56,37 % contre 43,63 % c’est sans contestation.

 

 

Je veux rassembler, «ce soir, j’ai reçu un mandat impérieux celui de faire gagner la gauche».

 

«Soyez capable que le 6 mai 2012, il y ait un successeur à François Mitterrand».

 

Support Wikipedia Martine Aubry n’a pas pour autant démérité, elle s’est battue jusqu’au bout et c’est avec responsabilités qu’elle a accueillit François Hollande au siège du parti socialiste. C’est une grande dame qui, avec l’amertume de la défaite et cela se comprend, a tenu à la surmonter pour l’unité de son parti.

 

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On voit sur son visage les larmes qu’elle s’efforce de contenir, tout comme Ségolène Royal une semaine auparavant. Que la politique est dure qui l’est autant que la victoire est belle.

 

Puis sont venus se rejoindre sur le devant des marches les clans Aubry et Hollande dans une unité de façade qui est la première étape après la défaite d’un camp sur l’autre avant l’unité de l’exigence comme l’avait signifié François Hollande.

 

 

Pour éviter la catastrophe de 2007 les socialistes ont compris qu’il faut s’entendre entre vainqueurs et vaincus, l’un sans l’autre ne peuvent gagner, c’est donc une exigence et une nécessité. En 2007 Ségolène Royal avait été laissée seule par son parti, sa victoire n’avait pas été acceptée, même par son compagnon de l’époque, premier secrétaire, qui n’avait rien fait pour l’unité de son parti. «Collectivement, nous n’avions pas été à la hauteur», reconnaît aujourd’hui Razzy Hammadi président du mouvement des jeunes socialistes. Mais, il reste les phrases, les divergences d’opinion qui ont été dites pendant ces débats. Elles sont pour l’UMP une source d’arguments qui, martelés ne peuvent que faire mouche contre François Hollande sur les divisions et soutiens spontanés de ces adversaires socialistes, discrédibilisant l’unité affichée entre eux. Avec cette arme l’UMP n’a d’autres buts que de faire diversion sur le bilan des cinq années Sarkozystes faisant suite aux cinq autres années Chiraquiennes qui ont mis la France dans cet état. Qu’ont-ils comme autre argument contre les socialistes qui clament à juste titre qu’il sera très difficile de redresser le pays, et contre les Français qui sont de plus en plus malheureux. Qu’ont-ils comme arguments contre notre dette qui mange notre richesse. Ce sont les vrais sujets pas les petites phrases et les divergences de politiques entre les candidats. Si la primaire, que nombre de Français approuvent a été un succès, c’est justement par ce qu’elle permit que chacun présente son opinion, elle été conçue pour cela. Les Français ne se sont pas lassés de suivre ces débats rendant à la politique sa vraie valeur, pas celle que nous prépare l’UMP. La franchise des candidats même si parfois elle peut heurter telle ou tel, a l’avantage d’être saine et de permettre aux Français de choisir, n’est-ce pas plus démocratique que ce que se prépare de faire l’UMP ?

 

 

Pour Benoit Hamon, soutien sans faille de Martine, comme socialiste, «je suis fier d’avoir François Hollande pour candidat», assure t-il. Benoît Hamon, chef de file de la gauche du PS, «François, c’est un socialiste, un homme de gauche, un homme moderne». «Il peut très bien porter notre projet», complète Bertrand Delanoë. Pour Laurent Fabius autre soutien de poids de Martine Aubry, il a adressé ses félicitations et ses vœux de réussite à François Hollande. Il a tenu a exprimer pour Martine Aubry qu’elle était une femme d’État, qu’elle avait fait une campagne exemplaire et qu’elle reprenait la direction du parti. Le discours de Martine Aubry

 

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Le discours de François Hollande.

 

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Ensuite c’est à la maison de l’Amérique latine ou devant ses partisans qu’il fait un discours chaleureux improvisé émaillé de petites blagues contre la droite, qui souffre contre ces primaires.

 

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François Hollande et ses partisans sur le perron rue de Solférino.

 

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Nul ne peut contester que ces primaires ont donnés aux Français le gout de la politique mise à mal par la droite avec ses affaires de financement occultes et de corruption. Elles ont occupé l’espace médiatique rendant furieuse la droite, elles ont constitué un renouveau politique. Bien sûr ce n’est qu’une étape pour l’Élysée et le plus dur reste à faire vaincre Sarkozy, puis ensuite s’il est vaincu, redresser la France par plus de justice dans la répartition de la richesse. Mais l’espoir est né, un nouveau rêve est arrivé.

 

Quelles sont les réactions des médias.

 

Si l’on écoute les commentaires des journalistes dont certains sont abonnées perpétuels tel Christian Barbier de l’Express, on s’aperçoit que les thèmes qu’ils abordent le plus est son manque de professionnalisme, il aurait des difficultés à s’organiser avec ses collaborateurs et son inexpérience internationale. Pour eux, l’Europe n’a pas été suffisamment présente dans les débats ainsi que la politique étrangère. C’est vrai, mais à cela on peut rétorquer que c’est une primaire socialiste ou les relations internationales ont peu d’importance pour la désignation du candidat, et que sur l’Europe il y a le programme du parti socialiste, ce qu’ils veulent oublier. De plus, les débats ont été organisés par les journalistes qui n’ont posés aucune question sur la politique internationale et les relations qu’il aurait avec la Chine, les États-Unis, et l’Allemagne dans le cadre de l’Europe. Il est quand même paradoxal de l’accuser alors qu’il a répondu aux questions qui ont été posées. Pouvaient-ils en faire plus, peut être mais alors la primaire ne serait pas terminée. En fait, ces journalistes qui approuvent cette primaire regrettent que le candidat choisi ne soit pas celui qui serait choisi directement par son parti. Ils sont en complète contradiction avec eux-mêmes. En d’autres termes ces débats de Yves Calvi de nom Yves Krettly n’ont rien de démocratiques. Serait-il néosioniste ? Globalement, ils considèrent François Hollande comme un homme sans expérience par ce qu’il n’aurait jamais occupé de poste ministériel.

 

 

Quelques réactions étrangères.

 

The Guardian, centre gauche, François hollande nomination marks the triumph of Monsieur Ordinary. He was known as l’homme tranquille – the quiet man – an amiable, if shambling figure who liked to talk, but not about himself, and who was witty, well-meaning, normal and just a little dull. The Socialist Party’s eternal backroom boy, doing all the essential, worthy jobs, but keeping resolutely out of the spotlight…….The more that observers analyse the life and career of Hollande, the more Mr Normal he seems. And that may be just what France needs.

Son élection marque le triomphe de «Monsieur ordinaire». Il est connu comme l’homme tranquille, un homme aimable, une figure qui aime parler sans confusion, mais pas à propos de lui-même, et qui est intelligent plein d’esprit, juste un peu ennuyeux. Le parti socialiste éternellement dans la coulisse fait tout l’essentiel du travail, et reste maintenu résolument en dehors de la lumière………De nombreux observateurs qui analysent la vie et la carrière de Hollande, apparaît ressembler plus à «Monsieur normal». Et c’est peut être juste ce que la France à besoin.

 

The Telegraphe, François Hollande wins French Socialist présidential election. A mild-mannered French Socialist they call «Mr Normal» has been chosen to take on Nicolas Sarkozy in next year’s presidential elections. In a triumphant address at party headquarters in Paris, Mr Hollande said the «large majority» he won had given him the «strength and legitimacy» to take on Mr Sarkozy, a president the French could «no longer bear».

François Hollande gagne l’élection présidentielle socialiste. Un socialiste Français tendre bien élevé, civilisé, appelé «Monsieur Normal» a été choisi «pour prendre» Nicolas Sarkozy l’année prochaine. Dans la «triomphante» adresse au siège du parti à Paris Mr Hollande clame la large majorité qu’il a gagnée lui donnant la «force de légitimité» pour prendre Mr Sarkozy, le président Français qu’ils ne pourraient plus soutenir.

 

La Stampa, la vittoria di monsieur Hollande. François Hollande non è solo l’antiSarkozy perché, fra 188 giorni, sarà il suo avversario per la Presidenza della Repubblica. La differenza non è solo politica. È anche, o forse più, umana, personale, antropologica. Nicolas Sarkozy, per le élite francesi, è sempre stato un outsider, un self-made-man della politica, un personaggio sgradevolmente americano.

La victoire de Monsieur Hollande n’est pas seule de l’antiSarkozysme par ce que dans dans 188 jours, il sera son adversaire pour la présidence de la république. La différence n’est pas seulement politique. Est elle aussi de plus humaine, personnelle, anthropologique. Nicolas Sarkozy pour l’élite Française a toujours été un outsider, un self-man de la politique, un personnage désagréablement Américain.

 

Le prochain article sera Ségolène Royal prenez du bon temps,