Il pensait les polémiques derrière lui, mais depuis hier matin, Frédéric Mitterrand est à nouveau contraint de s’expliquer.

Cette fois, c’est une lettre datant du mois de mars et publiée par le quotidien de la Réunion qui fait surface. À l’époque, celui qui est encore directeur de la villa Médicis se porte témoin de moralité des parents de deux jeunes condamnés pour le viol d’une mineure. L’un d’eux, le fils de son ancienne maquilleuse et aussi son filleul…

    « Cette mère de famille, qui est une femme très bien, son mari qui est d’origine hollandaise, qui est un homme très bien, sont dans une détresse effrayante car leurs deux fils ont fait une énorme connerie, pour parler vulgairement et ils m’ont appelé, moi je ne ferme pas ma porte aux gens qui m’appellent au secours. Que cette lettre que j’ai envoyée, se retrouve sur tous les réseaux Internet, c’est pas une honte, c’est à la fois une ignominie mais c’est aussi une inquiétude parce que ceux qui se prêtent à ce genre de manipulation, je ne sais pas comment ils se regardent dans la glace », avait annoncé Frédéric Mitterrand, sur France Info.

Depuis son soutien à Roman Polanski il y a deux semaines, le ministre de la Culture est en pleine tourmente. Accusé par le FN et une parti de la Gauche de faire l’apologie du tourisme sexuel, dans son livre La mauvaise vie, il avait dû s’expliquer au journal de 20 heures, c’était le 8 octobre 2009.

    « Une erreur sans doute, un crime non, une faute même pas puisque j’étais chaque fois, avec des gens qui avaient mon âge et qui étaient consentants […] », avait-il annoncé. 

Aucun lien entre les deux affaires mais son entourage le dit sonné par les attaques même si pour l’instant à l’exception du FN et de François Bayrou, aucun politique n’a réagi.

Le ministre a, lui, annoncé qu’il engagerait les poursuites judiciaires…