Gemonsen, un pays où le mensonge n’existe pas. Dans ce pays idyllique, tout le monde était reconnu à sa juste valeur car personne ne trichait sur ses véritables capacités, sa véritable identité. Les situations devenaient jamais houleuses à Gemonsen car la vérité éclatait avant même que les rouages de la machine humaine ne s’envenimaient. En même temps, la modération et la retenue n’étant pas de ce monde, il fallait une police inhumaine pour garantir la sécurité de tout à chacun. Autre problème, les habitants des pays qui entouraient Gemonsen, avaient en eux le vice du mensonge. Et Gemonsen devait se protéger de ces esprits différents et protéger en même temps les pays voisin de ses propres habitants. Pour se couper du monde et de ses perversités, Gemonsen vivait sous une sorte de cloche géante et transparente.
Jin Gan Tso se gratta la tête devant une feuille de papier. Il avait désormais conscience qu’il y avait un nouveau courant d’idées qui était en train de percer au sein de la population. Il ne savait pas comment il était arrivé, ni pourquoi il s’était diffusé comme une trainée de poudre, mais il fallait l’arrêter. Il se prit la tête entre ses mains. Il avait besoin de conseils. Mais, il ne pouvait trouver aucun appui. Il ne devait compter que sur lui-même. Il n’y avait qu’un dictateur dans ce pays, et c’était lui. Un dictateur, ça ne demande pas l’avis des autres. Jin Gan Tso n’avait pas le fond méchant. Il était fou, mais pas méchant. Son arrière, arrière… grand père (il y a dix générations de cela), chercheur surdoué, Einstein bis, alchimiste dérangé avait réussi avec la complicité de puissants laboratoires de recherches à développer une particule qui endort à jamais la cellule du cerveau à l’origine de la déviance, que l’on apprend dès le premier jour de notre naissance : le mensonge (le nourrisson ne ment-il pas quand il fait croire à sa maman qu’il a besoin d’elle, toute la nuit, pour dormir, alors qu’il finit par s’endormir gagné par l’énergie dépensée à mentir). Il avait réussi à « endormir » la population entière en mélangeant des substances de ce sérum de vérité à l’eau courante. Tout aliment étant de près ou de loin en contact avec l’eau, il devait retirer à celui qui l’ingérait la capacité à mentir. De père en fils, Les Gan Tso se protégeaient de cette substance en utilisant une eau non souillée. En effet, à la moindre absorption de la substance, ils dévoileraient la vérité, se trahiraient en perdant ainsi leur pouvoir, abandonneraient leur position et pourraient même voir leur vie menacée par un tribunal populaire. L’empire s’écroulerait. La communication avec les autres pays s’établirait et là, les habitants de Gemonsen pourraient s’acheter des armes de destruction massive et, avec la fin des négociations internationales (par définition, incompatibles avec la vérité), pointerait inexorablement à l’horizon… la fin du monde.
ROB1000, l’androïde préféré de Jin Gan Tso, arriva en tenue légère aux côtés de son maître. Depuis, la mort de son père, il ne vivait qu’avec des robots et des ordinateurs, dans un palace en perpétuelle construction, qui a comme seul inconvénient, mais pas des moindres, d’être situé dans les entrailles de la terre.
– Il est tard. Tu as l’air soucieux. Un petit massage ?
– Non, merci pas maintenant. J’ai besoin de réfléchir. Tiens, apporte-moi un jus de fruits bien frais et tu pourras aller te coucher. Ne m’attends pas.
– Très bien maître.
Fin du 2nd épisode…
Bravo Boby !
Je veux la suite !
… ;D
Amicalement
[b]Gosseyn[/b]
Moi aussi, je la veux cette suite… J’espère qu’il y en aura plein d’autres…
[b]Le deuxième épisode est trop court pour moi, j’en redemande… et vite…
le suspens me tient en haleine, mais ma curiosité (quasi-légendaire), me donne des fourmis dans les doigts…
C’est pour quand la suite « syou plait » ??[/b]
Je reconnais que j’ai été un peu radin sur ce coup là. La suite arrivera vite et sera plus longue (… parce que c’est vous 😉
‘Faut savoir suciter l’envie de mes lecteurs et… lectrices
A+
Yves
[b]Boby, vous avez le don de nous faire languir
Demain, ou dimanche matin dernier délai, sinon, je louperai des épisodes…..[/b]
Vous me mettez sous pression, là, Sophy….Je croyais sur votre lieux de vacance,vous iriez boire un coup dans les cyber-cafés.
[b]Je plaisante Boby, je les lirai en rentrant, le cyber, avec la lenteur de la connection, je n’ai le temps que d’aller péniblement sur ma page, et de lire mes messages (Ultra-portable, une petite machine, juste bonne à écrire des articles sur word)) que je transfèrerai sur l’ordi (le vrai) en rentrant
A +[/b]