Les dizaines de familles tunisiennes habitant au long de la côte frontalière Est de la commune de Bir El Ater, à 89 kms au sud de la wilaya de Tébessa, ont entrepris de traverser le douar de « Aïcha Oum Chouicha », qui n’est qu’à 700 mètres sur le point de contiguïté des frontières entre les deux pays.

Une khaïma (tente) a été dressée autour de laquelle se sont regroupées ces familles qui ont assuré qu’elles ont fui l’enfer de la pauvreté, du chômage et de la propagation des maladies, demandant à rencontrer le consul tunisien à Tébessa et la wali de Gafsa en Tunisie.

Juste après l’entrée des Tunisiens fuyant leur pays, pour porter des revendications sociales selon leurs dires, les brigades des garde-frontières les ont encerclés pour les empêcher de pénétrer davantage à l’intérieur du territoire algérien, mais ils leur ont procuré en revanche toutes les conditions pour protéger leur vie, et ils ont été bien traités selon ce qu’ont assuré des témoins oculaires à El Khabar.

Lorsque les responsables de la sécurité de la région ont interrogé ces Tunisiens, ils ont appris que la raison principale qui les a poussés à l’immigration collective est la fuite de l’enfer de la pauvreté et de la faim.

068b902f8889a1b207fe89188ce00763.jpgLes évènements se sont poursuivis après l’entrée de 60 Tunisiens qui ont demandé à rencontrer le consul tunisien en Algérie et le wali de leur wilaya Gafsa, mais le wali a refusé de se déplacer sur place afin d’écouter leurs préoccupations.

El Khabar s’est déplacé sur les lieux et a constaté l’emplacement de ces familles, de même que le drapeau algérien a été levé par les ressortissants tunisiens devant une tente dressée sur place, et lorsque nous avons révélé notre identité, les cris des Tunisiens se sont élevés, à la gloire de l’Algérie et du président Bouteflika.

Un témoin oculaire a déclaré que des confrontations entre les habitants de certaines communes de Gafsa et les forces antiémeute tunisiennes ont causé la mort de quatre personnes parmi les rangs des contestataires, sans parler des dizaines de blessés, après que des groupes de jeunes aient tenté d’attaquer les établissements publics administratifs et financiers.

D’un autre côté, des sources de la région ont lié l’action des 60 Tunisiens à la décision des garde-frontières tunisiens qui ont grandement paralysé l’activité des contrebandiers dans la wilaya de Gafsa, ce qui a gelé l’activité économique et commerciale, et influé sur les conditions de vie des Tunisiens dans cette wilaya limitrophe.

El Khabar – 16 Avril 2008

Voir l’article en Arabe :?????? ?????? ????? ?????? ????????? ????? ?? ????? ??????

Les dizaines de familles tunisiennes habitant au long de la côte frontalière Est de la commune de Bir El Ater, à 89 kms au sud de la wilaya de Tébessa, ont entrepris de traverser le douar de « Aïcha Oum Chouicha », qui n’est qu’à 700 mètres sur le point de contiguïté des frontières entre les deux pays.

Une khaïma (tente) a été dressée autour de laquelle se sont regroupées ces familles qui ont assuré qu’elles ont fui l’enfer de la pauvreté, du chômage et de la propagation des maladies, demandant à rencontrer le consul tunisien à Tébessa et la wali de Gafsa en Tunisie.

Juste après l’entrée des Tunisiens fuyant leur pays, pour porter des revendications sociales selon leurs dires, les brigades des garde-frontières les ont encerclés pour les empêcher de pénétrer davantage à l’intérieur du territoire algérien, mais ils leur ont procuré en revanche toutes les conditions pour protéger leur vie, et ils ont été bien traités selon ce qu’ont assuré des témoins oculaires à El Khabar.

Lorsque les responsables de la sécurité de la région ont interrogé ces Tunisiens, ils ont appris que la raison principale qui les a poussés à l’immigration collective est la fuite de l’enfer de la pauvreté et de la faim.

068b902f8889a1b207fe89188ce00763.jpgLes évènements se sont poursuivis après l’entrée de 60 Tunisiens qui ont demandé à rencontrer le consul tunisien en Algérie et le wali de leur wilaya Gafsa, mais le wali a refusé de se déplacer sur place afin d’écouter leurs préoccupations.

El Khabar s’est déplacé sur les lieux et a constaté l’emplacement de ces familles, de même que le drapeau algérien a été levé par les ressortissants tunisiens devant une tente dressée sur place, et lorsque nous avons révélé notre identité, les cris des Tunisiens se sont élevés, à la gloire de l’Algérie et du président Bouteflika.

Un témoin oculaire a déclaré que des confrontations entre les habitants de certaines communes de Gafsa et les forces antiémeute tunisiennes ont causé la mort de quatre personnes parmi les rangs des contestataires, sans parler des dizaines de blessés, après que des groupes de jeunes aient tenté d’attaquer les établissements publics administratifs et financiers.

D’un autre côté, des sources de la région ont lié l’action des 60 Tunisiens à la décision des garde-frontières tunisiens qui ont grandement paralysé l’activité des contrebandiers dans la wilaya de Gafsa, ce qui a gelé l’activité économique et commerciale, et influé sur les conditions de vie des Tunisiens dans cette wilaya limitrophe.

El Khabar – 16 Avril 2008

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