France 2, son access et la crise économique …

  

C’est depuis déjà un bon moment que France 2 ne parvient pas à obtenir les audiences souhaitées pour sa case de l’access, la fameuse tranche 19 heures / 20 heures. En effet, si le jeu de Nagui de midi "Tout le monde veut prendre sa place" fonctionne très bien, celui du début de soirée ne fonctionne malheureusement pas aussi bien. Après l’échec de "Volte face", c’est au tour de "N’oubliez pas les paroles" de souffrir de mauvaises audiences en face du "Juste Prix" de TF1. La pastille humoristique d’Anne Roumanoff a également échoué alors qu’elle devait doper les audiences du journal télévisé qui suivait. 

Les soucis de France Télévision sont également d’ordre financier avec une baisse de ses ressources publiques et publicitaires. De plus, un projet de loi financier du gouvernement prévoit de baisser le budget du service public. Il est donc urgent de faire des économies en baissant le prix de certaines émissions dont celles de l’access de France 2. La crise économique est donc bien présente à la télévision !

 

Pour que les finances se portent mieux, les solutions proposées sont les suivantes : diminuer le coût de production et maximiser les recettes. Malheureusement, les publicités diffusées juste après le jeu de Nagui et le journal de 20 heures ne sont pas assez regardées ! Pour résoudre ce problème, France 2 réfléchit à une alternative : diffuser deux jeux successifs en access afin d’intercaler et de mieux exposer la publicité. Ainsi, le jeu "Mot de passe" de Patrick Sabatier serait suivi du jeu musical de Nagui. Bien évidemment, ces jeux seraient modifiés et dureraient moins d’une demi-heure chacun afin de remplir la case de l’access.

 

Le jeu de Julien Courbet pourrait d’ailleurs disparaître, toujours dans un but économique, malgré des audiences satisfaisantes. L’émission hebdomadaire d’Anne Roumanoff qui est diffusé chaque samedi ne serait pas reconduit. Des économies, rien que des économies ! 

Il va devenir difficile pour France 2 de proposer de nouveaux programmes et d’attirer le public avec tous ces soucis économiques. Le service public souffre !