Entre le choix des militants dits Français anonymes présentés par Karim Rissouli, les invités surprise et l’humour ricaneur de Charline, on en a déjà vu défiler des séquences houleuses avec pour seul but d’agresser, de nuire. Mais après le passage à l »émission politique »de Christine Angot coutumière des diffamations, tous les anciens participants font désormais figure de novice.
Il faut dire qu’affranchie de toute règle de bienséance, l’écrivaine est allée trop loin dans la vulgarité, la brutalité, au cours de son monologue absolument odieux sous le regard inoffensif de David Pujadas. « Le pompon » c’est plutôt quand elle ose s’égosiller de la sorte accusant le candidat de faire du chantage au suicide versant elle-même dans « l’indécence ». La palme de la mégère vociférante lui revient sans conteste !
Devant un tel déferlement de méchanceté, d’inhumanité, il y a vraiment de quoi revoir à la baisse sa rancoeur envers ce responsable politique qui a commis des erreurs. Faute avouée à moitié pardonnée. Et que dire des ricanements futés de Charline qui viennent clôturer l’émission politique, la cerise sur le gâteau ! Nausée garantie !
Le pire est qu’à force de prêter le flanc à ces critiques, François Fillon se met à jouer de plus en plus avec le feu. Quand la raison du plus fort est toujours la meilleure, on se demande s’il y a le moindre intérêt de mettre sur le plateau une histoire de cabinet noir à l’Elysée sortie du livre enquête « Bienvenue Place Beauvau ». D’autant qu’il n’échappe à personne que la violation du secret de l’instruction ne peut pas être le fait du hasard. Les effets indésirables de cette maladresse ne se sont d’ailleurs pas longtemps faits attendre.
Quand François Hollande parle d’allégations mensongères, le ministre de la justice enfonce encore plus le clou accusant le candidat les Républicains d’avoir été aux abonnés absents quand il était question de textes destinés à renforcer l’indépendance de la justice ou la transparence de la vie politique. Un voire deux des auteurs du livre en question démentent l’existence du cabinet noir. L’occasion de faire passer François Fillon encore une fois pour un mythomane. Erreur de communication ou autre…Dur en tout cas de tourner sept fois sa langue dans la bouche sous une pression de cette ampleur…