Gary Kurtz, le chaînon manquant de Star Wars ?

Les puristes de Star Wars n’aiment pas la " Prélogie ". Certains disent que George Lucas n’est pas celui qui garantit la qualité de ses films mais la détruit. Et ils ont eu vite fait de nommer Gary Kurtz, co-producteur d’Un nouvel espoir et L’Empire contre-attaque, détenteur de " l’esprit " de la saga.

 

Justement, il était invité au Star Wars Celebration V qui se déroulait à Orlando, en Floride, du 12 au 15 août dernier. Jusqu’à présent, Kurtz n’avait pas commenté le travail de son ancien collaborateur sur la nouvelle trilogie. D’emblée, il n’est pas emballé par le concept de " préquelle " et Hayden Christensen dans le rôle d’Anakin Skywalker. Il est vrai que l’acteur canadien a le naturel d’un Francis Huster et le charisme d’un commissaire Van Loc. Quant à l’histoire d’amour entre le Jedi et Padmé Amidala, elle sonne aussi vrai qu’un programme socialiste pour la prochaine présidentielle. De plus, Nathalie Portman a l’air de " s’emmerder " dans ses multiples costumes. Idem pour Ewan Mcgregor, qui, sorti des films de Danny Boyle, a bien du mal à s’intégrer dans le Space Opera. Il ne s’est pas gêné, à l’époque, de montrer son peu d’intérêt à tourner devant des fonds verts toute la journée, se moquant même du titre du 2ème opus, L’Attaque des Clones. D’ailleurs, Kurtz n’est pas sûr que les protagonistes des 3 métrages soient aussi crédibles que dans " L’Empire ".

 

Il aurait apprécié que les histoires et les dialogues soient plus consistants. On ne peut qu’être d’accord quand on entend, pique-niquant dans les champs, Anakin et Padmé discuter de leurs premiers béguins. C’est digne d’un épisode de Dawson, surtout que lors du casting d’Anakin adulte, son comédien principal, James Van Der Beek, était cité dans les magazines comme prétendant. Apparemment, Lucas a plutôt engagé le dialoguiste.

 

Ensuite, l’ancien co-producteur, se souvient qu’après L’Empire contre-attaque, les priorités de l’ami George avaient changé. Il décidait du scénario selon les ventes de jouets. Avec Kurtz, ils avaient un fil conducteur pour Le Retour du Jedi: une fin douce-amère et poignante ainsi que faire mourir Han Solo dans un raid sur une base impériale. Lucas préféra une fin euphorique et préserver Solo. Le fait d’inclure une seconde Étoile de la Mort acheva leur association. Gary Kurtz partit produire Dark Crystal de Jim Henson; son idée d’une conclusion où Luke Skywalker s’en va, solitaire comme, selon ses termes, Clint Eastwood dans les westerns spaghetti, laissant des forces rebelles désorganisées et Leïa occuper ses nouvelles fonctions de reine, était pourtant intéressante. Moins ridicule que de montrer le visage de Darth Vader et de mettre des Ewoks partout. Finalement, laisser la saga sans commencement, comme si les épisodes IV, V, VI étaient les fragments d’une histoire oubliée et garder le mystère du basculement d’Anakin vers le côté obscur de la Force auraient été plus sages… À méditer…

4 réflexions sur « Gary Kurtz, le chaînon manquant de Star Wars ? »

  1. sa me degoute celui qui a ecrit sa peut aller se faire mettre !!!!!!!!!! jarrive pas a croire qu’on puice dire autant de connerie sa me fou les nerfs !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

  2. Moi,ce qui me dégoûte, ce sont les gens qui font des fautes d’orthographe et qui ne s’en rendent même pas compte… 😀 😀 😀

  3. Je tombe par hasard sur cet article (pas mal soit dit en passant), mais votre commentaire me plait beaucoup cher ou chère Shutendoji, car je partage totalement votre sentiment à l’égard de « ceux » qui font des fautes d’orthographe. A bientôt

  4. Merci beaucoup, adn330 ! Il est vrai que l’illettrisme de certains laisse notre belle langue dans un triste état… 🙁

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