Tu tiens dans le creux de ma main, mais avant d y arriver,
je savoure déja ce premier regard, ton soleil orangé,
le rayon lustré de tes feuilles.
je détache alors avec grand soin ta peau qui, entre pouce et index résiste.
Je te respire pour ne manquer aucune de tes fragrances.
En un bref instant , je deviens alors la branche qui a ployé sous ton poids,
l arbre constellé de tes étoiles orangées.
Je suis la terre qui t a nourrie, l eau qui t a abreuvée, le soleil qui t a murie,
le vent qui t a épargnée.
Je suis toi, tu es moi fragile clémentine.