Samedi soir, à Gennevilliers, un chauffeur de bus de la ligne 235 a été aspergé d’essence par deux individus qui ont tenté ensuite de l’immoler par le feu avant de s’enfuir. Si on constate de plus en plus d’agressions d’agents RATP, notamment au nord des Hauts de Seine, c’est la première fois qu’une agression atteint à un tel degré.
Cela fait plusieurs mois que le nombre d’agressions envers des agents RATP se multiplient dans les communes d’Asnières-sur-Seine et de Gennevilliers (92, Hauts de Seine). Les chauffeurs de bus se plaignent de l’insécurité qui plane, tout particulièrement autour de la station de métro Les Courtilles (ligne 13) et du quartier du Luth (Gennevilliers). Dans le même secteur, la Police y constate des conflits de bandes rivales entre Asnières et Gennevilliers, et également soupçonnent des trafics de drogue.
Mardi 2 août, rue des Bas, à la frontière entre Gennevilliers et Asnières-sur-Seine, un véhicule – avec à son bord quatre jeunes – stationnait sur la voie de bus, bloquant ainsi la progression des chauffeurs de bus. Un chauffeur de la ligne 54, âgé d’une trentaine d’années, a klaxonné les individus avant de contourner le véhicule afin de continuer sa route. Les jeunes n’ont visiblement pas apprécié, ont insulté le chauffeur avant de le poursuivre – cette fois ci ils étaient une dizaine – et l’agresser à la gare routière Gabriel Péri. La bagarre devient générale, et c’est en tout 5 agents RATP qui seront blessés. Immédiatement, les lignes 54, 140 et 235 furent interrompues.
Samedi 8 octobre, vers 19 heures, à la frontière entre Gennevilliers et Asnières-sur-Seine, pour une raison indéterminée, un groupe de jeunes ont jeté des projectiles en direction d’un bus RATP de la ligne 378 à hauteur de l’arrêt "Les Courtilles" en face de la station de métro du même nom (ligne 13). Les vitres du véhicule ont été brisés, mais fort heureusement il n’y a pas eu de blessés. Bien entendu, tout de suite après, la circulation des bus sur la ligne a été stoppée.
Samedi soir dernier, c’est encore pire ! Vers 21 heures, à l’arrêt Rousseau, ligne 235, au cœur du quartier du Luth (Gennevilliers), deux individus cagoulés ont aspergé l’intérieur du bus d’essence avant d’y mettre le feu. Le chauffeur a rapidement éteint le début d’incendie, mais ensuite les individus ont aspergé le chauffeur d’essence alors tombé à terre après avoir glissé, sans parvenir toutefois à l’immoler. Les agresseurs se sont enfui et sont toujours activement recherchés par les services de la Police. Depuis, la ligne 235 est interrompue, et les bus des lignes 166, 304 et 378 contournent systématiquement les arrêts desservants la station de métro Les Courtilles et le quartier du Luth.
Quelle solution durable faut-il appliquer pour endiguer le problème ? A chaque nouvelle agression, la ou les lignes de bus concernées sont stoppées et des policiers sont déployés pendant les 24, 48 ou 72 heures suivantes. Est-ce une bonne solution ? Oui, au très court terme. Mais il est clair qu’il faut trouver une solution durable, car après chaque agression, la situation se calme un temps, avant la survenance d’une nouvelle agression. Je pense que c’est aux maires respectifs de Gennevilliers et Asnières, garants de l’ordre public dans leur commune, de trouver une solution, voir de permettre la mobilisation de moyens, afin de garantir la sécurité de leurs citoyens. Pour l’instant, les habitants du Luth et des quartiers nord d’Asnières sont obligés de se déplacer à pied jusqu’à leurs stations de métro et gares ferroviaires environnantes.
Partout, mais particulièrement en France, la situation se dégrade. Avec l’explosion du chômage et son corollaire la misère (livre -vérités qui dérangent un maximum « les corps indécents ») les agressions et violences vont devenir la règle. C’est la jungle qui nous attend et rien d’autre ! L’immigration-invasion fait craindre le pire car ces populations importées n’adhèrent plus aux valeurs de la République. Le désespoir est en train de faire son chemin. La survie devient la première des nécessités.