois trop fort, parfois trop librement, mais on a tellement mal interprété ce qu’il a pu dire».

    Bien à vous,

    Anido

  2. [u]Qu’il me soit permis, ici, de rapporter un épisode peu glorieux dont [b]Georges Frèche[/b] fut, [i]alors qu’il était le Maire de la Ville de Montpellier[/i], le scénariste, le réalisateur, l’instigateur, le metteur en scène et l’acteur principa[/u]l :
    [quote][quote][quote][b]Où il est question d’une contre-allée de Montpellier Pompeusement baptisée « Rue de Vichy »

    Qu’un maire veuille débaptiser une rue pour lui donner le nom d’une ville, quoi de plus normal ? Il existe bien des « rue de Paris » à Vichy ainsi que dans d’autres communes, ce, sans aucune connotation péjorative, juste dans le but d’honorer la ville dont on a donné le nom à une rue de sa Cité !
    Mais, lorsqu’il s’agit d’attribuer le nom d’une ville : « Vichy » à une « banale » contre-allée de sa Commune : Montpellier, pour stigmatiser « spectaculairement » les accords conclus le 18 mars 1998 entre Jacques Blanc, alors : Président U.D.F. du Conseil Régional du Languedoc-Roussillon et le Front national1, comme l’a fait Georges Frèche, son Maire, à l’époque, il y a un pas que le « sulfureux » édile « P.S. » montpelliérain n’aurait jamais du franchir… Pourtant, il l’a franchi allégrement ! Au lieu de s’attaquer directement au Maréchal Pétain, à l’Amiral Darlan, à Pierre Laval, dont il aurait pu facilement attribuer le nom à sa contre-allée, il a préféré choisir l’ « éternelle » solution de facilité2, avec pour seul et unique but : pratiquer un amalgame insultant et infamant.
    Très vite de nombreuses personnalités vichyssoises, mais aussi de nombreux habitants de notre Ville ainsi que des Bourbonnais, qui se sont émus de ce rapprochement pratiqué entre la Ville de Vichy et le Parti de Jean-Marie Le Pen, sont montés au créneau en organisant la « résistance » face à la décision de Georges Frèche…
    [i]« Une fois de plus à l’occasion du procès Papon, le nom de Vichy a été utilisé par toutes les parties d’une façon outrancière, en l’associant à tout ce qui rappelle la collaboration, la trahison et la répression »[/i], s’indignèrent les Membres du Bureau départemental de l’Association nationale des Anciens Combattants de la Résistance (ANACR) pour dénoncer, dans une lettre adressée au Maire de la ville du Languedoc-Roussillon, les méthodes « montpelliéraines » [i]« Pire, Monsieur le Maire, avec votre Conseil municipal, vous avez donné le nom de ‘’rue de Vichy’’ à une contre allée de votre ville, à la suite de turbulences concernant l’élection à la Présidence de la Région Languedoc-Roussillon »[/i], continuèrent-ils en signe de protestation manifeste.
    Ce message « bourbonnais » adressé aux Languedociens n’allait pas en rester là… Bien au contraire…[/b][/quote][/quote][/quote]
    [b]/… 1[/b]

  3. [b]Suite et fin de mon commentaire[/b]
    [quote][quote][quote][b]Plusieurs années plus tard, des Vichyphobes, toujours les mêmes, auront eu de trop nombreuses occasions pour s’adonner à leurs sport favori consistant à diffamer en toute impunité : de nombreuses commémorations et festivités allaient être organisées sur toute l’étendue de notre Territoire national.
    Hélas, comme nous l’avons constaté plus haut, les arguments ne manquent pas : parler de la Rafle du Vel’d’hiv, du trop controversé Article 4 sur les bienfaits de la Colonisation, de Serge Clarsfeld1… ont été des prétextes trop bien « utiles » pour beaucoup de ces « historiens de salon » et de ces adeptes de « la Pensée unique » évoluant dans la presse parisienne.
    Pourtant, lors des Régionales « 2004 », le Front National n’aura pas pu empêcher que 21 régions sur 22 soient définitivement acquises à la Gauche et, surtout, que Georges Frèche devienne le Président de la Région Languedoc-Roussillon ![/b][/quote][/quote][/quote]

    Ces paragraphes, figurent dans mon livre, que je prépare sur Vichy !
    [u]Cette affaire, elle est survenue à la suite d’un accord, pour le moins tumultueux comme indiqué ci-dessous[/u] :
    [quote][quote][quote][b]Pour finaliser cet accord, Jacques Blanc, qui voulait assurer les conditions de sa réélection à la tête de la Région Languedoc-Roussillon, n’a pas hésité à recevoir dans son bureau, le 18 mars 1998, Alain Jamet et Jean-Claude Martinez, les deux représentants du Front National : cette scène a été relatée par les journalistes de l’Evènement du Jeudi, qui, dans leur « tour de France des alliances contre-nature » lors des Régionales de 1998, dénoncèrent les accords passés entre certains membres de partis démocratiques de Droite ou du Centre avec certains ténors locaux du Front national (cf. L’évènement du Jeudi, Édition du 26 mars au 1er avril 1998.[/b][/quote][/quote][/quote]
    [b]/… 2[/b]

  4. [u]En guise de P.S.[/u] :
    Ce même commentaire, en deux parties, voir ci-dessus, a été installé sous cet article de [b]SOPHY [/b]: [b][i]« GEORGES FRÈCHE : Définitivement POLITIQUEMENT INCORRECT !! »[/i] [ [url]http://www.come4news.com/index.php?option=com_content&task=view&id=39079[/url] ][/b]

  5. [url]http://www.lepoint.fr/archives/article.php/52489[/url]

    Il y a une chose que je ne comprends pas.

    Pour le touriste de Grenoble ou Lille ou l’étranger en vacances, en quoi quand il voit la plaque « Rue de Vichy » est-ce une insulte à la ville ? Quelle différence entre rue de Paris, rue de Rome etc. ? Franchement moi quand j’entends le mot Vichy je pense plus aux bonbons (hummmm) qu’à l’épisode Pétain et cie. C’est faire beaucoup de bruit pour rien non ?

  6. [quote][i][b]… Il y a une chose que je ne comprends pas….[/b][/i][/quote]
    [b]Jocker[/b], je pense, pourtant, avoir été très clair !
    [quote][i][b]… Pour le touriste de Grenoble ou Lille ou l’étranger en vacances, en quoi quand il voit la plaque « Rue de Vichy » est-ce une insulte à la ville ? Quelle différence entre rue de Paris, rue de Rome etc. ? Franchement moi quand j’entends le mot Vichy je pense plus aux bonbons (hummmm) qu’à l’épisode Pétain et cie. C’est faire beaucoup de bruit pour rien non ?…[/b][/i][/quote]
    [b]Jocker[/b], justement, si vous aviez bien lu, avec toute l’attention requise, mon long commentaire, [i][u]en fait[/u] : [b]/… 1[/b] & [b]/… 2[/b][/i], vous auriez très bien compris que, dans l’esprit de [b]Georges Frèche[/b], cette [b]Rue de Vichy[/b], cela avait une connotation bassement politicienne destinée à combattre ces alliances « contre nature » avec le [b]Front National[/b]… Donc, je vous invite à relire ce que j’ai écrit…

    Puis, pour vos en convaincre, je vous invite à lire
    – mon article [b][i]« Les Vichyssois ne sont pas des traitres à la Patrie ! »[/i] [ [url]http://www.come4news.com/index.php?option=com_content&task=view&id=34227[/url] ][/b]
    – tous mes autres articles, voir liste en fin de papier, publiés sur ce sujet,
    – l’article de [b]Anidom Nidolga[/b] : [b][i]« Le régime de Vichy, qu’est-ce que c’est ? Un gouvernement de la France libre ayant accepté la collaboration avec l’Allemagne. »[/i] [ [url]http://www.come4news.com/index.php?option=com_content&task=view&id=26900[/url] ][/b]
    – La [b]Proposition de Loi de Gérard Charasse, [i]Député de l’Allier[/i], [i]« visant à substituer dans les communications publiques invoquant la période de l’État français, aux références à la ville de Vichy, l’appellation « dictature de Pétain » »[/i] [ [url]http://www.assemblee-nationale.fr/12/propositions/pion0729.asp[/url] ][/b]

  7. Non çà j’ai compris MAIS même si [b]l’intention initiale[/b] de Frêche était autre, le résultat pour tout le monde, français et étrangers (hormis les Vichyssois) est qu’il y a une [b]Rue de Vichy[/b] à Montpellier. Dans 10 ans 20 ans on ne saura même pas de quoi il s’agit. Qui va se soucier de « l’esprit » de Georges Frêche dans la nouvelle génération ? Aux enseignants de savoir choisir les mots lorsqu’ils enseignent l’histoire de Pétain aux élèves. Non franchement je ne vois pas ce qui demeurera de cette nique peu glorieuse de G. Frëche. Si on devait garder en mémoire toutes les « vraies motivations » des actions de nos élus on n’y survivrait pas. Ce qui va rester dans les futures générations c’est juste RUE DE VICHY. Même Frêche va tomber dans l’oubli.

  8. [quote][i][b]… Non çà j’ai compris MAIS même si l’intention initiale de Frêche était autre, le résultat pour tout le monde, français et étrangers (hormis les Vichyssois) est qu’il y a une Rue de Vichy à Montpellier….[/b][/i][/quote]
    Non, [b]Jocker[/b], [i]et c’est là que mon commentaire a son importance[/i], cette [b]Rue de Vichy[/b] n’existe plus à Montpellier ! En effet, le Tribunal administratif, saisi par les élus de Vichy et de l’Allier, a exigé que [b]Georges Frèche[/b] débaptise cette contre allée !
    [quote][i][b]… Dans 10 ans 20 ans on ne saura même pas de quoi il s’agit. Qui va se soucier de « l’esprit » de Georges Frêche dans la nouvelle génération ?… Aux enseignants de savoir choisir les mots lorsqu’ils enseignent l’histoire de Pétain aux élèves. Non franchement je ne vois pas ce qui demeurera de cette nique peu glorieuse de G. Frëche. Si on devait garder en mémoire toutes les « vraies motivations » des actions de nos élus on n’y survivrait pas. Ce qui va rester dans les futures générations c’est juste RUE DE VICHY. Même Frêche va tomber dans l’oubli. [/b][/i][/quote]
    [b]Jocker[/b], cela fait maintenant
    [i]- 65 ans que la [b]IIème Guerre Mondiale[/b] est finie,
    – 66 ans que [b]Vichy[/b] a été libérée ![/i]
    C’est dire si les amalgames insultants ont la vie dure ; et il en sera ainsi dans les 10, 20… années si la [b]Proposition de Loi de Gérard Charasse, [i]Député de l’Allier[/i], [i]« visant à substituer dans les communications publiques invoquant la période de l’État français, aux références à la ville de Vichy, l’appellation « dictature de Pétain » »[/i][/b], dont j’ai donné le lien, n’est pas définitivement promulguée et mise en application !
    Je vous invite donc à lire très attentivement les articles, que j’ai listés en répondant à votre commentaire! Vous comprendrez mieux pourquoi [b]cacher l’histoire de France derrière la géographie de Vichy[/b] est, non seulement un mensonge face à la réalité des faits historiques, mais une insulte faite à [b]Vichy [/b]et aux [b]Vichyssois [/b]!!!!

  9. Pourquoi les élus de Vichy et de l’Allier ont amené l’affaire au Tribunal ? Bon je vais lire les autres articles car en effet je n’y comprends rien.

  10. [quote][i][b]Pourquoi les élus de Vichy et de l’Allier ont amené l’affaire au Tribunal ? Bon je vais lire les autres articles car en effet je n’y comprends rien.[/b][/i][/quote]
    Justement, [b]Jocker[/b], lors de cette[b] affaire [i]« Rue de Vichy »[/i][/b], [b]Georges Frèche[/b], qui était, à l’époque, Maire de Montpellier, n’avait pas hésité à expulser, manu militari, de la salle de son Conseil Municipal, les élus Vichyssois et bourbonnais, conduits par [b]Gérard Charasse[/b], [i]Député de l’Allier[/i], venus en délégation protester contre sa malencontreuse initiative insultante ! Par la suite, le Tribunal Administratif donnait raison à ces élus, puisque Georges [b]Frèche[/b] était condamné à débaptiser sa contre-allée, ce qu’il a été obligé de faire !
    De ce fait, aucune [b]rue de Vichy[/b] n’existe à Montpellier !

    Bonne lecture de tous les articles…

  11. ??? Je m’enfonce, mes neurones me fatiguent et là je vous renvoie donc à mon message

    [quote]Pour le touriste de Grenoble ou Lille ou l’étranger en vacances, en quoi quand il voit la plaque « Rue de Vichy » est-ce une insulte à la ville ? Quelle différence entre rue de Paris, rue de Rome etc. ? Franchement moi quand j’entends le mot Vichy je pense plus aux bonbons (hummmm) qu’à l’épisode Pétain et cie. C’est faire beaucoup de bruit pour rien non ? [/quote]

    Il faut juste imaginer que la rue de Vichy existe toujours. Pour la future génération ou touristes en vadrouille, la rue de Vichy n’est pas insultante pour les habitants de Vichy, juste un nom de rue comme un autre. Les conneries de Frêche ne lui survivront pas à moins qu’on veuille faire en sorte qu’elles demeurent.

  12. Je rajouterai que :

    [quote]Est considérée comme une imputation portant atteinte à l’honneur ou à la réputation, au sens de l’article 13-1 de la loi du 29 juillet 1881, toute appellation tendant à assimiler le nom de la ville ou de ses habitants à des comportements de trahison, de capitulation ou d’outrage au régime républicain.[/quote]

    Me semble normal.

    Mais comment la Justice a fait pour admettre que Frêche en nommant cette allée Rue de Vichy faisait référence à « l’histoire » et non à un nom de rue lambda ?

    Frêche aurait pu dire qu’il n’accusait en rien la ville ni ses habitants de « traitres à la patrie » ? Prétendre que Vichy a sa place sur une plaque de rue. Bon d’accord on peut s’imaginer que ce n’est pas un hasard mais difficile à prouver.

    Sarkozy a fait bien pire d’après l’un de vos article qui précise :

    [quote]Considérer que « [b]Vichy a trahi la France[/b] », et Monsieur Nicolas Sarkozy, Président de la République, l’a publiquement déclaré…[/quote]

    Là il n’y a plus d’ambiguïté et en effet c’est scandaleux.

  13. Ayé j’ai compris enfin je crois.

    [url]Le maire de Vichy, Claude Malhuret (UDF), n’apprécie pas l’humour de son collègue de Montpellier, Georges Frêche (PS). Pour protester contre l’élection de Jacques Blanc à la tête de la région Languedoc-Roussillon avec les voix du FN, Frêche propose d’appeler «rue de Vichy»[b] une voie proche du conseil régional[/b]. Dénonçant depuis toujours la confusion entre les «Vichyssois» (les habitants de Vichy) et les «vichystes» (les partisans de la politique du maréchal Pétain), Claude Malhuret dénonce «l’insulte faite à sa ville». Il se rend aujourd’hui à la séance du conseil municipal de Montpellier qui doit examiner la mesure. «Ni moi ni aucune des dizaines de personnes ayant écrit à M. Frêche n’avons reçu de réponse, j’estime que la coupe est pleine», a-t-il déclaré.[/url]
    [url]http://www.liberation.fr/politiques/0101248999-claude-malhuret-denonce-l-insulte-a-sa-ville-de-vichy[/url]

    Je pense que les Vichyssois auraient moins gueuler si Frêche avait appeler cette rue « Rue des Vichystes ». C’est çà j’ai tout bon ? 😀

    Bon je vais faire une sieste, mon cerveau fume ;D

  14. [b]Dominique,Joker[/b] bonsoir,

    [b]Dominique[/b],

    Je ne connaissais pas l’épisode de cette rue de Vichy à Montpellier, mais tu as raison pour l’esprit qui a motivé cette appellation ainsi que pour la qualité de la rue qui a reçu ce nom.

    [b]Joker[/b],

    Vous avez aussi raison pour le touriste il ne fait pas le lien sur ce qui a contribué à baptiser cette rue, rue de Vichy.
    Toutefois, il ne peut pas ne pas remarquer le coté dégradant pour la ville de Vichy d’être le nom d’une rue de contre allée.

    Si Georges Frêche n’avait pas eu l’intention de marquer son hostilité à la politique de la ville envers le FN, il n’aurait pas choisit une contre allée.

    Le problème de la dénomination de Vichy par les politiques du gouvernement du Maréchal Pétain siégeant à Vichy est une infamie, ils n’ont pas vu la portée sur cette ville d’être associée pour l’éternité au gouvernement collaborationniste de 1940.

    J’assiste à des projections de films en avant première depuis que je suis aussi dans le club Médiaparte.

    Dernièrement un film suivi d’un débat a été projeté « Le mur de l’Atlantique de Jérôme Prieur »….. Et bien, parmi les orateurs et les intervenants, le nom de Vichy pour désigner cette phase peu glorieuse de notre pays, n’a cessé d’être cité.

    Je suis intervenu dans le débat mais en citant le régime de 1940, et non le nom de Vichy.

    Il faut reconnaître que Dominique à raison de défendre le nom de cette ville, mais comme je le lui ait souvent dit, sans une loi condamnant toute personne qui utilise le nom de Vichy pour évoquer le gouvernement de 1940 ce nom sera utilisé et les livres d’histoire l’évoqueront toujours.

    C’est un combat contre tous, et il faut lui en savoir gré.

    Bien à vous,

    Anido

  15. [quote][b]… Il faut juste imaginer que la rue de Vichy existe toujours. Pour la future génération ou touristes en vadrouille, la rue de Vichy n’est pas insultante pour les habitants de Vichy, juste un nom de rue comme un autre. Les conneries de Frêche ne lui survivront pas à moins qu’on veuille faire en sorte qu’elles demeurent…[/b][/quote]
    [b]Jocker[/b], je ne peux pas imaginer que cette rue de Vichy existe toujours, alors qu’elle n’existe pas ! [u]Pour une simple et bonne raison[/u] : [i]comme je vous l’ai écrit, le Tribunal Administratif donnait raison à [b]Gérard Charasse[/b], aux élus de Vichy et du Département de l’Allier, puisque [b]Georges Frèche[/b] était condamné à débaptiser sa contre-allée, ce qu’il a été obligé de faire ! De ce fait, aucune rue de Vichy n’existe à Montpellier ![/i]
    [quote][i][b]… Mais comment la Justice a fait pour admettre que Frêche en nommant cette allée Rue de Vichy faisait référence à « l’histoire » et non à un nom de rue lambda ? Frêche aurait pu dire qu’il n’accusait en rien la ville ni ses habitants de « traitres à la patrie » ? Prétendre que Vichy a sa place sur une plaque de rue. Bon d’accord on peut s’imaginer que ce n’est pas un hasard mais difficile à prouver.[/b][/i] [/quote]
    Justement, si vous relisez mon commentaire, [i][u]à savoir[/u] : [b]/… 1[/b] & [b]/… 2[/b][/i], vous devrez vous replacer dans ce contexte de l’époque, qui a poussé [b]Georges Frèche[/b] à agir ainsi ! C’est pour ces raisons que le Tribunal Administratif a tranché à son détriment !
    [quote][b][i]… Sarkozy a fait bien pire d’après l’un de vos article qui précise :[/i] « Considérer que « Vichy a trahi la France », et Monsieur Nicolas Sarkozy, Président de la République, l’a publiquement déclaré… »[i]. Là il n’y a plus d’ambiguïté et en effet c’est scandaleux…[/i][/b][/quote]
    [b]Jocker[/b], [b]Nicolas Sarkozy[/b], lui au moins, s’est excusé, ce publiquement !
    [b]Georges Frèche[/b], lui, n’a pas eu la décence de présenter ses excuses !

  16. [quote][i][b]… Je pense que les Vichyssois auraient moins gueulé si Frêche avait appelé cette rue « Rue des Vichystes ». C’est çà j’ai tout bon ?…[/b][/i][/quote]
    C’est là que vous vous trompez, [b]Jocker [/b]! Les Vichyssois auraient eu la même réaction, auraient tout autant hurlé après [b]Georges Frèche[/b], puisqu’ils ne reconnaissent pas ce terme [b] »Vichyste »[/b], bien qu’il soit inscrit dans tous les dictionnaires français !
    Pour les [b]Vichyssois[/b], pour tous les élus de [b]Vichy [/b]et du [b]Département de l’Allier[/b], [i]et je partage, en tant que Vichyssois, leur avis[/i], une [b]Rue de Vichy[/b], une [b]Rue des Vichystes[/b], cela ne doit pas exister !

  17. [quote][i][b]Dominique, Je ne connaissais pas l’épisode de cette rue de Vichy à Montpellier, mais tu as raison pour l’esprit qui a motivé cette appellation ainsi que pour la qualité de la rue qui a reçu ce nom…[/b][/i][/quote]
    [b]Anido[/b],

    bonsoir…

    Cet épisode de la [b]Rue de Vichy[/b] a dépassé les cadres de la Région Auvergne et de la Région Languedoc-Roussillon, de la [b]Ville de Vichy[/b], de la [b]Ville de Montpellier[/b]…, puisqu’elle est montée au créneau du Tribunal Administratif, à celui du Gouvernement de l’époque, à ceux des élus locaux de toutes les régions !
    Comme je l’ai expliqué à [b]Jocker[/b], [b]Georges Frèche[/b], qui campait sur ses positions, n’a pas eu la décence et l’honnêteté de présenter ses excuses à la délégation menée par [b]Gérard Charasse[/b]…
    Moi même, j’ai, comme la plupart des Vichyssois, écrit une lettre d’indignation à [b]Georges Frèche[/b] en joignant un de mes articles sur [b]Vichy [/b]! Ce Monsieur n’a pas daigné me répondre !

    On peut déplorer la mort de [b]Georges Frèche[/b], qui fut, pour sa [b][b]ville de Montpellier[/b][/b], un grand bâtisseur, pour sa Région, un grand visionnaire… Mais, il était capable d’outrances verbales particulièrement graves, ce qui a été particulièrement grave pour ce Grand Socialiste qu’il était !

    Amitiés,

    [b]Dominique[/b]

  18. [b]Dominique[/b] bonjour,

    Être un grand socialiste, n’empêche pas d’être con et pédant.

    J’ai écrit grand socialiste ce qui est vrai, mais à sa façon.

    C’est homme n’avait que peu de respect, rapporte toi à ce que j’ai écrit.

    On peut très bien ne pas apprécier une personne ou une politique, mais on doit toujours le faire avec respect, il n’en avait pas.

    Si j’ai écrit grand socialiste, c’est pour tous les socialistes qui l’ont rejetés et qui lui font des louanges maintenant qu’ils est mort.

    Bien à toi,

    Anido

  19. Anido,

    bonjour…
    [quote][i][b]Être un grand socialiste, n’empêche pas d’être con et pédant.
    J’ai écrit grand socialiste ce qui est vrai, mais à sa façon.
    C’est homme n’avait que peu de respect, rapporte toi à ce que j’ai écrit.[/b][/i][/quote]
    Je me suis rapporté à ce que tu as écrit… Mais, je maintiens, même si il était un grand Socialiste, que [b]Georges Frèche[/b] n’avait aucun respect pour la personne humaine, trop orgueilleux pour pouvoir réfléchir sainement… Il se considérait comme [b]l’homme « providentiel »[/b], à un point tel qu’il voulait que sa [b]Région Languedoc-Roussillon[/b] soit officiellement baptisée [b]Septimanie[/b]…
    Je pense qu’il avait la folie des grandeurs, à un point tel qu’il n’hésitait pas à offenser toutes personnes se trouvant sur son passage !
    [quote][i][b]On peut très bien ne pas apprécier une personne ou une politique, mais on doit toujours le faire avec respect, il n’en avait pas.[/b][/i][/quote]
    Justement, Anido, il n’avait aucun respect pour la personne humaine… Ce qui pouvait faire plier [b]Goerges Frèche[/b], [i]et encore, ce n’était pas suffisant, puisqu’il était bien campé dans ses certitudes[/i], c’était la sanction judiciaire, c’était son expulsion du [b]Parti Socialiste[/b]…
    [quote][i][b]Si j’ai écrit grand socialiste, c’est pour tous les socialistes qui l’ont rejetés et qui lui font des louanges maintenant qu’ils est mort.[/b][/i][/quote]
    Sur ce point, Anido, tu as raison… Ces mêmes [b]Socialistes[/b], qui ont exclu [b]Georges Frèche[/b], lui ont rendu un vibrant hommage… Là, on voit toute l’hypocrisie politique !

    Amitiés,

    [b]Dominique[/b]

  20. Anidom [quote]Vous avez aussi raison pour le touriste il ne fait pas le lien sur ce qui a contribué à baptiser cette rue, rue de Vichy.
    Toutefois, [b]il ne peut pas ne pas remarquer l[u]e coté dégradant pour la ville de Vichy[/u] d’être le nom d’une rue de contre allée. [/b][/quote]

    Excuse-moi Anidom mais là on frôle le ridicule. Ce serait insultant de nommer une contre-allée Rue de Vichy ??? Donc pour ne pas que la ville de Vichy se sente dégradée et insultée il faut donner le nom de cette ville à un Boulevard ou une Avenue ??? Pitoyable.

  21. [quote][i][b]Excuse-moi Anidom mais là on frôle le ridicule. Ce serait insultant de nommer une contre-allée Rue de Vichy ??? Donc pour ne pas que la ville de Vichy se sente dégradée et insultée il faut donner le nom de cette ville à un Boulevard ou une Avenue ??? Pitoyable.[/b][/i][/quote]
    Ce qui est pitoyable, [b]Jocker[/b], c’est la condition dans laquelle cette contre-allée de Montpellier a été baptisée, par [b]Georges Frèche[/b], [i]son maire de l’époque[/i], [b]Rue de Vichy[/b] !
    Il faut revenir à ce commentaire, [i][u]voir[/u] : [b]/… 1[/b] et [b]/… 2[/b][/i], pour s’en rendre parfaitement compte !
    A [b]Vichy[/b], il y a bien une [b]Rue de Paris[/b], une [b]Rue d’Oran[/b]… A[b]Paris[/b], il y a bien un [b]Boulevard de Strasbourg[/b], une [b]Rue de Tunis[/b]… Mais, ces rues n’ont pas été baptisée dans le but de stigmatiser ces villes que sont [b]Paris[/b], [b]Oran[/b], [b]Strasbourg[/b], [b]Tunis[/b]… bien au contraire !
    Il faut relire tous ces articles, que j’ai listés pour s’en rendre compte parfaitement !
    Oui, je serais favorable à ce qu’une [b]Rue de Vichy[/b] existe dans des communes… Mais, cela doit se faire, tout simplement parce que représente [b]Vichy [/b]en termes de thermalisme, [i][u]voir les eaux de Vichy[/u] : [b]Vichy Saint-Yorre[/b], [b]Vichy Célestin[/b]…[/i], de santé, [i]grâce à la qualité des soins liés au thermalisme[/i], de mode,[i] [u]voir[/u] : le tissu Vichy[/i], de beauté, [i][u]voir[/u] : les [b]produits Vichy[/b][/i], de friandises, [i]voir : les [b]pastilles Vichy[/b]…[/i], de gastronomie, [i][u]voir[/u] : les [b]carottes Vichy[/b][/i], de tourisme, d’hôtellerie…
    Or, [i]et il faut relire mes commentaires ainsi que la réponse, que vous a faite [b]Anidom Nidolga[/b] ainsi que son papier, que vous commentez[/i], ce n’est pas ce que [b]Georges Frèche[/b] a fait !
    /… a)

  22. [b]suite de mon commentaire[/b]
    [b]Jocker[/b], [b]Georges Frèche[/b] se prétend être un historien, [i]et il l’est effectivement[/i], mais, dans son geste con et pédant, il a, sous le prétexte de lutter contre le [b]Front National[/b], [i]ce qui est son droit le plus strict[/i], non seulement commis un très grave mensonge face à l’histoire de notre Pays, mais insulté gravement la [b]ville de Vichy[/b] et les [b]Vichyssois [/b]!!!!
    [u]Or, puisque [b]Georges Frèche[/b] était un universitaire, [i]un historien en est obligatoirement un[/i], il aurait dû, [i]sachant que tout est affaire de sémantique[/i], se souvenir de ces règles grammaticales[/u] :
    ([b][u]voir ci-dessous[/u] :[i] /… c[/i][/b])
    [b]/…b[/b]

  23. [b]suite et fin de mon commentaire[/b]
    [u]Jocker, voici ces règles grammaticales, dont [b]Georges Frèche[/b] aurait dû se souvenir[/u] :
    [quote][quote][quote][b]1°) – [i]Donner à un gouvernement le nom de son dirigeant (Premier Ministre ou Président du Conseil des Ministres), ce qui se fait toujours, participe à la manifestation de la vérité dans la narration des faits historiques, mais, fait partie des règles essentielles de la grammaire française.[/i]
    2°) – [i]Donner à une loi le nom de son auteur (un Député, un Sénateur, un Ministre d’État, un Ministre, un Ministre Délégué, un Secrétaire d’État, ou, tout simplement un Gouvernement dans son ensemble), ce qui se fait toujours, participe à la manifestation de la vérité dans la narration des faits historiques, mais, fait partie des règles essentielles de la grammaire française.[/i]
    3°) [i]- Donner à un Gouvernement le nom de la ville où il siège, ou celui de la ville où il a siégé est une faute de français, en plus de ne pas participer à la manifestation de la vérité dans la narration des faits historiques, ce bien que cela soit -[/i][u]et je le déplore[/u][i]- toléré par facilité de langage ![/i]
    4°) [i]- Donner à une loi le nom de la ville où elle a été débattue, votée, puis, promulguée est également une faute de français, en plus de ne pas participer à la manifestation de la vérité dans la narration des faits historiques, ce, bien que cela soit -[/i][u]et je le déplore[/u][i]- toléré par facilité de langage ![/i][/b][/quote][/quote[/quote]
    [b]/…c[/b]

  24. [b]Joker[/b] bonsoir,

    [b]Excuse-moi Anidom mais là on frôle le ridicule. Ce serait insultant de nommer une contre-allée Rue de Vichy ???
    [/b]
    Tout d’abord, il faut savoir quel mon porte la rue principale qui comprends ces contre allées.

    Or je crois comprendre que ce que Georges Frêche à fait, il l’a fait dans un but vexatoire eu égard à Vichy, nuance.

    Bien à toi,

    Anido

  25. C’est franchement du grand n’importe quoi. Maintenant on en vient à juger sur « le but ». Bientôt on déclenchera des guerres car l’autre a « pensé » que … a osé « imaginé » que…

    Le vexatoire, nouveau délit ?

  26. [quote][i][b]C’est franchement du grand n’importe quoi. Maintenant on en vient à juger sur « le but ». Bientôt on déclenchera des guerres car l’autre a « pensé » que … a osé « imaginé » que…[/b][/i][/quote]
    [u]Ce qui est du grand n’importe quoi, [b]Jocker[/b], c’est ce geste commis par [b]Georges Frèche[/b][/u] : [i]il n’a pas « pensé », il n’a pas « imaginé », il a « décidé »[/i], et s’en est publiquement expliqué[i], puisqu’il a baptisé cette contre-allée[/i] [b] »Rue de Vichy »[/b][i], car, longeant le [b]Conseil Régional du Languedoc-Roussillon[/b], véritable temple,[/i] à ses yeux[i], de l'[b]alliance UDF/Front National[/b] ![/i]
    [quote][i][b]… Le vexatoire, nouveau délit ?[/b][/i][/quote]
    Bien sur, [b]Jocker[/b], cela peut être un nouveau délit, [i]mais en fait, c’est un délit qui existe déjà[/i], lorsqu’il s’agit, [i]et là on parle, ici, de Vichy et des Vichyssois[/i], d’une diffamation publique, d’une insulte publique !

  27. [b]Joker[/b] bonsoir,

    Il n’est pas question de juger il est question de comprendre le fait.

    C’était intentionnel non pas pour reconnaître les qualités de Vichy, mais pour montrer son aversion d’avoir lié alliance électorale avec le FN.

    Il faut comprendre ce que peuvent ressentir ses habitants, je le vois comme cela même si les habitants n’y sont pour rien.

    On ne condamne pas pour l’intention de faire quelque chose, c’est faire un procès à la pensée, mais bien souvent c’est à partir de la pensée que des actes graves sont faits,

    ça, il faut le comprendre.

    Bien à toi,

    Anido

  28. [quote]On ne condamne pas pour l’intention de faire quelque chose, c’est faire un procès à la pensée, mais bien souvent c’est à partir de la pensée que des actes graves sont faits,[/quote]

    Oui mais là il y a eu une décision de Justice. On juge donc dans un Tribunal, la pensée d’autrui, ouille çà fait mal.

  29. [b]Joker[/b],

    Je ne condamne pas le fait de Georges Frêche mais son intention, on a bien le droit de clamer que l’intention était méchante sans pour autant y voir un procès.

    L’intention conditionne bien souvent l’acte, elle est son origine.

    Bien à toi,

    Anido

  30. [quote][i][b]… Oui mais là il y a eu une décision de Justice. On juge donc dans un Tribunal, la pensée d’autrui, ouille çà fait mal…[/b][/i][/quote]
    Jocker, lorsque la pensée d’autrui, [i]en l’occurrence, dans ce cas précis, stigmatiser une ville et sa population en les insultant[/i], sert à cacher l’histoire derrière la géographie, mais à insulter et diffamer, on ne peut plus parler de jugement de la pensée d’autrui !
    Il s’agissait, tout simplement, de réparer les torts que [b]Georges Frèche[/b] a commis sur [b]Vichy [/b]et sur les [b]Vichyssois [/b]!
    Au fait, [b]Jocker[/b], vous n’avez pas répondu à mes commentaires [b]/… a[/b], [b]/… b[/b] et [b]/… c[/b] !

  31. [quote][i][b]… Oui mais là il y a eu une décision de Justice. On juge donc dans un Tribunal, la pensée d’autrui, ouille çà fait mal…[/b][/i][/quote]
    Jocker, là, dans ce cas précis, il ne s’agissait plus de juger, devant un tribunal, la pensée d’autrui !
    [u][b]Georges Frèche[/b], il a pensé baptiser cette contre-allée [b]Rue de Vichy[/b][/u] : [i]de ce fait, on ne pouvait pas le juger, puisqu’il ne faisait que penser sans passer à l’acte ![/i]
    [u]Mais, il a obéi à sa pensée, puisqu’il a effectivement baptisé cette contre-allée Rue de Vichy[/u] : [i]de ce fait, il pouvait être jugé devant un tribunal, puisque l’acte a été commis ![/i]
    Donc, en parlant de ce qui est comparable, il s’agissait, tout simplement, de réparer les torts que [b]Georges Frèche[/b] a commis sur [b]Vichy[/b] et sur les [b]Vichyssois[/b] !
    Au fait, [b]Jocker[/b], vous n’avez pas répondu à mes commentaires [b]/… a[/b], [b]/… b[/b] et [b]/… c[/b] !

  32. « Si j’ai écrit grand socialiste, c’est pour tous les socialistes qui l’ont rejetés et qui lui font des louanges maintenant qu’ils est mort.

    Anidom, je suis entiérement d’accord avec toi, les louanges des ses eéx amis » soient malvenus à la télévision,
    j’aurais aimé pour ma part voir quelques représentants socialistes parmi les 5000 personnes présentes, l’homme est mort, paix à son âme, il n’est plus là pour éventuellement se défendre. Mais, comme tous les grands hommes, de l’encre coulera encore beaucoup sur différents sujets le concernant.
    Pour ma part, afin qu’il n’y ait pas de polémiques, j’aurais baptisé cette sorte d’impasse « rue des bonbons de vichy »
    Bonne journée

  33. [b]albatros122[/b] bonsoir,

    C’est bien vrai, il eut été préférable qu’il y ait plus de représentants socialistes parmi cette foule à ses obsèques.

    Je pense que sa mémoire n’est pas près de s’éteindre, que sa succession pose un sérieux problème aux socialistes.

    Les Montpelliérains votaient pour lui, voudront-ils rester socialistes ?

    Bien à vous,

    Anido

  34. [quote][i][b]… Pour ma part, afin qu’il n’y ait pas de polémiques, j’aurais baptisé cette sorte d’impasse « rue des bonbons de vichy »…[/b][/i][/quote]
    [b]albatros122[/b], vous n’avez décidément rien compris ! Bref… Vous faites partie de celles et ceux qui, continuant à cacher l’histoire de France derrière la géographie de Vichy, mentent effrontément face à la narration de l’histoire de France, face au nécessaire de mémoire !
    [b]/… 1[/b]

  35. Suite de mon commentaire
    [u]Or, [b]albatros122[/b], puisque Georges Frèche était un universitaire, [i]un historien en est obligatoirement un[/i], il aurait dû, [i]sachant que tout est affaire de sémantique[/i], se souvenir de ces règles grammaticales[/u] :
    [quote][b]1°) – [i]Donner à un gouvernement le nom de son dirigeant (Premier Ministre ou Président du Conseil des Ministres), ce qui se fait toujours, participe à la manifestation de la vérité dans la narration des faits historiques, mais, fait partie des règles essentielles de la grammaire française.[/i]
    2°) – [i]Donner à une loi le nom de son auteur (un Député, un Sénateur, un Ministre d’État, un Ministre, un Ministre Délégué, un Secrétaire d’État, ou, tout simplement un Gouvernement dans son ensemble), ce qui se fait toujours, participe à la manifestation de la vérité dans la narration des faits historiques, mais, fait partie des règles essentielles de la grammaire française.[/i]
    3°) – [i]Donner à un Gouvernement le nom de la ville où il siège, ou celui de la ville où il a siégé est une faute de français, en plus de ne pas participer à la manifestation de la vérité dans la narration des faits historiques, ce bien que cela soit -[/i][u]et je le déplore[/u][i]- toléré par facilité de langage ![/i]
    4°) – [i]Donner à une loi le nom de la ville où elle a été débattue, votée, puis, promulguée est également une faute de français, en plus de ne pas participer à la manifestation de la vérité dans la narration des faits historiques, ce, bien que cela soit -[/i][u]et je le déplore[/u][i]- toléré par facilité de langage ![/i][/b][/quote]
    Alors, si j’avais été à la place de [b]Georges Frèche[/b], j’aurais été plus intelligent que lui, car, j’aurais baptisée cette contre-allée [b]Rue Jean-Marie Le Pen[/b], ou, à la rigueur [b]Rue du Maréchal Philippe Pétain[/b] ou [b]Rue Pierre Laval[/b] !

  36. [b]Suite & fin de mon commentaire[/b]
    [u]albatros122, puisque [b]Georges Frèche[/b] était un universitaire, [i]or, un historien en est obligatoirement un[/i], il aurait dû, [i]sachant que tout est affaire de sémantique[/i], se souvenir de ce qu’il convient d’écrire ou de dire, ce, conformément aux règles grammaticales en usage dans la Langue française[/u] :
    [quote][b]1°) [i]- Donner à un gouvernement le nom de son dirigeant (Premier Ministre ou Président du Conseil des Ministres), ce qui se fait toujours, participe à la manifestation de la vérité dans la narration des faits historiques, mais, fait partie des règles essentielles de la grammaire française.[/i]
    2°) – [i]Donner à une loi le nom de son auteur (un Député, un Sénateur, un Ministre d’État, un Ministre, un Ministre Délégué, un Secrétaire d’État, ou, tout simplement un Gouvernement dans son ensemble), ce qui se fait toujours, participe à la manifestation de la vérité dans la narration des faits historiques, mais, fait partie des règles essentielles de la grammaire française.[/i]
    3°) – [i]Donner à un Gouvernement le nom de la ville où il siège, ou celui de la ville où il a siégé est une faute de français, en plus de ne pas participer à la manifestation de la vérité dans la narration des faits historiques, ce bien que cela soit -[/i][u]et je le déplore[/u][i]- toléré par facilité de langage ![/i]
    4°) – [i]Donner à une loi le nom de la ville où elle a été débattue, votée, puis, promulguée est également une faute de français, en plus de ne pas participer à la manifestation de la vérité dans la narration des faits historiques, ce, bien que cela soit -[/i][u]et je le déplore[/u][i]- toléré par facilité de langage ![/i][/b][/quote]
    Alors, si j’avais été à la place de [b]Georges Frèche[/b], j’aurais été plus intelligent que lui, car, j’aurais baptisée cette contre-allée [b]Rue Jean-Marie Le Pen[/b], [b]rue du Front National[/b], [b]Rue de l’Alliance UDF/FN[/b], [i]ce qui aurait été beaucoup plus efficace et plus parlant que cette [b]Rue de Vichy[/b][/i], ou, à la rigueur [b]Rue du Maréchal Philippe Pétain[/b], [b]Rue Pierre Laval[/b]… !
    [b]/… 2[/b]

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