C’était dans l’air déjà depuis pas mal de temps, c’est désormais officiel. Sebastian Vettel a été sacré champion du monde de Formule 1 ce dimanche à Suzuka lors du Grand Prix du Japon. Il ne fallait qu’un petit point à l’allemand lors des cinq derniers GP pour glaner son deuxième titre d’affilée. Terminant troisième, il a assuré l’essentiel. A seulement 24 ans et 3 mois, Vettel est le plus jeune double champion du monde de l’histoire de la Formule 1. A cet âge là, Michael Schumacher n’en était qu’à un titre et Alain Prost n’avait quant à lui-même pas commencé sa carrière. Les sceptiques pourront attribuer cette écrasante victoire à l’équipe Redbull-Renault, considérée comme la meilleure de tout le circuit. Pourtant, son coéquipier Mark Webber ne pointe lui qu’à la quatrième place du classement. Peut-être Vettel a-t-il tout simplement cette petite chose qui fait la différence entre un bon pilote et un grand pilote.

 

Vettel rentre dans la cours des grands.

 

 

 Le début de saison de l’allemand fut tout bonnement exceptionnel. 6 victoires et 7 pole positions lors des 8 premières courses. Tout au long de la saison, il aura écœuré l’ensemble de ses adversaires dont le très bon Jason Button qui perd donc le championnat par la grande porte en remportant la victoire ce matin. Sa régularité est étonnante. En effet, il est rentré dans les points à chacune des 17 courses disputées cette saison et est le seul pilote à avoir franchi la ligne d’arrivée de tous les circuits sans encombre. Sur l’ensemble de la saison –qui n’est toujours pas terminée je vous le rappelle- Vettel aura triomphé sur 10 grands prix et obtenu 12 pole positions. L’homme qui surnomme sa voiture « Kylie, la coquine » n’a donc pas du tout volé son titre. Marchant sur les traces de son illustre compatriote Schumacher, le jeune pilote qui a pour habitude de lever un doigt au ciel à chacune de ses victoires en a levé deux aujourd’hui. Espérons pour lui qu’il en lèvera d’autres.